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Pierre Péters grand cru Blanc de Blancs


 

Pierre Péters grand cru Blanc de Blancs

Toute en élégance minérale avec une aromatique où se mêlent la mandarine, la noisette et la pêche blanche, cette cuvée est celle de la séduction.

16,5/20

Environ 32,95 euros la bouteille
ACHETER


Rodolphe Péters est devenu en quelques millésimes l’une des coqueluches de la côte des Blancs. Neveu de Jacques Péters, l’excellent chef de cave de Veuve Clicquot jusqu’en 2009, il élabore depuis 2007 les champagnes du domaine familial situé au Mesnil-sur-Oger et qui représentent l’une des gammes les plus savoureuses du secteur. Il dispose d’un vignoble très morcelé, avec 60 parcelles sur 32 terroirs (le Mesnil bien sûr mais aussi un peu de vignes sur Vertus et Sézanne).

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Années 90 : la révolution bio est en marche


Brève – et personnelle – histoire contemporaine du vin de France


 

Chapitre neuf, où Lalou Bize Leroy et Michel Chapoutier engagent à leur façon la révolution bio

 

L’autre personnage clé de la Vallée du Rhône est sans conteste Michel Chapoutier. J’ai eu la chance de le rencontrer très tôt, alors qu’à moins de trente ans, il venait de prendre le pouvoir dans la maison familiale de Tain l’Hermitage. Contrairement à l’autre grande marque de l’Hermitage, Jaboulet, dont la cuvée la-chapelle était certainement le vin le plus régulier et le plus impressionnant qui m’ait été donné de déguster au cours d’une verticale incroyable (de 1947 à 1990) où les chefs-d’œuvres succédaient aux chefs-d’œuvres, la maison Chapoutier produisait au milieu des années quatre-vingt des vins décevants, mal mis en valeur par les choix incongrus du père de Michel, comme celui de les élever dans des foudres de châtaigner. À partir de 1987 et en très peu d’années, l’exubérant et volontaire Michel fit de cette vieille maison un producteur ultra excitant, inventant sans cesse tant dans les vins génériques que dans ces cuvées parcellaires qui sont des modèles d’excellence.
Chapoutier s’était converti dès le début des années quatre-vingt à la viticulture biodynamique, suivant en cela l’exemple de celle qui est certainement pour moi le plus grand vigneron de la planète, Lalou Bize-Leroy. Femme de convictions au caractère trempé, elle avait quitté avec fracas le Domaine de la Romanée-Conti dont elle est co-propriétaire pour reconstituer un double domaine :

 

crédits photo d’ouverture : http://www.brevesdefemmes.fr/

 

Leroy en Côte de Nuits et Auvenay en Côte de Beaune. Quand elle décida de choisir ce mode de viticulture, au début des années 90, la Bourgogne était comme on l’a vu loin d’avoir abandonné ses pratiques productivistes. Beaucoup voyaient dans ces principes bio, où l’on associe le respect des rythmes lunaires à des préparations homéopathiques, une lubie de rêveurs soixante-huitards. Qu’une femme aussi célèbre que Lalou Bize-Leroy choisisse d’appliquer ces méthodes paraissait incroyable. Lorsque le mois de juillet 1993 fut marqué par une terrible attaque de mildiou, que Lalou, se refusant à utiliser des traitements chimiques, eut du mal à maîtriser, beaucoup de vignerons nous disaient « vous voyez, ces méthodes ne marchent pas ». Pourtant, au prix d’un travail incroyablement minutieux et d’un tri à la vigne drastique, Lalou fit des vins en 1993. La plupart des critiques internationaux étaient passés à côté de ces vins miraculeux, ils nous avaient émus dès leur naissance. J’ai eu la chance de déguster plusieurs fois avec Lalou ce millésime de toutes les difficultés. Ses vins transmettent avec une précision et une tension incroyable la quintessence à coup sûr, l’âme certainement, de leurs terroirs.

 

A Beaune : Le Jardin des remparts


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Menu de 29 à 91 euros
Du mardi au samedi de 12h à 13h30, et de 19h à 21h30

10 rue de l’Hôtel Dieu
21200 Beaune
03 80 24 79 41

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Mis sur le devant de la scène gastronomique par Roland Chanliaud, le Jardin des Remparts continue son histoire gourmande beaunoise avec l’ex second de la maison, Christophe Bocquillon né sous de bons auspices: à 28 ans ce lutin des poêlons est déjà la tête dans les étoiles, et son menu à 29 euros du midi décoiffe: oeuf cuit à basse température sur une crème de coco de paimpol fumée, couronnée de petits poivrons doux, et d’une salade, donne le ton: on en apprécie le contraste entre moelleux, croquant avec une touche de fraîcheur; voilà une entrée tonique qui possède une assise douillette. La daurade escortée d’une polenta aux chanterelles et d’une mousseline de champignons réveillée par un zeste de citron confit a du jump et de la percussion. Les cuissons sont justes, les goûts bien soutenus et les fins de bouche se révèlent d’une grande élégance. Le soufflé aux coings continue sur la lancée avec ce qu’il faut de concentration et d’aérien. Côté cave, une demi bouteille de Chassagne Caillerets 2011 de Fontaine Gagnard énergique et soyeuse, et une demi du Domaine Dujac 2009 Gevrey, Combottes au tanin enrobant donnent le change. Le reste de la carte est de la même veine. A conseiller sans modération!

À LA CARTE :

  • Cannelloni Végétal de Panais et Topinambours
  • Tartare de Charolais et Huitres Gillardeau, Écume de Mer, Selon Roland Chanliaud
  • Turbot Rôti en Croute de Pieds de Cochon, Échalotes et Genièvre Frais
    des Hautes Côtes de Beaune
  • Entrecôte de Cross Angus, Millefeuille de Cèpes et Œufs de Féra Fumés
  • Riz au Lait Crémeux, Poires William, Poivre Sauvage de Madagascar,
    Crème Glacée au Lait concentré

 

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Crédits photo d’ouverture : cecj2.com

Touche pas à mes vins d'or

Un projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) au sud de Bordeaux menace de disparition les grands vignobles de Sauternes et Barsac. Une fois de plus les pouvoirs publics avancent à l’aveugle, sans concertation et sans réflexion.
Voici le communiqué que nous a adressé le syndicat.
Les grands vins liquoreux de la Gironde vont-ils disparaître ?
Un projet de construction d’une ligne ferroviaire nouvelle pour des TGV, allant de Bordeaux à Toulouse et de Bordeaux à Dax, constitue une terrible menace pour le Sauternais. Cette Ligne à Grande Vitesse (LGV) détruira 5.000 hectares de nature, de vie sauvage, de forêts, de terres agricoles, dans les départements de la Gironde, des Landes et du Lot et Garonne. En outre, elle fera disparaître des grands vignobles dans le sud de la Gironde, notamment ceux des Graves, de Sauternes et Barsac.
Pourquoi ? En saccageant la vallée du Ciron et de ses affluents, la LGV va trouer la forêt-galerie qui protège ces rivières du soleil, donc de la chaleur. Et c’est justement la fraicheur de ces eaux ainsi conservée qui créé, en arrivant sur les terres chaudes du Sauternais, le phénomène de condensation et les fameux brouillards qui génèrent la « pourriture noble ».
Cette LGV constitue un arrêt de mort pour des crus connus depuis des siècles et pour certains classés en 1855, dont la réputation planétaire doit tout à ce micro-climat si particulier du Sauternais. Depuis des années, de multiples oppositions se sont manifestées contre ce projet destructeur. Mais en vain.
Et pourtant, les dégâts occasionnés par la LGV sont irréparables : zones classées dévastées, pollutions, chantier considérable, bruits infernaux, gaspillage d’énergie, et tout cela pour gagner quelques minutes sur des trajets peu fréquentés, pour des billets de train hors de prix.
Ce projet de LGV en Gironde est ruineux pour l’économie, honteux pour l’écologie, mortel pour le vignoble.
C’est pourquoi l’ODG de Sauternes et Barsac et le Conseil des Crus Classés en 1855 appellent le public et la presse à se mobiliser contre ce projet, AVANT LE 08 DECEMBRE, en diffusant l’information et en donnant un avis négatif sur le site de l’enquête publique :
Registre internet de l’enquête d’utilité publique


À lire aussi sur le blog bonvivant :
Le sauternes a-t-il encore une chance ?
Mais que se passe-t-il à Sauternes ? Convenons que Bernard Magrez, les associés Bernard-Neipperg-Peugeot-Planty ou Silvio Denz ne sont pas des perdreaux de l’année. Quelle drosophile culottée les pique soudain ? Voilà qu’ils investissent à Sauternes… Lire la suite

Dégustation verticale du vosne-romanée Les Suchots Domaine Confuron-Cotetidot


Cette dégustation verticale s’est faite au domaine fin octobre 2014, mais pour le millésime 1978 j’ai ouvert une semaine plus tard une bouteille de ma cave, encore plus chanceuse, et le commentaire et la note se rapportent à cette bouteille.


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À LIRE >Vosne-Romanée Les Suchots du Domaine Confuron-Cotetidot : voyage au cœur du plus grand des premiers crus de Bourgogne… >Vosne-Romanée Les Suchots du Domaine Confuron-Cotetidot : la viticulture et la vinification…



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2012 18/20

Le vin sera mis en bouteille en septembre. Ce fut une petite récolte d’environ 20hl/ha, marquée par un printemps et un été humides , rendant les traitements très délicats et le feuillage pas très reluisant. Mais le retournement climatique et une longue patience ont permis de récolter des raisins parvenus à jolie maturité sur les terres maigres, les terres grasses ayant dévissé. L’ensemble est né fort séduisant, marqué par une très belle couleur profonde, des arômes larges, francs, épicés et balsamiques, avec une touche de poivre donnée par la rafle, une texture généreuse et harmonieuse, sans la moindre réduction, plaie des vinifications modernes ! Ce n’est pas très corsé mais la race aromatique du cru est bien présente avec des notes de rose ancienne en formation. Le tannin est typique des vins du domaine, un rien rugueux mais sans sécheresse, s’assouplissant après une très longue aération (trois heures ou plus).


2011 16,5/20

Superbe printemps mais été fort pluvieux, viticulture très délicate dans le contrôle de l’herbe et la préservation de l’état sanitaire des raisins. Il a fallu beaucoup trier la vendange, mais une petite quantité de raisins (moins de 20hl/ha) est parvenue à bonne maturité.
Robe moins riche et un peu plus évoluée que celle du 2012. Le nez est encore réservé et affaibli par une mise en bouteille encore récente. Le tannin de rafle semble plus agressif, mais la forme du vin montre la tension et la droiture propre aux vins du domaine. Le vin restera sans doute un peu austère, exigera une mise en carafe plusieurs heures avant le service pour assouplir les sensations tactiles.


2009 18/20

Temps variable jusqu’à la mi-août mais remarquablement favorable après, vendanges parfaites vers les 27/28 septembre, degré naturel supérieur à 13°.
Grand vin puissant et onctueux, large, sans réduction (merci au long élevage !), contrastant avec le sérieux du tannin. Finale légèrement mentholée, ce qui lui donne une fraîcheur étonnante pour autant de maturité de raisin, ensemble noble, terrien, énergique, venant des profondeurs. Une fois la matière domptée par le temps cela devrait faire une bouteille remarquable, digne des grands millésimes du passé.


2008 17/20

Millésime froid, vendanges d’octobre.
Voici le premier millésime où le caractère aromatique propre aux Suchots commence à se développer suffisamment, avec des notes de roncier, d’épices douces, de chocolat noir et une touche de menthe. Le tout donne une sensation fumée et empyreumatique très racée, liéé à la nature des marnes jaunes du terroir bathonien. Vin de fond, très intéressant sur le plan tactile, remarquable pour le millésime. On peut commencer à en parler mais pas vraiment encore à le boire…


2007 17/20

Millésime chaud, très précoce au début du cycle, ralenti par un été froid et pluvieux puis à nouveau chaud pendant les vendanges, à l’opposé du 2008. Pour atteindre la pleine maturité il a fallu allonger le cycle végétatif jusqu’au 15 septembre, soit plus de 115 jours après floraison.
La robe commence à tuiler et à se dégrader mais certainement pas le nez, très noble, très ouvert, avec des notes florales mêlées d’épices, de nuances de tabac, de truffe, superbement Suchots et Confuron ! Grand vin de haute tradition, sans concession, donnant des émotions à tout amateur un tant soit peu cultivé ou instinctif. Vin de consensus, au début de sa carrière.


2005 18,5/20

Année idéale pour le vigneron, vendange parfaite d’état sanitaire et de maturité. Rendements faible, 25hl/ha.
Grande robe profonde, comme celle du 2012, nez plus discret que la matière, énorme, somptueuse de texture et d’éclat en fin de bouche. Vin cathédrale, vinifié sans concession, au futur garanti, qu’il faut continuer d’attendre en cave.


2003 18/20

Eté caniculaire, cycle végétatif extraordinairement précoce. La côte fe Nuits a eu la chance d’être décalée de 8 jours sur la côte de Beaune et de bénéficier de pluies providentielles dès la fin août. Le raisin comme la feuille se sont métamorphosés à une vitesse éclair. Toute petite récolte (moins de 20hl/ha).
Grand vin original, au fort arôme de truffe, et à la texture incroyablement veloutée, exotique par rapport au classicisme du pinot noir. On pense à Pomerol ! Tannin enveloppé, sève magnifique, persistance hors norme. Contrairement au 2005 on peut commencer à le consommer car sa fin de bouche sensuelle n’a pas la raideur habituelle du tannin de rafle. Vin grandiose mais à ne pas mettre entre toutes les mains.


1999 18,5/20

Récolte facile à vinifier, relativement abondante, mais le travail des vignes et du sol propre au domaine a ici protégé le vin de la petite dilution qui ternit bien des vins du millésime.
Sublime coup de nez, très « Romanée », rappelant la pivoine ou la rose ancienne, suavité remarquable, grande longueur, exceptionnelle race de pinot noir entier mais fin ! On n’oublie pas un vin d’une telle séduction et d’une telle intégrité. Il se gardera encore longtemps mais il n’est pas criminel de commencer à le boire.


1996 17/20

Volume généreux de récolte, pour le domaine, près de 35hl/ha. Climat assez froid mais lumineux et très venté, forte acidité du raisin même cueilli à maturité complète.
Parfaitement suchots au nez, sur des notes de ronce, de chocolat noir et d’épices, plus impressionnant que la bouche. Une pointe d’acidité encore trop marquée la simplifie un peu mais on ne peut qu’admirer la pureté et la netteté de la forme, la droiture du tannin et la classe de la retro olfaction. Un vin distingué, encore un peu fringant, pour amateurs. Il fera un grand vieillard dans une vingtaine d’années.


1993 18/20

Nez parfait, expressif, complexe, avec une petite note saline caractéristique, des nuances originales rappelant pour certains le beurre de cacahuète. Mo palais est davantage sensible à la finale mentholée et aérienne, qui est une transformation du tannin de rafle et qui donne un envole et une fraîcheur que les vins de vinifications chaudes n’approcheront jamais. Une merveille de sincérité.


1988 17/20

Millésime classique et tardif du domaine, qui fut un des rares à vendanger un raisin mûr, ce que permettait une fin de saison éblouissante jusqu’à la toussaint !
Ample, sérieux, épicé, construit, plus austère que le 1993, fait pour la table. A point si on le carafe deux heures à l’avance.


1987 16,5/20

Millésime difficile et ici parfaitement réussi avec la collaboration de Guy Accad, conseiller œnologique du domaine, discuté et caricaturé par tous ceux qui ne l’ont pas connu.
Tout à fait étonnant de puissance pour le millésime, très homogène, construit, complexe, terrien épicé et encore jeune. Lui donner le temps de se développer dans le verre. Peu de côtes de Nuits ont été vendangés à ce degré de maturité.


1983 17,5/20

Millésime vraiment tordu marqué par des grêles, des développements de toute sortes de maladie, mais la toute petite quantité de raisins a donné aux meilleurs une forme monumentale.
Nez grandiose et complexe de champignon et de sous-bois, fortement truffé, exotique comme le 2003 mais ici rappelant plus le Piémont et le nebbiolo que le merlot de Pomerol. Violent, sans finesse mais terriblement dense, tendu, musclé, et doté d’un soutien tannique épique qui ne plaira pas à tous : il faut le juger à table, sur du gibier, et aimer les beaux monstres pour l’apprécier à sa vraie mesure .


1978 18,5/20

Toute petite récolte tardive (fin octobre) et mise pour une fois dans 100 de fûts neufs du tonnelier local d’alors, Beaudinet, à partir de bois de la forêt de Citeaux. J’ai eu la chance de le déguster depuis sa naissance et je n’ai jamais retrouvé depuis de grains plus adaptés à ce type de vin issu de raisins non égrappés. Très poivron à son départ (on n’accepterait plus ce caractère) il a merveilleusement évolué !
Nez sublime rappelant la rose ancienne, où le végétal de naissance s’est métamorphosé en essence de pinot noir, subtil, long, plus en parfum qu’en corps, ce qui ne surprendra personne, mais qui est bien dans le génie du cépage. Le charme incomparable d’un grand Vosne, parvenu à glorieuse maturité en bouteille.

Sauternes + Barsac,la foule des amateurs

Les journées portes ouvertes qui se sont tenues le deuxième week-end de novembre dans les deux appellations (nous vous en avions parlé ) ont remporté un vif succès. Venu à la rencontre d’une cinquantaine de producteurs, le public a battu cette année des records de fréquentation. La météo était de la partie et d’expositions d’art (Guiraud et Haut Bergeron) ou de voitures de collection (Haut Peyraguey) en balades à cheval (Chechy), atelier fromages (Maison du vigneron), (Chechy) et déjeuners à la propriété, certains châteaux ont reçu jusqu’à 1 800 visiteurs en deux jours.

Bonne nouvelle, les jeunes amateurs – entre 20 et 25 ans, simples curieux ou étudiants en sommellerie – sont de plus en plus nombreux à fréquenter ces journées, en famille ou entre amis. Ce constat est fait par les producteurs de sauternes et barsac qui trouvent là un public très réceptif à leur discours, plus enclin à « sortir des sentiers battus» et à oublier le systématique accord entre leurs vins et le foie gras. Tant mieux, car avec le sauternes on peut tout tenter ( par exemple « une belle poularde de Bresse, des huîtres chaudes, un jambon persillé, un bleu bien goûteux », en lire plus ici).

Les domaines de Corse à découvrir


Les experts Bettane Desseauve ont sélectionné dans chaque vignoble de France les producteurs
qui leur paraissent avoir le potentiel de s’affirmer au plus haut niveau de leur appellation.


Douzième étape de ce online casino Tour de France de l’avenir, la Corse

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suivre

Crédits photo d »ouverture : http://www.vacances-corses.com/

Cadeaux de Noël

Vous avez encore jusqu’à vendredi pour vous inscrire et participer ainsi au au tirage au sort
« Saint-Emilion illumine votre table de Noël » organisé par le Conseil des vins de Saint-Emilion à l’occasion des fêtes de fin d’année.

En jeu, des carafes, des verres et ces vins-là :

Château Lanbersac, Puisseguin Saint-Emilion, 2010
Château la Rose Perrière, Lussac Saint-Emilion, 2011
Château Jean-Faure, Saint-Emilion Grand Cru, 2010 (propriété classée en 2012)
Château Mangot, Saint-Emilion Grand Cru, 2009
Château Canon la Gaffelière, Saint-Emilion Grand Cru Classé, 2007
Château Grand Mayne, Saint-Emilion Grand Cru Classé, 2008
Château Belair Monange, Saint-Emilion 1er Grand Cru Classé, 2008
Château Pavie, Saint-Emilion 1er Grand cru Classé, 2006

Le Sang de la vigne,encore un succès

Pour fêter les dix ans de la publication chez Fayard du premier livre de leur série Le Sang de la vigne, aventures dans le vignoble d’un œnologue-détective incarné par Pierre Arditi dans l’adaptation télévisée diffusée sur France 3 depuis bientôt trois ans, Jean-Pierre Alaux et Noël Balen ont demandé au viticulteur Fabrice Durou (Château de Gaudou) d’élaborer une cuvée spéciale qui vient d’être classée dans les 100 meilleurs vins du monde par la revue américaine Wine Enthusiast (voir ici).

Disponible à l’achat au prix de 18 €, départ château, ce vin de Cahors 100 % issu de malbec connaît d’ores et déjà un grand succès à l’export vers l’Amérique du Nord, un destin qui ressemble à celui de la série télévisée du même nom, diffusée sur les chaînes belges, suisses, américaines, chinoises et coréennes. Côté papier, Mission à Haut-Brion, le premier opus de la série lesangdelavigneBDglenat, vient de paraître en bande-dessinée (Glénat). Quant au dernier-né des livres de Jean-Pierre Alaux et Noël Balen, La Guerre des bouchons, il est attendu pour 2015.

Ci-dessus, Jean-Pierre Alaux, Pierre Arditi et Fabrice Durou lors de la sortie de la cuvée « Le Sang de la vigne » au printemps 2014. Crédit photo : David Nakache

Le site 1855 et Veuve-Clicquot, drôles d'histoires

On le sait, la morale et le droit n’ont rien à voir l’un avec l’autre ou, pour dire les choses autrement, « il y a une grande différence entre le sentiment de justice et l’application du droit. » D’où le énième épisode odieux des aventures de 1855.com, l’épouvantail du e-commerce. L’insupportable saga trouve sa légitimité dans les textes de lois et la réglementation qui les accompagne. Ce qu’on croyait plié depuis longtemps se révèle vivace encore. Mieux même, ils ont le droit de continuer en dédommageant la masse de clients avec beaucoup de petits vins au lieu de quelques grandes bouteilles. Comment ils calculent leurs clients, eux, un bonheur. Des poivrots pour l’Hermès du vin ? Pas top.
Rappeler encore et toujours que s’il n’avait pas du tout de vin à vendre, ils n’existeraient plus. Que les châteaux bordelais feraient bien d’exiger du négoce un tout petit peu d’éthique, que les margoulins ne pourront jamais se suffire du marché gris pour développer leurs mauvaises affaires…lire la suite sur le blog bonvivant