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Pedro Ferrer reste à la tête de la maison Yvon Mau


Le groupe familial Freixenet*, neuvième producteur viti-vinicole au monde et premier pour les vins effervescents, a acquis la maison Yvon Mau en 2001 (lire ici l’histoire de cette entreprise de négoce en vins de Bordeaux fondée en 1897 par Aristide Mau). En 2007, Yvon Mau cédait sa place à la direction générale à Philippe Laquèche. Depuis le départ de ce dernier en septembre, le PDG de Freixenet, Pedro Ferrer, assurait une “direction provisoire” qui prend aujourd’hui un caractère plus pérenne. Dans le droit fil du « renforcement des synergies entre le groupe Freixenet et sa filiale Yvon Mau, opéré depuis plus d’un an », Pedro Ferrer est donc désormais officiellement en charge de la maison Yvon Mau (et la maison de Champagne Henri Abelé) et des choix stratégiques opérés « pour conforter son dynamisme et sa position d’acteur majeur dans le paysage viticole tant en France qu’à l’export. » Cette décision s’est accompagnée de la nomination Maria Garcia aux fonctions de coordinatrice du groupe Freixenet en France. En décembre 2013, Freixenet avait renforcé la solidité financière et le potentiel de développement de la Maison Yvon Mau avec une augmentation de capital de trois millions d’euros. Une gestion centralisée des achats et un partage des savoir-faire managériaux et techniques, via une liaison renforcée entre les équipes françaises et espagnoles, ont également été mis en place. Conseillère externe du groupe depuis six ans, Maria Garcia a aujourd’hui pour mission de « gérer un projet global d’intégration et de cohésion des filiales de Freixenet. »

* Fondé en 1861, Freixenet est présent dans 150 pays avec 1 720 salariés. Son chiffre d’affaires est de 531 millions d’euros sur l’exercice fiscal 2013-2014.

La Villa Baulieu pour un week-end truffes


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Villa Baulieu
13840 Rognes
T. +33 (0)4 42 50 20 19
F. +33 (0)4 42 50 19 53
E. [email protected]

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La luminosité toscane qui nimbe la Villa Baulieu offre au pays d’Aix un attrait irrésistible qui justifie la mise en service du dernier TGV, Londres-Aix. Construite au XVIIIème siècle, jadis propriété des comtes de Provence, cette villa plus belle que l’Antique constitue désormais un point d’ancrage pour l’aménagement du territoire du goût, avec un TGV (Très Grand Vin) mis sur les rails par la famille Guénant. Lorsque l’hiver frappe à la porte vins et truffes du domaine établissent des saveurs complices : pour l’occasion Eric Sapet, l’étoilé de la Petite Maison de Cucuron joue de la rabasse avec brio.
Contisées de diamant noir, les saint-jacques escortées d’une fine rémoulade de céleri poire a besoin du Villa Baulieu blanc 2012 qui joue sur la qualité de son assemblage rolle, sémillon. Très subtil, Villa Baulieu 2012 est un rouge qui dédicace ses plus beaux tanins au paleron de veau de lait : fondant à souhait, il croise le croquant des premières asperges de Mallemort coiffées de belles lamelles de truffe. Anoblissant le reblochon, la melanosporum joue allègrement avec la tension du blanc 2013 Villa Baulieu à la finale saline.
Ces alliances seront renouvelées le weekend du 31 Janvier et 1er Février, il reste encore quelques places pour les trufficoteurs.

RÉSERVER UN WEEK-END TRUFFES[/col] [/row]


Hubert de Boüard dans le Douro

Le co-propriétaire de Château Angélus prodigue désormais ses conseils à l’équipe de Poças Júnior, une maison installée dans le Douro depuis bientôt 100 ans. Et c’est en compagnie de l’œnologue Philippe Nunes, dont « le cœur est portugais » puisque ses parents le sont (pour lire sa bio sur le site d’Hubert de Boüard Consulting, cliquer ), qu’il est venu travailler les assemblages des vins du millésime 2014 aux côtés de Jorge Manuel Pintão, Maria Manuel Maia and Pedro Poças Pintão, respectivement en charge des vinifications, des cultures et des ventes de cette maison dont ils représentent la quatrième génération.

Si Poças produit du porto depuis sa création en 1918, ce domaine de 100 hectares répartis en trois vignobles (Quinta das Quartas, Quinta de Santa Bárbara et Quinta de Vale de Cavalos) a été l’un des premiers à proposer également, dès 1990, des vins d’appellation d’origine contrôlée douro (Coroa d’Ouro, Vale de Cavalos et Símbolo). Rappelant que le Douro est un endroit où de grands vins sont faits et précisant qu’il avait envie d’y travailler depuis longtemps, Philippe Nunes a indiqué que le défi posé aux consultants « est d’essayer d’aller plus loin, principalement pour les vins rouges, spécialité d’Hubert de Boüard, mais aussi pour les vins blancs. » Loin de toute standardisation, l’idée est bien de mettre à profit les nombreuses variétés de cépages autochtones « qui produisent de très bons vins. »

Du côté portugais, on se réjouit de l’approche, du respect des traditions à celui de l’environnement, proposée par l’équipe d’Hubert de Boüard. « Nous souhaitons répondre positivement aux demandes du compétitif marché international sur lequel nous exportons, vers trente pays, 90 % de notre production » explique Pedro Poças pour éclairer le choix de la maison d’avoir choisi pour la conseiller un « grand vinificateur au prestige international. » L’aventure commence donc avec cette récolte 2014. Finesse, équilibre, élégance, « nous avons été très contents de la qualité des vins » s’est réjoui Hubert de Bouärd au sortir des dégustations.

Ci-dessus, de gauche à droite, Jorge Manuel Pintão, Maria Manuel Maia, Philippe Nunes et Hubert de Boüard.

Doux, naturels et vivants !

Je reviens d’une journée roussillonnaise passée avec André et Bernard Cazes dont les (multiples) décennies n’ont entamé ni l’allure alerte, ni l’enthousiasme juvénile, ni la passion de la vigne et du vin. Je les ai rencontrés au début de ma carrière de journaliste et bien des fois depuis, je voulais les retrouver chez eux, au milieu de leurs vins, de ceux que Bernard appelle malicieusement des « vins à la douceur naturelle », ces rivesaltes et muscats que leur père Aimé commença à produire avant-guerre, qu’André, carrure de rugbyman et sourire de séducteur, mit en bouteille sous la signature familiale dès les années cinquante et que Bernard perfectionna inlassablement à partir des années soixante-dix. En dégustant avec eux une trentaine de merveilles couvrant quatre décennies et demi, je me rendais compte une nouvelle fois à quel point ces vins paraissent taillés pour l’éternité. Un Aimé Cazes 1973 brille de mille feux avant, pendant et bien après qu’on ait humé son bouquet de fin rancio, savouré son corps voluptueux et oublié de recracher une dernière gorgée à l’interminable persistance aromatique. Mais ce miracle non de l’éternelle jeunesse mais plutôt de l’éternelle maturité se reproduit pareillement avec des vins bien plus modestement tarifés, les rivesaltes « ambré », « tuilé », vieillis 12 à 15 ans en foudre, les « grenat », mis tôt en bouteille sans travail oxydatif, les muscats qui acquièrent au vieillissement une palette aromatique incroyablement diversifiée. Peu de vins, en France et dans le monde, sont capables de vieillir aussi longuement et avec autant d’harmonie.
En goûtant ces merveilles, je ne pouvais que me poser la question de savoir par quelle malédiction ces vins de rêve ont tant de mal, depuis des lustres, à trouver leur public et à être reconnu comme tels par les amateurs du monde entier. Le sucre ? Aucun n’apparait pataud ni doucereux, au contraire leur nervosité et leur énergie devrait inciter tout disciple d’Alain Senderens à créer un plat de gastronomie pour chacun d’entre eux. Le degré d’alcool ? Bien moins qu’un banal whisky et guère plus que bon nombre de rouges sudistes surnotés par quelques confrères d’outre-Atlantique. Aucune de ces explications classiques ne me convainc. J’en tenterai deux autres, moins fréquemment mis en avant mais qui me paraissent au final plus pertinentes. La première tient au style des vins. Contrairement aux maisons de porto, les producteurs de vin doux naturel (VDN) ont mis en avant leurs « tawnies » – les cuvées de style oxydatif – plutôt que les « vintages », vinifiés en réduction et mis en bouteille relativement tôt : chez les Cazes, la cuvée « Grenat », qui rentre dans cette catégorie, a toujours eu pour vocation de séduire par son fruit et ses tanins charmeurs, pas d’être élevée en barriques ouillées pour affiner encore un potentiel remarquable. C’est certainement dommage, car seuls les vintages de porto ont démontré une capacité à être reconnus dans le monde comme des stars internationales et à enflammer les ventes aux enchères. Quelques grands de Rivesaltes, Maury et Banyuls ont eu la volonté de produire de grands vins de type vintage, mais ce furent, et cela reste, des tentatives isolées, trop isolées.
La seconde remarque tient à la structure du marché. Les anglais de Porto et les portugais ont bâti des maisons de négoce qui commercialisèrent leurs marques en tant que vins, aux côtés des clarets ou des sherrys. Les grandes marques du Roussillon s’engagèrent sur la voie des apéritifs, dans l’univers des spiritueux. Le porto était dans les caves, les byrrhs, daurés et autres noilly prat (pas vraiment roussillonnais, puisque basé à Marseillan dans l’Hérault) au bar. Dans le monde du bar, une mode en chasse une autre. Ces marques, quand elles existent encore, appartiennent à des groupes internationaux qui les gèrent sans état d’âme. On ne fait pas de grand vin sans grand commerce. Et les VDN se sont retrouvés, dès les années soixante-dix, sans locomotives pour apporter leurs trésors dans les caves du monde entier. Vignerons talentueux, les frères Cazes ont trimé toute leur vie pour porter la bonne parole. Mais bien seuls, comme le faisait le Docteur Parcé, les coops du Cellier des Templiers ou de l’Etoile à Banyuls, ou le Mas Amiel à Maury. Aujourd’hui, les Cazes ont intégré un groupe ambitieux Advini, et c’est certainement la meilleure chose qui pouvait leur arriver : recréer en Roussillon des maisons puissantes et conquérantes, bien décidées à replacer le rivesaltes là où il devrait être. Dans la cave et dans le verre de tout honnête œnophile.

Domaine William Fèvre Grand Cru Les Clos 2002, minéral


 

Chablis Grand Cru Les Clos 2002

Pureté minérale parfaitement tramée, vin qui a de la résonnance et de l’éclat du début à la fin de bouche. C’est superbe et encore jeune.

19/20

CONTACTER LE PRODUCTEUR

Joseph Henriot a eu le nez creux lorsqu’il racheta en 1998 cette maison de Chablis, exploitant 20 % de toute la superficie des grands crus, une pépite pour la Bourgogne. Et une intuition heureuse lorsqu’il confia la direction technique à un jeune œnologue, Didier Séguier. En un peu plus de 15 vinifications, les progrès accomplis sont vertigineux, à commencer par le vignoble, aujourd’hui engagé dans une démarche d’inspiration bio voire biodynamique mais qui ne s’interdit pas des traitements lorsque le millésime l’impose, tel 2012. La précision et la rigueur dans la vinification de la large gamme a permis un sans-faute lors des derniers millésimes.

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Concours d’amour

Tout récemment récipiendaire d’un Best of Wine Tourism (en lire plus ici), le château de Reignac (Entre-deux-Mers) renouvelle à l’occasion de la Saint-Valentin 2015 le concours qui a eu tant de succès l’année dernière, en témoignent ces poèmes publiés sur son site internet. Cet appel lancé aux valentins et valentines œnophiles récompensera les quatre plus belles lettres d’amour adressées aux vins de la propriété avant le 12 février. Les trois premières seront sélectionnées par l’équipe de Reignac et la dernière sera celle qui aura généré le plus de “j’aime” sur les réseaux sociaux. Leurs auteurs se verront offrir un magnum signé. Plus de renseignements .
 

J’aime de plus en plus le champagne rosé,pas vous ?

Dans cette atmosphère de fin d’un monde, il y eut hier ce beau déjeuner chez Ledoyen, grand restaurant tout relooké dans ses nouveaux habits taillés par Alleno, sorte de Karl Lagerfeld du mondogastro.
Moët & Chandon, en la personne de son chef de caves Benoît Gouez, recevait là pour célébrer l’avènement de son rosé 2006. C’est la quarantième fois que la maison déclare un rosé millésimé. N’en déplaise aux jamais-d’accord, j’aime beaucoup ce genre de rituels. Sous réserve, naturellement, qu’on y apprenne quelque chose. Avec Gouez, c’est toujours le cas. Ce garçon…lire la suite sur le blog bonvivant

Cave de Tain, coopérative de l’année

La traditionnelle remise des trophées que La Revue du Vin de France décerne tous les ans aux personnalités du vin, « ministre ou vigneron, restaurateur ou caviste », qui ont marqué l’année écoulée s’est tenue début janvier à Paris, à l’hôtel Bristol. A cette occasion, la cave de Tain-l’Hermitage s’est vu remettre le prix 2015 de la « Cave coopérative de l’année », une récompense qui vient saluer les investissements entrepris par cette cave spécialiste de la syrah qui vinifie à elle seule environ 50 % des appellations du vignoble des Côtes du Rhône septentrionales et possède en propre plus de 26 hectares de vignes, dont 21 en appellation hermitage (en lire plus ici). Antoine Gerbelle a précisé que de sélections parcellaires en cuvées bios, « jamais La Revue du Vin de France n’a sorti en dégustation à l’aveugle autant de fines cuvées de la cave coopérative de Tain-l’Hermitage. » Doté d’un budget de 10 millions d’euros et achevé aux vendanges 2014, l’agrandissement conséquent des bâtiments de cette coopérative en charge des fruits de plus de 1 000 hectares de vignes permet encore plus de précision dans les sélections parcellaires auxquelles une cuverie et un chai sont désormais dédiés.

Ci-dessus, avec Antoine Gerbelle de La Revue du Vin de France (deuxième en partant de la droite), l’équipe de la cave de Tain. De gauche à droite, Xavier Gomart, directeur, Daniel Brissot, responsable vignoble, Jacques Alloncle, président et Xavier Frouin, œnologue. Crédit photo, Stéphane Marc.

Christian Albouy remplace Christophe Bouchard

Comme annoncé cet automne, Christophe Bouchard a pris sa retraite début janvier. Représentant depuis 1976 la neuvième génération à la tête de la maison du même nom, il reste consultant auprès de la direction. C’est Christian Albouy qui a été nommé par Joseph Henriot pour lui succéder au poste de directeur général des maisons Bouchard Père & Fils, William Fèvre et Villa Ponciago, propriétés du groupe Henriot depuis 1995, 1998 et 2008.

« Christian Albouy aura à coeur de perpétuer les traditions d’excellence, de rigueur et de perfection qui font la renommée de ces trois domaines d’exception, emblématiques des plus beaux crus de la Côte d’Or, de Chablis et de Fleurie. » Agé de 54 ans, Christian Albouy a travaillé au sein des groupes Nestlé, Marie Brizard et Mitsiu avant d’entrer chez Henriot en 2005 pour y diriger Lejay Lagoute.

Château Respide–Médeville, la verticale de 2013 à 1986

[col width= »six »]Sauternes n’est qu’une enclave dans la partie sud des graves et dès qu’on se dirige au sud de Preignac en direction de Langon les vins produits redeviennent des graves, en blanc sec ou en rouge et des graves supérieures si l’on veut produire un blanc moelleux. La division entre la partie nord de l’ancienne délimitation, qui est devenue Pessac-Léognan, et l’actuelle, a eu des conséquences très négatives sur les vins de tout ce secteur sud qui n’ont pas réussi à se créer une image et ont à tort renoncé à se doter d’une appellation plus précise comme par exemple Graves de Langon. La même remarque vaut pour le secteur de Portets d’ailleurs. Les crus ne doivent donc compter que sur la valeur individuelle de leur marque propre et les efforts de leurs propriétaires. La famille Médeville de Preignac en est un bon exemple. Par son dynamisme commercial elle n’est pas prisonnière de la logique de la distribution par le négoce qui recherche avant tout le prix le plus bas, indépendamment de la qualité. Elle a été grandement aidée dans la recherche et la fidélisation de ses clients par la diversité de la gamme de vins proposés, allant du sauternes le plus riche au Champagne de grand terroir depuis le mariage de Julie Médeville avec Xavier Gonnet du Mesnil sur Oger, avec même un petit pied au cœur de Margaux et le délicieux cru des Eyrins. Sur Toulenne elle possède un très bon terroir tout autour du petit château où vivent ses parents, environ 11 ha dont trois plantés en cépages blancs, à part à peu près égale, sauvignon et sémillon, plus quelques pieds de muscadelle. Le reste est en merlot (4 ha en production) et en cabernet-sauvignon (3,5 ha) mais dans le premier vin, Château Respide-Médeville il y a presque toujours une petite majorité de cabernet. Le sol est graveleux et très riche en pierre sur les dessus, plus argileux et rétenteur d’eau dans la partie basse, [/col]
[col width= »six »]mais toujours parfaitement exposé et reposant sur des couches d’argile et de calcaire permettant une bonne alimentation en eau des racines.

Culture et Vinification

Depuis 2004 Xavier Gonnet qui a pris le relai de son beau-père Christian Médeville a adopté une culture respectueuse, avec travail du sol l’hiver, un sous solage au milieu du rang et désherbage mécanique (4 à 5 tontes), broyage des sarments et surtout arrêt de toute action mécanique dès le mois d’août. Les traitements se font au soufre fleur avec le minimum possible de cuivre, mais sans recours à la dynamisation ou aux tisanes, et les vendanges sont manuelles, en caisse, pour les deux couleurs de raisin. Tous les raisins entrés à plus de 20° sont mis en chambre froide et refroidis jusqu’à 4°. En bon millésime Xavier conserve 15 à 20 % de vendanges entières pour les rouges. Les blancs sont entièrement vinifiés en cuve, avec s’il le faut pour la première cuve un levurage exogène, car il y a assez de levures naturelles dans les lieux même de vinification pour la suite des opérations, ne voient pas le bois, ne connaissent pas la fermentation malo-lactique, et sont mis en bouteilles en décembre, 15 mois après les vendanges. Les rouges passent en partie en fût mais avec seulement dix barriques neuves par an, à peine un cinquième du parc. Ils ne sont en principe ni filtrés ni collés. Pour les rouges un assemblage strict est effectué chaque année qui définit un grand vin et un second vin, d’ailleurs délicieux mais à boire jeune, les dames de Respide. La vinification en cuve impose un volume d’un peu plus de 100 hl pour les blancs et donc les suppléments sont vinifiés avec les bordeaux blancs du domaine.[/col]


Château Respide–Médeville, rouge


2014
Non noté

Le millésime sera ici très bon avec des merlots délicieux, tendres, un rien fumés et torréfiés (peut-être ici sous l’influence d’une première prise de bois neuf) et des cabernets plus jeunes d’évolution, frais et suffisamment tanniques pour la garde.


2013
80 hl produits 50% de la récolte en premier vin 14/20

La barrique est un peu responsables des arômes épicés de type girofle, mêlés à un peu d’iode, corps nerveux, ensemble net, frais, simple, sans les harmoniques des beaux millésimes et qu’il faudra boire dans 3 ou 4 ans.


2012
mis en bouteille en juin 2014 150 hl 15,5/20

Bonne robe, nez très ouvert, sur la pivoine, la cerise et le chocolat, montrant un équilibre réussi entre les deux cépages, tout délicatesse et fraîcheur et avec une longueur, appréciable, vin de charme, et de plaisir plus que de fond. Boire à 5/6 ans d’âge.


2011
200 hl 14,5/20

Pas très corpulent, fin, fluide, une peu de creux en milieu de bouche, facile d’accès, un peu trop évolué pour son âge peut-être, avec l’apparition de notes de cuir.


2010
240 hl 15/20

Une première bouteille n’était pas parfaitement nette, la seconde l’est davantage, avec pour le moment un caractère cabernet, plus précis qu’en 2011, plus ferme aussi, en milieu de bouche et des tannins réglissés, signe de raisin bien mûrs. Un peu court pour le moment pour rivaliser avec les grands du millésime.


2009
162 hl 16,5/20

Excellente couleur, bon arôme de merrain, bien intégré au caractère du terroir, excellent volume de bouche, large, harmonieux, mûr, persistant, plus de volupté de texture que le 2009, bon retour de tannin, vin de très haut niveau qui rendra heureux ceux qui l’ont acheté.


2008
en demie bouteille 81 hl / ha 14,5/20

Couleur ferme, structure plus ouvertement tannique, qu’en 2011 ou 2012, plus ferme, d’une pièce, énergique, un peu raide. Léger manque de maturité de raisin quand même .


2007
115 hl 14,5/20

Arôme élégant de violette, bien merlot, mais bouche plus « cabernet, » un peu pointue mais plus souple et plus facile de texture que 2008, ensemble épicé, un peu simple dans son tannin.


2006
162 hl 15/20

Difficiles conditions de vendanges, mais vraiment réussi pour l’année, avec un bon nez, épanoui, large, généreux, un peu truffé, mentholé, prêt à boire, ouvert, à point.


2005
260 hl 15/20

Puissant, terreux, légères déviations par rapport à la pureté idéale d’expression des grands raisins de l’année, puissant, suave, généreux, alcool. Plus de milieu que de fin de bouche. Vin d’hiver.


2004
116 hl 15,5/20

Violette au nez, ce qui confirme le caractère de ce terroir, même bouche plus « cabernet » qu’en 2006, droit, strict, net, précis, tannin ferme, moins de puissance que 2005 mais plus de droiture et finalement plus de plaisir ! Comme quoi….


2003
143 hl magnum 14,5/20

Floral, au nez, ce qui suprend, net , souple, mais il termine assez court, un peu sur l’amer.


2000
153 hl 16/20

Meilleur nez, qu’en 2003, ample, prend de la dimension à l’air, ferme, généreux, assez long, mur, très belle expression du millésime et du cru, en pleine force de l’âge !


1996
196 hl 15,5/20

Fraîcheur attendue, souplesse, plus surprenante, notes de menthol, fraîches et presque médocaines, données par d’ excellents cabernets sauvignon peut-être un peu fluide en milieu de bouche. Joli vin, toujours en forme.


1986
126 hl Non noté

Un peu de carton au nez, et le tannin commence à sécher sur l’amer.


Dame de Respide, rouge


2012
14,5/20

Plus merlot, vin de gourmandise, généreux, sur le pruneau, léger fumé, excellent rapport qualité-prix, à boire plutôt frais à 15/16°.


2011
14,5/20

Facile, suave, un peu plus simple dans son fruit que 2012 mais charnu en bouche, net, agréable, excellent rouge de graves à moins de 10 euros !


2005
Non noté

Trop vieux, l’amer domine. Même chose avec le 1982 mais je soupçonne les conditions de vieillissement de ne pas avoir été idéales.

 


Vins Blancs


2013
mise de décembre 2014 81 hl produits 14,5/20

Jolis agrumes légèrement amers, frais, équilibré, net, encore un peu dans le souvenir des premiers arômes fermentaires de type poire. Pas très puissant ni très séveux mais rafraîchissant et précis.


2012
101 hl 15,5/20

La note de fougère commence à se développer et masquer les agrumes, Volumineux, belle maturité évidente du raisin, termine encore les amers d’agrume mais avec une générosité que n’a pas le 2013. Le type même du beau graves de Toulenne.


2011
101 hl 16/20

Plus nerveux que le 2012, l’arôme de fougère, acacia se développe encore davantage, avec de la fraîcheur, l’originalité de nuances un peu océanes qui en feront un bon compagnon des fruits de mer, de la finesse, et du style sans aucune interférence de boisé.


2010
101 hl 15/20

Puissant et retour sur les agrumes de jeunesse avec un départ d’amertume qui conserve cette jeunesse, apéritif, tendu, salivant, original et très précis.


2006
81 hl 15/20

Robe un peu plus paille, départ oxydatif au nez, qui commence sur la cire d’abeille, mais sans lourdeur, le processus est enclenché mais l’équilibre pour le moment est encore fort acceptable, avec des notes iodées et océaniques qui appellent le homard. A point.


2005
81hl 16,5/20

Citronné, précis, plus pur que 2006, acacia parfait, élégance évidente, appelle l’iode et de la résine de pin. Ce type de Graves me paraît encore plus individuel et océanique que ceux du secteur de Léognan.


2004
16/20

Toujours la même énergie, avec des notes encore plus fortes de coquille d’huître, un corps pur, cristallin, avec le même style et la même race que le 2005, en un rien moins corsé.


2000
Non noté

Bouteille défectueuse sur l’oxydation avec des notes de cire d’abeille de sémillon trop vieux.


1989
103 hl produits 15/20

Réduction amère en premier nez, mais derrière des notes plus précises, le corps frais et cristallin habituel, et un bouquet plus épicé, sur la résine et l’iode, le safran et des notes de pétrolées qui rappellent les terpènes d’autres cépages blancs.