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Avis de coup de vent sur l'ami Robuchon

Et voilà notre cher Joël Robuchon pris dans une mini-tourmente dont le moins qu’on puisse en dire est qu’elle a été savamment montée en mayonnaise.
De quoi s’agit-il ?
Au bout de deux jours de travail, un employé de cuisine de La Grande Maison à Bordeaux (voir ici) claque la porte et se répand en témoignages sur les mauvais traitements dont il aurait été la victime. Intéressant de constater qu’il se trouve aussitôt un journaliste pour s’emparer du sujet et du buzz qui l’accompagne. Buzz jusqu’ici assez court, s’agissant de petits sites spécialisés dans la gastronomie et avides de scandales, histoire de booster les stats. Mais buzz quand même, puisqu’un sujet sans buzz (prononcer bezz) est un sujet mort….lire la suite sur le blog bonvivant

L'album de famille de Chanson Père & Fils


L’album de famille vous ouvre les portes et la mémoire des crus, humbles ou prestigieux.
Nous demandons chaque semaine à un grand producteur de nous ouvrir son album de famille au travers de cinq souvenirs emblématiques de sa propriété.

Baladez-vous sur les images, qui seront dévoilées quotidiennement, et découvrez l’histoire du château.


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Le décès de Colette Faller

Une grande dame du vin nous a quittés dans sa 87e année. Colette Faller, jeune et dynamique, Alsacienne d’origine, Parisienne d’éducation et de goût, avait repris en 1979 la direction du domaine viticole de son mari Théo, forte figure de la viticulture et de la politique locale. Avec sa fille aînée Catherine, bientôt rejointe par sa cadette Laurence, elles vont porter les vins à un niveau de qualité et de notoriété mondiale qui ont fait honneur à l’Alsace. Dans les années 1990, c’était un rare bonheur pour tous les amoureux du vin de frapper à la porte du domaine et de partager la joie de vivre de ses propriétaires et la finesse insurpassable de leurs produits. Dans les dernières années, hélas, après un grave accident de voiture qui l’avait lourdement handicapée, Colette avait eu le malheur de voir sa brillante fille Laurence quitter un temps le domaine, puis disparaître après son retour, bien trop jeune, affaiblie par une très triste dépression. C’est à Catherine, seule pilote désormais de ce grand navire consacré à la gloire des terroirs de Kaysersberg et Kientzheim, aidée de son fils Théo et nous l’espérons vite, très vite, de son second fils de retour du Brésil, de continuer à régaler les gourmets du monde entier.

Photo : D.R.

Dégustation, la tournée des grandes écoles

C’est Paris qui a ouvert le bal du concours inter-grandes écoles Pol Roger qui départage les étudiants depuis 2003 sur leurs aptitudes à déguster et identifier un vin à l’aveugle, mais aussi à exprimer les émotions qu’ils ressentent lors de sa dégustation. Fin janvier, au restaurant Le Théâtre à Epernay, six vins blancs et six vins rouges ont été présentés aux équipes de trois dégustateurs représentant AgroParis Tech, l’Ecole Polytechnique, l’ENSTA Paris Tech, l’ESCP Europe, l’ESTP Paris et l’université Paris-Dauphine. Une semaine plus tard au même endroit, ce sont les étudiants de l’Ecole Centrale Paris, de l’Ecole Normale Supérieure, de l’ESSEC, d’HEC, des Mines ParisTech et de Sciences-Po qui ont entrepris de reconnaître les cépages, le pays d’origine, la région, l’appellation et le millésime des vins dégustés.

Ces deux premières sessions de 2015 ont été remportées par le trio 100 % féminin de Dauphine (Camille Compas, Guillemette de Courtivron et Sophie Vortemann) et par l’équipe mixte de Normale Sup’ (Adrien Dubrasquet, Célia Loriette et Julia Wang). Vendredi dernier, les étudiants-dégustateurs lyonnais entraient dans la compétition. Vendredi prochain, ce sera le tour des grandes écoles de Lille. Les vainqueurs de cette compétition nationale rencontreront les gagnants du britannique Varsity Blind Tasting Match, le concours qui oppose les clubs de vins d’Oxford à ceux de Cambridge, que la maison champenoise Pol Roger sponsorise depuis plus de vingt ans. L’été dernier, les dégustateurs de Sciences-Po Bordeaux, vainqueurs du Concours inter-grandes écoles Pol Roger en 2013 et 2014, ont affronté l’équipe de Cambridge (en lire plus ici).

Vins au départ 


Pour faciliter la vie quotidienne des voyageurs, la SNCF a récemment mis en place des corners dans certaines de ses gares, en partenariat avec Chronopost (en lire plus ici). Après Ermont (Val d’Oise) et Evry (Essonne), le tour est venu pour la gare Saint-Lazare (Paris) de se voir doter d’un de ces « pick-up stores » permettant de faire sept jours sur sept, de 7 h 30 à 21 h, des achats de dernière minute de thé, café, fleurs et vin. Pour ce dernier, c’est l’enseigne créée en 1983 Le Repaire de Bacchus qui a remporté l’appel d’offre. Elle inaugurera donc demain sa troisième ouverture dans le cadre de ce partenariat qui prévoit un réseau étendu à une trentaine de gares d’ici à 2020.

Fondateur de l’enseigne, Dominique Fenouil se félicite de cette présence sur le réseau SNCF, notamment en province. « Nous allons ainsi gagner en notoriété et élargir notre zone de chalandise au-delà de Paris et de la petite couronne. » Jusqu’à six mètres de linéaire selon les emplacements, un plot central et une armoire de service gardant les champagnes au frais, Le Repaire de Bacchus proposera en gare de 50 à 90 références sélectionnées « pour leurs prix très compétitifs et leur accessibilité dans tous les sens du terme. » Le public de ces « pick-up stores » étant très large, c’est-à-dire pas forcément spécialiste, il s’agissait avant tout de lui proposer des valeurs sûres.

Life can be perfect 


Aller observer, depuis un jet privé, une éclipse totale de soleil, c’est la james-bondesque proposition que la Maison de Champagne Bollinger adresse à ses amateurs du monde entier sur les réseaux sociaux en ces temps de Saint-Valentin. Jusqu’au 18 février, trois questions leur sont posées sur l’histoire et l’héritage de la Maison de Champagne (pour y accéder via facebook, cliquer ). Un tirage au sort distinguera parmi les bonnes réponses un unique gagnant qui se verra offrir ce voyage vers la stratosphère en compagnie de Bollinger, le 20 mars 2015.

N.B. : Le titre de cette brève est la signature de Bollinger, que la marque traduit par “Une forme de perfection”.

Les Demoiselles de Larrivet Haut-Brion 2011, riche


 

Les Demoiselles 2011

On aime la complexité et la richesse du nez, aux arômes puissants de fruits noirs confiturés et de cuir, aux notes fumées, la bouche charnue, s’adossant sur des tannins ronds et gras, avec de la suite et de la fraîcheur. Beau vin plein de charme et de potentiel.

15/20

ACHETER

Au cœur de Léognan, la propriété de Philippe Gervoson et son épouse élabore des vins de style moderne, avec des rouges vineux et flatteurs, tandis que le blanc a beaucoup gagné en étoffe et en précision. L’arrivée depuis quelques années déjà de Bruno Lemoine, le vinificateur du fameux Montrose 1990, permet au cru d’affirmer encore plus de personnalité.

passac

Hôtel du Lion d'Or

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Grand Hôtel du Lion d’Or
69 rue Georges Clemenceau
41200 Romorantin-Lanthenay (France)
E-mail : [email protected]
Tél. +33 02 54 94 15 15
Fax : +33 02 54 88 24 87
Ccoordonnées GPS : Long. 01°44’38 » – Lat. 47°21’37 »

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Le moment de bonheur dans une dégustation, c’est l’instant tout en retenue où le nez se penche vers le verre, que les lèvres frémissent, on fait alors tournoyer le vin et on le porte…

J’arrête là cette description, ce qui va suivre mérite que l’on donne du temps au temps. En effet, il s’agit de laisser parler le talent de l’un des chefs les plus astucieux des alliances mets/vins, nous sommes à Romorantin chez Didier Clément loin des alliances réalisées trop souvent à Paris où nombre de chefs talentueux succombent au tout-à-l’ego avec un met techniquement parfait sans véritable alliance avec le cru proposé.
À l’occasion de ces rencontres de la Saint-Vincent (de début Janvier au 15 Février), Didier Clément reçoit dans son Hôtel du Lion d’Or tout ce que la France du vin compte de talents.

Le sancerre Monts Damnés du domaine Dagueneau sort du verre dans sa version 2008 avec des accents de mangue mêlés de fumé et une tension harmonieuse qui lui permet de convoler avec une chair de tourteau à l’orange. On est là dans un accord confortable très œcuménique qui permet de prendre ses marques d’autant qu’un tastou aux truffes croise le chemin de ce sancerre qui trouve alors la percussion idéale. Plus ébouriffant, l’huître spéciale Roumégous, pomme granny et son jus au sauternes et bacon de connivence avec un château-doisy-daene 2010 qui enveloppe et relance le plat ; le vin va naturellement vers une raviole champignon et truffe et sa crème de topinambour et chou vert renversante. Sur les langoustines mi-cuites et son chutney au curry doux, le pouilly-fumé 2002 Astéroïde 2002 du Domaine Didier Dagueneau est d’une pureté sidérale. Arrive ensuite un clos-dubreuil 2008 qui embaume la pièce. Au nez s’expriment des accents de fruits noirs, de poivre et de menthe. La bouche de ce saint-émilion grand-cru offre de l’énergie, du soyeux, de la profondeur et de la fraîcheur. Ce vin très en verve s’empare d’un pigeon farci entre chair et peau et sa sauce lie de vin, betterave et framboise. Le glissement vers le plaisir est total et l’on tend de façon spontanée son verre pour capter les fragrances d’un château-larrivet blanc 2006 accompli et un 2010 profond qui entrent en composition avec un gruyère Etivaz et une duchesse de pommes de terre à l’huile de noisettes truffée.Le second vin de ce pessac-léognan blanc, Les Demoiselles 2011, offre un excellent rapport qualité-prix pour se promener sur crustacés et fromages. L’accord ligérien avec ces as du plateau se porte sur le Silex pouilly-fumé 1996 de Dagueneau d’une percussion sans égale pour le millésime. Dans un registre moelleux, le doisy-daene 2006 riche et élégant offre son meilleur profil pour le crémeux passion et citrus et ses fruits frais, un dessert tout en nuances. Ce cru classé de Barsac montre ici toute sa classe et s’affirme comme un grand vin de gastronomie. Ici chaque accord à son histoire qu’on se plait à raconter; souhaitons que Michelin recoiffe un jour d’une seconde étoile cette cuisine bien inspirée.

Le weekend prochain ces rencontres de la Saint-Vincent se poursuivent avec des alliances sur les meilleures cuvées de chez Ruinart.

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Qu'est-ce qu'on fait ce week-end ?

De chapelle en château, de cave en librairie ou galerie, à Grignan, Chantemerle, Montbrison, Monségur et Taulignan, la truffe sera pendant deux jours la reine des conversations au pays de Grignan. Conférences, contes, recettes, exposition de photos et, bien sûr, accords truffes et vins d’appellation grignan-les-adhémar, tout le programme de la cinquième édition de ces rencontres auxquelles participent les vignerons et les restaurateurs de la région est à télécharger ici.

Plus de renseignements au 04 75 46 56 75.


stvincentchablisien

A quelques kilomètres de Chablis, le village de Chemilly-sur-Serein reçoit ce week-end la 48e édition de la Saint-Vincent tournante du Chablisien. C’est la troisième fois que la mission d’organiser cette fête lui est confié. Début des festivités demain avec un déjeuner en forme de banquet (pour s’inscrire, c’est par ici) et un bal toute la soirée. Cérémonie et défilé dimanche avant l’ouverture des caveaux.

Le programme complet est à découvrir .

Sommellerie, les nouveaux MOF

Quatre sommeliers sont devenus hier « Meilleurs Ouvriers de France » à l’issue de la finale organisée par l’Union de la sommellerie française en partenariat avec la Maison de Champagne Duval-Leroy (qui remet également tous les deux ans le trophée Duval Leroy du meilleur jeune sommelier de France). Sous la présidence de Philippe Faure-Brac, meilleur sommelier du monde 1992, et après des épreuves de culture générale, accords mets-vin, analyse d’une carte des vins, dégustation et service du champagne, le jury a distingué les quatre candidats en photo ci-dessus aux côtés de Carol Duval-Leroy et de Philippe Faure-Brac. De gauche à droite :

Pascal Paulze (L’Oasis, Mandelieu-La Napoule)
Philippe Troussard (Les Caudalies, Arbois)
Denis Verneau (La Mère Brazier, Lyon)
Romain Iltis (La villa Lalique, Wingen-sur-Moder)