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Champy


RIDERS IN THE STORM
Impressions de voyages, de rencontres, de dégustations


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Fort comme un grec

Dimitri Bazas fait partie, avec son aîné Kyriakos Kynigopoulos, de cette grec connection qui a révolutionnée l’œnologie en Bourgogne dans les années 90 et 2000. Dimitri a quitté le conseil au tournant du millénaire en 2000 pour devenir le vinificateur d’une petite maison beaunoise, Champy. Il partage aujourd’hui cette tâche avec une autre mission, plus nouvelle et certainement plus risquée pour lui, celle de directeur général de la maison. S’il connait parfaitement les responsabilités qui lui incombent, il les assume en gardant le sens de l’humour et sans raconter à ses interlocuteurs des fariboles. Même si, comme toute bonne maison,[/col][col width= »six »] Champy propose son lot de premiers et grands crus de la Côte de Nuits (d’ailleurs d’un niveau très honorable), c’est surtout pour ses vins de la Côte de Beaune qu’il faut suivre la maison, et en particulier ceux du secteur d’Aloxe et de Pernand depuis qu’elle a racheté le Domaine Laleure Piot dont les vins sont toujours vinifiés à part. Mais je trouve que le talent de Dimitri s’exprime particulièrement bien sur des cuvées pas toujours réussies par ses confrères, les bourgognes génériques. En blanc comme en rouge, ces pinots et chardonnay sont allègres, gourmands, fruités et complets. Pas chers, bons et réjouissants, bref, tout ce qu’on a envie de trouver à la carte d’un bon restaurant ![/col]


Le Cassenoix


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Menus

26€ (au déjeuner) et 33€ (au dîner)

Accueil : jusqu’à 22h30. Terrasse.
Fermé le samedi et le dimanche. Fermé en Août.

56, rue de la Fédération – 75015
Métro : Bir-Hakeim ou Dupleix
01 45 66 09 01
www.le-cassenoix.fr
Pierre-Olivier Lenormand

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Pas très loin de la tour Eiffel, un bistrot qui ne cherche pas à racoler le touriste mais défend avec bonheur un art de vivre bien de chez nous. Rien de surprenant, le chef Pierre-Olivier Lenormand a fait ses classes à la Régalade et sait jouer de l’ardoise quotidienne pour mettre en valeur les produits de saison. Ses assiettes, toutes bien ficelées, ont de la verve comme aussi la carte des vins qui est restée plutôt abordable.

À LA CARTE, menu à 33€ :

  • Foie gras rôti servi froid, réduction d’un vin chaud (sup. 4€)
  • Soupe de panais, crème noisette et saucisse de Morteau
  • Maquereaux marinés juste saisis, poireaux et betteraves sur salade

 

  • Carré d’agneau, spaetzles aux petits lardons (sup. 5 €)
  • Joue de bœuf fondante, carottes cuisinées au romarin, céleri cuit à la boulangère

 

  • Pavé de merlu rôti, mousseline de potimarron et chou-fleur poêlé, jus aux câpres
  • Pavé de cabillaud, poêlée de champignons, jus à la truffe (sup. 5€)

 

  • Gâteau mi-cuit au chocolat de Saint-Domingue, glace à la vanille Bourbon maison
  • Île flottante
  • Riz au lait, vanille Bourbon, caramel à la fleur de sel

 

Notre sélection

  • Côtes-du-rhône Réserve 2010, Domaine Perrin (50 cl) 14€
  • Montlouis Brut Tradition, Domaine de la Taille aux Loups (50 cl) 18€
  • Fitou Bel Amant 2010, Château Champ des Sœurs 27€

RÉSERVER[/col]


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Nouvelle ère, nouveaux visages

En 2009, lorsque Michel Laroche et la famille Jeanjean décident de fusionner leurs entités respectives pour donner naissance à AdVini, tous les éléments sont déjà en place pour une transition en douceur. Michel Laroche passe le relai à Thierry Bellicaud, avant de se retirer pour reprendre quelques vignes familiales et lancer un nouveau projet, le domaine d’Henri, toujours sur Chablis (à noter que le nom « Laroche » n’apparaît plus dans cette nouvelle entité, ce qui permet d’éviter toute confusion auprès des marchés). Nommé directeur du groupe Laroche, Thierry Bellicaud met alors en place une nouvelle équipe, en prenant bien soin de laisser à chaque pôle (Chablis, Languedoc) une grande autonomie, avec des équipes dédiées. Et c’est peut-être là l’une des premières décisions visibles pour les observateurs externes à l’entreprise, avec cette équipe mise en place de nouveaux visages sont régulièrement mis en avant.
Désormais, l’entreprise n’est plus incarnée par un seul homme, du moins en extérieur, mais par plusieurs visages : Grégory Viennois pour la direction technique, avec les conseils avisés de Stéphane Derenoncourt, Stéphane Barras pour toute la partie cave, Clément Grison, qui vient d’arriver, pour la gestion du vignoble et Sandrine Audegond, que les fidèles du Grand Tasting connaissent bien…
Aujourd’hui, le groupe s’articule autour de ses deux entités prioritaires, Domaine Laroche à Chablis et Mas La Chevalière dans le Languedoc, les vignobles de l’hémisphère sud n’étant pas considérés comme stratégiques, même si ponctuellement ils peuvent insérer quelques vins en complément dans la gamme. Autour de ces deux nouveaux axes forts, de nouveaux visages expriment la nouvelle ère de cette entreprise. Un travail en équipes, tel est le message.

Légende photo : Thierry Bellicaud (à gauche) et Grégory-Viennois (à droite).

Lire l »intégralité de la saga


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La disparition d’Anne-Claude Leflaive

Anne-Claude Leflaive nous a quittés, à cinquante-neuf ans. Elle faisait partie depuis vingt-cinq ans des grandes figures du vin de Bourgogne, depuis 1990 précisément, date à laquelle elle s’impliqua corps et âme dans la gestion et la destinée du célèbre Domaine Leflaive, fondé par son grand-père Joseph en 1905 à Puligny-Montrachet. Mais c’est aussi son engagement dans la viticulture biodynamique – le domaine le plus fameux avec le Domaine Leroy à avoir choisi le plus tôt cette méthode et cette philosophie – qui en a fait une voix écoutée dans le monde entier. Son exigence et sa passion se retrouvaient dans les merveilleux vins du domaine, il est vrai extraordinairement bien pourvu en grands blancs (quatre grands crus et cinq premiers crus) exprimant tous et jusqu’au simple bourgogne, la singularité de leur terroir avec un caractère vibrant et intense à nul autre pareil. Mais ses cuvées définissaient tout autant la personnalité et le charisme d’Anne-Claude qui, tout au long de sa vie, aura recherché, comme elle le disait, la définition « holistique » du vin, c’est-à-dire à comprendre et intégrer toutes les dimensions, techniques, agronomiques, climatiques, culturelles, philosophiques et même cosmiques du vin. Cette quête lie tous les amoureux du vin : l’apport d’Anne-Claude Leflaive nous est précieux et restera longtemps très actuel.
A sa famille, à ses proches, à l’équipe du Domaine Leflaive, nous présentons nos plus sincères condoléances.

La photo d’Anne-Claude Leflaive vient du site HarperWells.com

L'album de famille de Champagne Drappier


L’album de famille vous ouvre les portes et la mémoire des crus, humbles ou prestigieux.
Nous demandons chaque semaine à un grand producteur de nous ouvrir son album de famille
au travers de cinq souvenirs emblématiques de sa propriété.

Baladez-vous sur les images, qui seront dévoilées quotidiennement, et découvrez l’histoire du Château.


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Cocaïne et cannabis, pauillac et pomerol

On devrait se réjouir des beaux succès, applaudir la performance d’un Guillaume Pouthier avec son premier carmes-haut-brion 2014, par exemple et parmi d’autres réussites. On pourrait se raconter nos plus belles agapes, nos bouteilles de rêve, ce risotto pascal à la napolitaine accompagné d’un clos-des-fées blanc 2011, autre exemple et merci, ma chérie. Non, comme ce bonheur facile est toujours en danger, c’est du constat d’un échec très grave qu’il me faut vous entretenir et qui commence à m’emmerder. En parler, je veux dire.
Les chiffres sont sortis. La consommation de cannabis, de cocaïne et d’héroïne est en progression sensible. Mais, dites-moi, on n’a pas une bande de nuls grassement subventionnée pour s’occuper de ça ? Oui, je parle des prohibitionnistes de l’ANPAA. Un budget de 80 millions d’euros par an alloués par le Ministère de la santé. Une sorte de délégation de compétence à une association dont l’historique nous enseigne qu’elle ne sert à rien ni à personne pour 80 plaques par an. Ça fait mal à mes impôts. Et aux vôtres aussi, je vous signale…lire la suite sur le blog bonvivant

La Bourgogne,de Lille à Bordeaux

Dans le droit fil d’une stratégie qui a fait de la formation, en France et ailleurs dans le monde, un élément majeur, le Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) organise cette année pour la première fois des ateliers qui se tiendront d’avril à juillet à Lille (le 27 avril), Lyon (18 mai), Strasbourg (1er juin), Rennes (22 juin) et Bordeaux (6 juillet). Conçues pour les professionnesl, sommeliers et cavistes, souhaitant approfondir leur connaissance des vins et du vignoble de Bourgogne, ces dégustations seront animées par Fabrice Sommier, meilleur ouvrier de France 2007 et chef sommelier chez Georges Blanc, nommé sommelier de l’année 2015 par le guide Gault & Millau.

Analyse des arômes, principaux profils des vins, différences de style, expressions particulières de tel ou tel climat et multitude d’accords mets-vins seront au programme de ces « voyages sensoriels » d’une journée autour de quinze vins de Bourgogne, pour la moitié issus de la « cave de prestige » du BIVB (sélection réalisée chaque année selon des critères très stricts et représentant toutes les appellations de Bourgogne fin d’assurer la mission de représentation et de pédagogie de l’interprofession). Gratuites, ces sessions sont parrainées par Chef & Sommelier Formation et homologuées par l’Ecole des Vins de Bourgogne. Renseignements et inscription (nombre de places limité) sur l’espace professionnel du site du BIVB, cliquer .

La photo ci-dessus est signée Dominique Bruillot.

La biodynamie approfondie

Avis aux amateurs de formations de pointe, il reste quelques places disponibles pour assister au stage « Viticulture bio-dynamique : raisonnements et pratiques » détaillé ci-dessous qui sera dispensé à l’Ecole du vin et des terroirs de Puligny-Montrachet par Dominique Massenot les 14 et 15 avril prochains (280 euros, repas compris). Aucune connaissance particulière, ni prérequis technique ne sont nécessaires pour cette session ouverte à tous, professionnels ou non.

Toutes aussi pointues sont les rencontres organisées cette année par l’école autour des grands crus de Bourgogne. Lors de ces journées conçues pour les grands amateurs, qui se tiennent chez les membres fondateurs de cette association à but non lucratif proposant un regard différent sur la vigne et la pédagogie (en lire plus ici), il sera question « de géologie, de pratiques viticoles, d’architecture et de dégustation. ». Prochaines dates, le 29 mai à Beaune, le 3 juillet à Meursault et le 16 octobre à Vosne-Romanée. Renseignements et inscription ici.

« Viticulture bio-dynamique : raisonnements et pratiques »

Première journée : Les éléments du raisonnement de la biodynamie

La conception des règnes de la nature.

Les influences cosmiques et la vie terrestre.

Les influences géologiques et la vie terrestre.

Les processus de croissance et de reproduction.

La gestion de la fumure : composts et préparations biodynamiques.

La gestion des adventices, parasites et maladies.

Les relations et les équilibres dans les écosystèmes.

Les incidences de la ration alimentaire chez l’animal et l’homme.



Seconde journée : Les modalités de mise en oeuvre de la biodynamie

Utilisation des préparations biodynamiques pour les cultures.

Utilisation des préparations biodynamiques pour les composts.

Raisonnement de la fertilisation et du travail du sol.

Raisonnement de la protection phytosanitaire.

Eléments d’astronomie pour comprendre les rythmes lunaires et cosmiques.

Utilisation des rythmes lunaires et cosmiques pour les dates d’intervention.

Les dernières impressions de Michel Bettane à Pauillac et Saint-Estèphe

Ample confirmation de la réussite particulière des secteurs Pauillac et Saint-Estèphe dans le millésime 2014 ce dernier matin. Montrose exceptionnel, calon-ségur enthousiasmant de fraîcheur et de finesse, tronquoy-lalande complet, meyney merveilleusement harmonieux, haut-marbuzet d’une distinction qui va surprendre et charmer, latour impérial… Ils sont tous au sommet du millésime. Maintenant que toutes les dégustations sont achevées, il faut tout remettre en perspective. Mais diable comment diable font ceux qui donnent dans l’instant qui suit la dégustation de 3 centilitres d’un vin changeant une note universelle et définitive ? C’est un mystère.


Qu'est-ce qu'on fait ce week-end ?

Jusqu’à sa fusion avec Saint-Emilion au sortir de la Révolution, Saint-Martin de Mazerat était une paroisse indépendante. Classée au titre des Monuments historiques en 1920, son église romane, dont la construction a été initiée à la fin du XIe siècle, a bénéficié en 1984 d’une restauration portant sur les couvertures de la nef, de l’abside et du porche ouest. En 2013, le clocher détruit par les aléas de l’Histoire au cours du XVIe siècle a également été restauré, à l’identique.

Il ne restait plus qu’à remettre en état le beffroi et à électrifier la cloche, datée de 1843, ce à quoi se sont employés trois familles riveraines de ce bâtiment cerné de vignobles depuis des siècles. Sophie Reiffers (Clos Saint Martin), la famille Duffau Lagarosse (Château Beauséjour Héritiers Duffau Lagarosse) et la famille Bécot (Château Beau-Séjour Bécot) ont financé ensemble ces travaux et la cloche, bénie en novembre dernier, rythme à nouveau la vie des vignerons à l’entour.

©ChateaudeManissySi ce week-end pascal est une bonne occasion de raconter l’histoire d’une cloche, n’oublions pas les œufs, autour desquels différents châteaux accueilleront le public. Dans le Rhône, à Tavel, Château de Manissy propose une mystérieuse « chasse à l’œuf doré » et une dégustation de vins et chocolat (5 euros par personne). Visite du domaine, déjeuner, balade commentée et dégustation « vin & chocolat » auront lieu demain dans le Var au Château de Saint-Martin (45 euros la journée pour les adultes, 20 euros pour les enfants). Comme à son habitude, Château Soutard, grand cru classé de Saint-Emilion, organise dimanche une chasse aux œufs dans son parc, précédée d’un brunch sur réservation.

santenay
En Bourgogne, le château de Santenay organise pendant trois jours (lundi compris) un week-end Portes ouvertes aux accents gourmands où il sera plutôt question de truffes. La 23e édition du Marché aux vins de Givry ouvre aujourd’hui. Dix-huit domaines producteurs de givry et givry 1er cru, couvrant l’essentiel des climats de l’appellation, seront présents sous la halle ce week-end (entrée + verre de dégustation, 5 euros). On termine avec la 24e édition du salon des vins des hospices de Tonnerre. « Les Vinées Tonnerroises » accueilleront une soixantaine d’appellations samedi et dimanche de 10 h à 19 h. Balades œnologiques, produits du terroir, intronisations, promenades en calèche sont au programme.

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