Accueil Blog Page 384

Le Guide Bettane+Desseauve mène à tout

La société propriétaire des châteaux Haut-Brion, La Mission Haut-Brion et Quintus (Saint-Émilion, issu de l’agrégation des châteaux L’Arrosée et Tertre-Daugay) est également propriétaire d’un bel immeuble dans la confortable avenue Franklin-Roosevelt. Là, le prince Robert de Luxembourg, à la tête de l’ensemble a décidé de créer un bel et bon restaurant de haut de gamme. Et c’est notre dégustateur Antoine Petrus (ex-Lasserre) qui devient le directeur de la restauration et chef sommelier en binôme avec un chef renommé, Christophe Pelé. Ouverture prévue cet automne. Nous lui souhaitons tout le succès possible en espérant vivement qu’il continuera à assurer les dégustations du guide B+D au côté de Michel bettane.

Fantaisie poétique

Après avoir ouvert sa saison œnotouristique au son du jazz lors de la 23e édition du « Printemps des Châteaux » qui s’est tenue fin mars en Médoc, le château Loudenne (Saint-Yzans-de-Médoc) accueillera ce soir un concert de musique classique. Au programme de cette soirée « Au bord de l’eau », qui s’inscrit dans le cadre du 19e Festival de musique de chambre de l’Académie internationale de musique Hourtin Médoc fondée en 1996, des œuvres de Bridge, Saint-Saëns, Spohr et Mozart. On en lira plus ici sur les musiciens présents, notamment le violoniste Alexandre Brussilovsky (le programme complet du festival est ). Et on pourra retrouver l’intégralité des rendez-vous culturels prévus au château en cliquant ici.

Capture d’écran 2015-04-20 à 15.41.48

L'album de famille de Champagne Devaux


L’album de famille vous ouvre les portes et la mémoire des crus, humbles ou prestigieux.
Nous demandons chaque semaine à un grand producteur de nous ouvrir son album de famille
au travers de cinq souvenirs emblématiques de sa propriété.

Baladez-vous sur les images, qui seront dévoilées quotidiennement, et découvrez l’histoire du domaine.


[hsmap name= »devaux »]


Comte Liger Belair, Vosne-romanée les-suchots 2006


 

Vosne-romanée les-suchots 2006

LE VIN : Nez d’églantine, attaque suave, tanin tendre et caressant d’un grand raffinement, belle finale florale et aérienne. Un style irrésistible.

17,5/20

CONTACTER LE PRODUCTEUR

LE DOMAINE : Progressivement, Louis-Michel Liger-Belair installe son domaine au tout premier rang de la Bourgogne. Pour y parvenir, il pratique une des viticultures les plus strictes et disciplinées de la côte. Son fleuron, la-romanée, ressemble d’ailleurs de plus en plus aux autres grandes romanées y compris en matière de prix ! S’il peut y avoir encore un progrès, cela concernera le boisé qui masque parfois en vin jeune la pureté initiale du fruit.

10414098


Les primeurs, stop ou encore ?

L’information continue et récurrente favorise l’éclosion de ce qu’on appelle dans la presse des « marronniers », à savoir des sujets ou des débats sur le même thème qui reviennent à intervalles réguliers. La ou les semaines de dégustation des vins du millésime nouveau à Bordeaux, mis en vente dans la foulée, donnent naissance à d’interminables affrontements en des joutes parfois peu civilisées où des pourfendeurs attitrés, par idéologie ou par jalousie, des vins de cette région, des bloggeurs auto proclamés « nouvelle vague » de la critique, des critiques auto proclamés de l’ancienne vague (j’en fait évidemment partie), des observateurs précis et bien informés, d’autres imprécis et très mal informés, mais suiveurs de mode et, bien sûr, tout le petit cortège des « haineux et malfaisants », sous-espèce incontournable du genre humain. Mais, bien entendu, comme pour tout fait de culture, d’économie ou de société, il n’est jamais inutile de donner une information juste et de se poser les questions nécessaires à défaut d’apporter des réponses définitives. Ce que vient de faire parfaitement Jacques Dupont dans Le Point. Je ne vois rien à ajouter de plus pertinent à ce qui est un constat lucide et clairement énoncé. Mais je ne peux pas, on le comprendra facilement, laisser sans réponse quelques lieux communs issus de ces débats, relevant parfois du soupçon et donc acceptables, voire estimables et d’autres plus proches de la médisance, voire de la calomnie, qui comme on sait trouvent un espace complaisant sur le Net, le législateur étant dépassé par la chose.

Première interrogation, parfaitement utile et estimable, la vente de vins en primeur est-elle morale ?

Réponse évidente, non. Elle relève de l’esprit de spéculation, à la limite acceptable chez des professionnels, dans un univers libéral de libre-échange et où la notion de profit fait partie de la règle du jeu. Mais totalement inacceptable chez le particulier qui, qu’il le veuille ou non, en ait conscience ou non, se transforme par l’achat primeur en petit spéculateur. Or, la spéculation par définition entraîne un double mouvement à la hausse ou à la baisse. Avec des gagnants ou des perdants. Faire croire qu’on est toujours gagnant est une tromperie, croire qu’on le sera toujours un signe de naïveté pour ne pas dire d’insuffisance intellectuelle. Il m’est donc impossible d’éprouver la moindre sympathie pour les pleureurs qui se lamentent de ne plus pouvoir faire de bonnes affaires ou pour ceux qui les défendent en jouant les vierges effarouchées devant la folie du marché. Ou plus diffamatoire encore devant ce qu’ils définissent comme la « complaisance » des informateurs non marchands, qui eux ne spéculent pas ou s’ils l’ont fait à titre personnel ne cherchent pas d’autres coupables que leur propre idiotie.

Les jugements des informateurs, marchands ou non marchands, sur des vins primeurs peuvent-ils être vraiment pertinents ?

Autre question légitime et inévitable, mais où les réponses sont par la nature même du sujet abordé, peu évidentes et en tout cas jamais « objectives ». Ma réponse sera donc forcément subjective, même si elle repose sur plus de trente ans et trente millésimes de pratique. Je le ferai en trois temps.
– Aucun expert ne peut garantir que le vin qui sera en bouteille et réellement livré dans le commerce corresponde à 100 % à l’échantillon dégusté en primeur et donc au jugement et / ou à la note livrés en temps réel sur cet échantillon. Le producteur perfectionniste dispose toujours d’un à deux ans de plus pour affiner son produit, le petit malin pourra toujours rallonger la sauce si le succès l’y invite, le manipulateur d’opinion sait parfaitement maquiller son vin pour plaire immédiatement. Tout critique lucide et honnête entoure de précautions préalables ses notes et commentaires et aucun consommateur ne peut ignorer ces précautions à moins d’user de la mauvaise foi la plus infantile.

– Très peu d’experts sont capables de porter un jugement utile et crédible sur ces échantillons, même accompagné des précautions d’usage. Ce type de jugement est extrêmement délicat et complexe à produire et très rares sont ceux qui ont la formation pour ce faire. Juger un vin à un stade aussi précoce suppose d’avoir assisté ou participé au préalable à de nombreuses vinifications, pour comprendre le cheminement du jus initial du raisin jusqu’au vin et l’avoir suivi jour par jour en vinification, mois par mois en élevage et participé à de nombreuses dégustations d’assemblage pour ressentir, puis évaluer la construction progressive de la saveur et de la forme, tout comme la révélation du caractère du millésime et de l’origine. Cela rend aussi plus lucide sur l’évolution constante des échantillons après les premiers mois d’élevage, selon les caprices de la pression barométrique, la fraîcheur de l’échantillon, sa température de service, la forme du verre, le volume du vin dans le verre, le temps consacré à suivre l’évolution du vin dans le verre, etc. Un expert bien formé ne peut qu’être navré des comptes rendus qui seront fait à partir d’une seule dégustation. Pour ma part, j’ai toujours voulu participer à des dégustations collectives où les journalistes présents dégustent les mêmes échantillons, ce qui limite la production d’un échantillon élaboré pour séduire le palais d’un seul expert, autre mythe sur lequel je reviendrai. Ce qui me permet aussi de juger de la compétence de ceux qui ont dégusté les mêmes échantillons. Mais évidemment, je tiens compte de bien d’autres dégustations, hélas pas pour tous les vins, on le comprendra facilement vu leur nombre et, surtout, je ne livre jamais une note au public avant d’avoir tout dégusté et longtemps ressassé mes impressions, puisque chaque note rend prisonnier le vin d’une hiérarchie de préférences qui ne peut pas se construire dans l’instantané. Voir des notes publiées une journée après la dégustation, parfois envoyées même cinq minutes après, miracle du wifi, pour être le premier au monde ou dans le canton à donner un avis, m’a toujours semblé surréaliste.

– Même dans le cas du tricheur qui maquille son échantillon, il n’est pas sûr qu’il en retire tout le profit espéré. Il est tout simplement très difficile non seulement d’être sûr de son coup, mais aussi de maintenir tout au long de l’élevage et après la mise en bouteille les petits lots adaptés au supposé goût individuel des prescripteurs. L’erreur de manipulation est toujours possible et, de toute façon, les vraies bouteilles existent, les dégustateurs ne sont pas toujours oublieux et rien ne se démode aussi vite qu’une mode. Vraiment, je n’imagine pas plus d’un producteur sur cent pour tricher ouvertement avec tous les risques que cela comporte. L’immense majorité d’entre eux cherche naturellement à présenter au monde un bébé souriant. Je me souviens certes d’un producteur de Saint-Émilion assez stupide pour être fier de montrer en primeur des échantillons indégustables sous prétexte qu’ils étaient comme ils étaient. Il a ruiné la réputation de son cru et s’est vu contraindre de le vendre.
Ce qui se produit dans pratiquement tous les cas est la chose suivante. Soit l’assemblage global, du premier comme du second vin n’est pas encore décidé, ce qui est très courant dans les châteaux de la Rive droite et le producteur bricole à partir des barriques qui se dégustent le mieux un échantillon aussi représentatif que possible de ce qu’il imagine depuis la vendange être le produit qu’il souhaite. Soit l’assemblage global est pratiquement décidé, mais un ou plusieurs petits lots donnent lieu à des hésitations ou ne s’intègrent pas encore parfaitement bien à l’ensemble, sans parler des quelques gouttes de vin de presse non encore ajoutées. On comprendra qu’ils ne feront pas partie de l’échantillon présenté. Soit enfin l’assemblage définitif est fait, mais il n’est pas question de prélever un centilitre sur chaque barrique. Le producteur choisira avec son équipe technique les barriques où le vin se présente le mieux en tâchant de conserver une proportion représentative de toutes les origines et de tous les âges de bois. Aucun dégustateur ne peut savoir à l’avance et encore moins quand il déguste à l’aveugle à quel cas de figure appartient l’échantillon. Mais combien se soucient même du principe et se posent la moindre question quand l’échantillon ne leur plaît pas ?

Dans ces conditions faut-il que les journalistes boycottent ces dégustations ?

On nous le réclame souvent et pas toujours de la façon la plus aimable dans certains cercles d’amateurs assez hostiles à l’univers des vins de Bordeaux. Je répondrai ici sans la moindre hésitation, ce n’est pas notre rôle et encore moins notre devoir. Nous sommes des interfaces, c’est-à-dire des témoins de faits dont nous ne pouvons ni ne devons en aucune façon refuser l’existence pour les livrer au public et, si nous avons une fonction critique, pour les commenter. Y compris en en dénonçant si nécessaire l’immoralité ou l’injustice. L’acte du boycott relève du public ou du politique, non du journaliste. Le journaliste d’ailleurs fait aussi partie du public et il lui est tout à fait loisible en tant qu’amateur de refuser l’achat en primeur. Il faut être assez perverti par le consumérisme pour considérer que le journaliste doit être à la botte d’une fraction militante de ses lecteurs. Ceux qui s’auto proclament chevaliers de l’éthique pourraient commencer par avoir une petite idée du sens du mot.

Qu’est-ce qu’on fait ce week-end ?

D’année en année, le succès ne se dément pas et la sixième édition du Marché aux vins de Cairanne attend son public – environ 3 000 visiteurs – avec un programme chargé d’un grand nombre de dégustations à thème, animations œnologiques et gastronomiques et tirages de tombola avec pour lots des bouteilles de vins. Les vignerons de Cairanne, mais aussi d’AOC voisines comme rasteau, gigondas, châteauneuf-du-pape, vacqueyras, beaumes-de-venise, lirac ou encore tavel, présenteront leur production à la dégustation et à la vente samedi de 10 à 19 h et dimanche, de 10 h à 18 h. Huîtres, charcuterie, fromages, les produits du terroir « élaborés par des artisans et agriculteurs de talent qui s’inscrivent dans la philosophie » de ces appellations seront également de la partie. Un concours d’initiation sensorielle sera organisé à l’intention des plus jeunes, ainsi que des balades en calèche. Entrée : 5 € avec un verre de dégustation.

La liste des exposants est , pour les inscriptions aux ateliers, c’est par ici.


SalonCosnesurLoire
Le Rotary Club de Cosne-Sancerre, qui réunit trente-cinq membres issus de toutes professions, organise ce week-end à Cosne-sur-Loire la 5e édition de sa foire aux vins de France. Les bénéfices de cet événement servent à financer les différentes actions humanitaires menées chaque année au niveau local (transport des handicapés, bibliothèque sonore, dons à la recherche, réveillon des oubliés de Noël) aussi bien que mondial (éradication de la polio, soutien aux orphelins d’Ukraine). Une vingtaine de vignerons venus de différentes régions viticoles seront présents sur les bords de Loire de 10 h à 19 h, ainsi que des stands de produits du terroir. Entrée avec verre de dégustation gravé : 3 € (remboursée dès six bouteilles achetées). Plus d’informations auprès du Rotary Club Cosne-Sancerre, cliquer .


dalmeran
Aux Baux-de-Provence, la serre du domaine viticole et oléicole Dalmeran accueillera toute la journée de samedi une dégustation en deux actes, le premier à 10 h 30, le second à 14 h 30, qui portera sur les vins de douze vigneronnes de l’association « Femmes Vignes Rhône » créée il y a un an (en lire plus ici à ce propos) travaillant dans différentes appellations, du nord du vignoble du Rhône jusqu’à la Méditerranée en passant par la Provence. Le détail du programme de la quatrième édition de cette printanière journée qui ouvre la saison œnotouristique du château est à découvrir , tout comme la liste des domaines participants.

Renseignements et réservation au 04 90 49 04 04.


MontpeyrouxCaves
Montpeyroux fait partie des 32 communes (et 2 000 hectares de vignes, et 5 caves coopératives, et 60 caves particulières) de l’aire de production officielle des vins rouges de la toute nouvelle AOC terrasses-du-larzac (nous vous en avions parlé ici). Ce dimanche, ce village également producteur de vins blancs et rosés (AOC languedoc-montpeyroux) ouvrira les portes de ses caves au public de 10 h à 18 h. Plus d’infos sur le site de l’événement, où la version interactive de l’affiche ci-dessus permet de se renseigner sur les 21 domaines participant à cette 11e édition (cliquer sur les grains de raisin) ainsi que sur les différentes animations, balades ou dégustations. On peut télécharger le plan du village .


lesvineales2015
Le salon des vins issus de différents terroirs français organisé par les élèves du lycée viticole de Beaune (1e année de BTS Technico-commercial) se tiendra samedi de 17 h 30 à 21 h3 0 et dimanche de 10 h à 18 h. « Mise en situation professionnelle concrète » des étudiants – futurs viticulteurs, maîtres de chai technico-commerciaux, etc. – et occasion de profiter de l’expérience de leurs aînés, « Les Vinéales » n’en sont pas moins un véritable rendez-vous pour les amateurs de vin, mais aussi de culture et de gastronomie. A l’occasion de cette édition anniversaire, trente domaines seront présents sous les Halles, voir la liste ci-dessous. Entrée : 6 euros, avec verre de dégustation sérigraphié.

©Vineales-domaines

Les jolis ponts de mai

Le good buzz chassant le bad buzz, le petit-mais-grand hôtel ouvert par Bernard Magrez au cœur de Bordeaux a rempli ses promesses trois mois après son ouverture avec l’obtention de cinq étoiles. « Haut-lieu du savoir-faire français » doté d’un style architectural classique de la fin du XIXe siècle, La Grande Maison « abrite en son jardin un olivier, Pline l’Ancien, vieux de deux mille ans, (…) gardien de la sagesse dans ce temple du luxe. » Décorées par l’architecte d’intérieur Frédérique Fournier, meubles d’époque et murs tapissés de soie naturelle brodée, les six chambres de cette ancienne maison de maître font à l’amateur de belles propositions pour les longs week-ends à venir (uniquement en réservant via son site internet). Deux nuits en chambre prestige avec petits-déjeuners et dîner au restaurant gastronomique Joël Robuchon, qui occupe deux salons de la maison, voilà une « Echappée belle » (1 290 €) qui prévoit aussi une visite à deux de l’Institut culturel Bernard Magrez situé juste en face (le découvrir ici). En chambre classique (890 €) ou prestige (1 090 €), l’offre « Escapade Art et Vin » porte également sur deux nuits avec petit-déjeuner et inclut une visite du grand cru classé Château Pape Clément. Informations, réservations, c’est ici.

L'Ourcine


[col width= »four »]

Menus

26€ (au déjeuner) et 34€ (dîner)

Accueil : jusqu’à 22h30. Air conditionné.
Fermé le dimanche et le lundi. Fermé 3 semaines en Août.

92, rue Broca – 75013
Métro : Les Gobelins
01 47 07 13 65
Sylvain Danière
[/col]

[col width= »six »]

Après onze mois de fermeture pour remettre d’aplomb le vieil immeuble qui l’héberge, réouverture de cette affaire, toujours sous la houlette de Sylvain Danière, ancien Camdeborde’s boy. « Cuisine de cuisinier, vins de vignerons » : la devise en lettres blanches sur la vitrine est toujours d’actualité. Les assiettes, complexes, mêlent saveurs aiguisées (radis noir et émulsion de gingembre face au saumon) et textures (braisage, confit, velouté, plancha, marinade, rôti…) de façon harmonieuse. En saison, carte de gibier conséquente (avec suppléments). Très bon pain de Poujauran. Service attentif. Bonne carte de vins.

À LA CARTE menu 34€ :

  • Terrine de campagne façon l’Ourcine, foie gras et pistache
  • Coques bretonnes poêlées minute, échalotes et persil plat

 

  • Joues de porcelets braisées, lentilles vertes du Puy cuisinées au jus
  • Jambonette de pintade confite, foie gras de canard poêlé, gratin de topinambour

 

  • Saint-jacques bretonnes rôties au beurre persillé, endives meunières

 

  • Bonbons croustillants de dattes medjoul, marmelade d’orange, fromage blanc
  • Quenelle crémeuse de chocolat guanaja, crème anglaise à la vanille
  • Riz au lait de coco servie dans sa tuile craquante, gelée de piment d’Espelette

 

Notre sélection

  • Vin-de-pays-de-vaucluse 2007, Domaine des Tours 22€
  • Bergerac La Gloire de mon Père 2007, Luc de Conti 29€
  • Côtes-du-rhône La Vieille Julienne Lieu-dit Clavin 2009 28€

RÉSERVER[/col]


DÉCOUVREZ LA SÉLECTION LEBEY

LOGO-LEBEY

 

Champagne De Castelnau,brut, rosé, millésimé, médaillé.

Cinq médailles d’or et quinze d’argent, c’est la récolte effectuée récemment dans les concours nationaux et internationaux par les champagnes de la marque acquise en 2003 par la Coopérative régionale des vins de Champagne (CRVC). A Londres, lors de la 4e édition des « Champagne Masters » organisés par le magazine The Drinks Business et réservés aux marques de Champagne vendues en Grande-Bretagne, le Blanc de Blanc 2002 et le Brut millésimée 2002 de Champagne de Castelnau ont tous deux été récompensés par une médaille d’argent. A l’automne dernier, la première édition des « Champagne & Sparkling Wine World Championships », compétition distinguant selon son créateur, le journaliste et critique Tom Stevenson, « les meilleurs champagnes et vins effervescents du monde » parmi une sélection de vins iconiques, De Castelnau a reçu une médaille d’or (World Champion Vintage pour le champagne Blanc de Blancs 2002) et deux médailles d’argent pour ses bruts Millésimé 2002 et Réserve.

Le Brut Réserve a également été décoré par de l’argent en Allemagne lors du Concours des meilleurs vins et spiritueux français. Aux Vinalies Internationales, c’est l’année 2004 qui a été honorée via deux médailles d’argent pour les champagnes De Castelnau Brut Millésimé 2004 et Blanc de Blancs 2004, tout juste mis en vente. Enfin, la marque a également reçu de belles récompenses à l’occasion du concours Mundus Vini (trois médailles d’or pour les champagnes Brut Millésimé 2003, Blanc de Blancs 2003 et Brut Rosé, une autre d’argent pour le Brut Réserve) et lors de la 22 e édition du concours Chardonnay du monde (médailles d’argent pour les champagnes Blanc de Blancs 2003 et Blanc de Blancs 2004). Une pluie de compliments qui doit réjouir les équipes de la maison rémoise, et notamment sa chef de cave, Elisabeth Sarcelet, qui a pris ses fonctions il y a un peu plus d’un an maintenant, nous vous en avions parlé .

Maladies du bois,une parcelle pour laboratoire

La semaine dernière, 27 000 euros ont été récoltés lors de la vente aux enchères caritative de vins issus des vignes du Clos des Rosières, situées près d’Arbois (Jura) et propriété de l’Académie des sciences. Organisée en partenariat avec les domaines Henri Maire, en charge depuis plus de 70 ans de la vinification de « ces quelques ouvrées » historiques, cette récolte de fonds s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche sur les maladies du bois de la vigne, qui touchent près de 13 % du vignoble français et sont un « objet de préoccupations grandissantes pour la filière viti-vinicole en France et dans le monde » depuis une vingtaine d’années.

« Lieu crucial pour les recherches de Louis Pasteur sur les fermentations, avec la célèbre expérience sur l’origine des ferments qui lui valut le titre de “père” de l’œnologie moderne », le clos de la fondation « Maison de Louis Pasteur » est depuis 2012 au cœur d’un programme de recherche qui a nécessité la replantation totale de ses 47 ares. Après une cartographie des cépages présents et une analyse de l’état sanitaire de la parcelle, les 2 500 ceps de vigne, appartenant à huit cépages différents, ont été arrachés « afin de créer le premier site pilote mondial d’étude des maladies du bois de la vigne. » Animé par un groupe de recherche national coordonné par Patrice Rey (INRA/Bordeaux Sciences Agro), ce « laboratoire de plein air » permettra d’évaluer « les facteurs déclenchant les maladies du bois » et de comparer le microbiome, microflore colonisant le bois de la vigne, des cépages sains et des cépages malades, « à la recherche d’un éventuel effet protecteur. »

Lors de la soirée parrainée par la comédienne Mélanie Doutey, Michel Caboche (membre de l’Académie des sciences) et Jean-Robert Pitte (membre de l’Académie des sciences morales et politiques), 150 bouteilles dont les étiquettes avaient été signées de la main de personnalités issues de différents univers, Alexandra Lamy, Bernard Pivot, Béatrice Cointreau ou encore Louis-Albert de Broglie, ont été dispersées par la maison Drouot. Propriétaire des domaines Henri Maire (et d’autres vignobles en Bourgogne et Beaujolais) et partenaire de ce programme de recherche, la famille Boisset a joué le jeu des enchères. Le montant de ses acquisitions représente plus d’un tiers du résultat de cette vente.