
Ce domaine de 39 hectares (en soixante parcelles), créé en 1989 et situé à Ménerbes, au cœur du Lubéron,
sort trois nouvelles cuvées qui viennent compléter la famille de ses vins (Le Châtaignier, Les Artèmes et Le Gouverneur Saint-Auban). Pourquoi cette référence au cinéma ? Pour rendre hommage à l’ancien métier d’Yves Rousset-Rouard, producteur de films, à qui son fils Alexis adresse ici un clin d’oeil en forme d’étiquette. Pourquoi court, le métrage ? Parce que l’idée étaient de proposer des vins qui s’apprécieront dans leur jeunesse. Frais, non boisés et souples, les petits derniers du domaine de La Citadelle puisent leur caractère sur les sols argilo-calcaires des pentes nord du massif du Luberon. Prix public conseillé : 6 euros.
Les courts-métrages de La Citadelle
Winemaker Collection , huitième millésime.

C’est une maître de chai, la première d’Afrique du Sud, qui a été choisie par le Château d’Arsac pour vinifier le nouvel opus d’une collection qui a déjà vu se succéder Michel Rolland, Denis Dubourdieu, Andrea Franchetti, Stéphane Derenoncourt, Eric Boissenot, Zelma Long et Susana Balbo, pour le 2012. Cette année, Philippe Raoux, le propriétaire-partageur de ce domaine de Margaux a donc invité Ntsiki Biyela à choisir à son tour “ses” parcelles de vignes afin de les mener jusqu’aux vendanges, dont elle seule décidera de la date. Elle dirigera ensuite la vinification et le vieillissement du vin selon ses propres méthodes. Première femme vigneronne zoulou, Ntsiki Biyela est à la tête des chais du domaine Stellekaya, à quelques encablures de la ville du Cap, depuis 2004. Elle s’est imposée en créant le premier vin millésimé de Stellekaya tout en défendant avec énergie les couleurs du vin sud-africain. Elle est aujourd’hui reconnue par ses pairs et citée en exemple auprès de la jeune génération qui voit en elle un symbole fort de réussite du pays. Elle a été récompensée par le trophée Woman Winemaker of the Year
en 2009. Les cuvées de la Winemaker Collection sont disponibles (de la première à la sixième) à la Grande Epicerie de Paris ainsi qu’à la Winery, dans le Médoc.
La Semaine des Climats

Elle a démarré hier, cette première édition de la semaine consacrée à la découverte des climats de Bourgogne, dans le cadre de la dynamique mobilisation qui se joue autour de la candidature de ces fameux climats au Patrimoine mondial de l’Unesco. Dégustations, expositions, conférences, randonnées, visites guidées, plus d’une cinquantaine de manifestations sont organisées par l’Association pour l’inscription des climats du vignoble de Bourgogne au Patrimoine mondial et ses partenaires, mais également par les habitants, entreprises et autres associations ayant participé à l’appel à projets. De Dijon au sud de Beaune, retrouvez ici le programme complet d’une semaine chargée dont le point d’orgue sera la soirée qui se tiendra samedi au cœur des Carrières de Comblanchien, Les climats on the Roc, hommage son et lumière au lien si particulier qu’entretiennent les climats et la pierre calcaire de Bourgogne.
L’inter-grandes écoles Pol Roger 2013
C’est Sciences-Po Bordeaux qui a remporté le concours de dégustation organisé par la maison champenoise qui voit s’affronter chaque année depuis 2003, et par équipe de trois, les étudiants des plus prestigieuses grandes écoles françaises. Le concours 2013 s’est ouvert en début d’année chez Pol Roger, à Epernay, où ont été reçues huit équipes parisiennes. Il s’est poursuivi à Lille, Bordeaux et Lyon pour regagner Epernay au mois de mai, pour une finale très disputée. Bernardo Diaz, Raymond Rouxel et Venise Seychelles sont les dégustateurs qui ont permis à Sciences-Po Bordeaux de s’imposer face à ses adversaires. Le premier est sorti vainqueur de l’épreuve individuelle, ce qui lui a valu une bouteille de la cuvée Sir Winston Churchill 2000, et tous trois ont reçu une bouteille de Brut Vintage 2002. Réplique d’un événement que la maison champenoise sponsorise depuis seize ans en Grande-Bretagne, le Varsity Blind Tasting Match, soit les clubs de vins d’Oxford versus ceux de Cambridge, ce concours se prolongera par un dernier affrontement, international cette fois. Comme en 2012, les Français auront à prouver que leur aptitude à déguster et identifier un vin à l’aveugle est meilleure que celle des étudiants d’Oxford qui ont (encore) battu ceux de Cambridge.
La meilleure en vin du Bordelais

La semaine dernière, nous vous donnions le nom du meilleur élève sommelier de France, gagnant
du concours de la maison M.Chapoutier. On le retrouve cette semaine en deuxième position des résultats
du Trophée « Pessac-Léognan » du meilleur élève sommelier en vins du Bordelais, organisé par l’Union de la Sommellerie Française Bordeaux Aquitaine, en partenariat avec le Syndicat Viticole de Pessac-Léognan. C’est
le Château Haut-Bergey, à Léognan, qui a abrité les épreuves, ouvertes aux meilleurs élèves de chaque section sommellerie des lycées hôteliers et centres de formation des apprentis de langue francophone. Après l’épreuve écrite, la dégustation de plusieurs vins et les épreuves pratiques telle que la décantation, le jury a sélectionné cinq candidats habilités à passer l’épreuve orale, portant sur leurs connaissances des vins et du vignoble de Bordeaux. C’est Virginie Tondeur, du Lycée hôtelier de La Rochelle, qui s’est avérée la meilleure d’entre tous. Entre autres récompenses, elle a été intronisée dans l’ordre de la Commanderie du Bontemps Médoc, Graves, Barsac et Sauternes comme le montre la photo ci-dessus.
Alsace + Chine
Avec pour devise « apprendre à déguster » et pour idée de faciliter les échanges sino-français autour du vin et de ceux qui les font, le Business&Wine Club, premier club du vin pour les amateurs chinois, organise différents événements dédiés à la découverte et à l’initiation. Ce mercredi, une soirée gastronomique de dégustation avec Seppi Landmann se tiendra au restaurant Young à Paris, qui propose une une carte composée de plats du Shandong et du Sichuan. L’idée maîtresse de la soirée étant évidemment le mariage parfait des mets chinois avec les vins alsaciens. Seppi Landmann présentera ses productions avec la personnalité qu’on lui connaît. On s’inscrit vite ici, les places sont évidemment limitées. Tarif membre BWC : 50 euros, non membre : 60 euros.
Château Marquis de Terme, parrain attentif

Nous vous avions dit ici que ce grand cru classé de Margaux ferait bénéficier la promotion 2012-2013 de sommellerie du Lycée d’Hôtellerie et de Tourisme de Gascogne de ses conseils et de son savoir-faire. C’est chose accomplie et Ludovic David, le directeur général du Château Marquis de Terme, vient tout juste de remettre à ces dix-neuf élèves l’insigne de cette Mention complémentaire de sommellerie, une grappe de sommelier qu’ils porteront tout au long de leur carrière. Les jeunes sommeliers, visiblement émus, ont confirmé leur attachement au monde du vin et leur vocation à la sommellerie, confirmée lors du stage qu’ils ont effectué dans un établissement prestigieux comme Le Grand Véfour ou Pierre Gagnaire. Chacun est reparti avec une caisse panachée de trois millésimes (2008, 2009, 2010) de Château Marquis de Terme.
La fête des vins de Loire

Samedi et dimanche, la onzième édition de Vitiloire propose aux amateurs de découvrir les nombreuses appellations du Val de Loire. Cent-trente vignerons viendront présenter et commenter le meilleur de leurs productions aux milliers de visiteurs attendus à Tours (ils étaient 30 000 l’année dernière). C’est l’occasion d’enrichir sa cave, mais également ses connaissances en viticulture. Vins rouges, rosés, blancs secs, moelleux, tranquilles ou fines bulles, issus du Pays nantais, de l’Anjou-Saumur de Touraine et du Centre, toute la diversité
des terroirs et des savoir-faire du vignoble le plus étendu de France sera représentée. Invitation à profiter de l’art
de vivre ligérien, cette manifestation gratuite, installée en plein cœur d’une ville porteuse d’un projet de cité internationale de la gastronomie, fera également la part belle à d’autres produits régionaux.
Evénement qui conjugue dégustation, éducation et modération, Vitiloire est organisé autour de nombreux ateliers abordant différentes thématiques (goût et dégustation, cépages et millésimes, enfants, etc.) dont le plus attendu est celui des chefs. L’année dernière, quelques 6 000 fiches-recettes, réalisées pour l’occasion, ont été distribuées sur
les deux jours. Cette année, dix chefs de la région (on les découvre ici) ont accepté de relever ce défi qui consiste à créer “en live” une recette originale à partir de produits locaux (asperges, sainte-Maure-de-Touraine, poissons de Loire, pigeonneau de Racan, géline de Touraine, etc.) en tenant compte des accords mets-vins. Ces accords sont ensuite expliqués au public par l’association des sommeliers d’Indre-et-Loire.
Nouveauté de cette édition, le Centre de Congrès Vinci ouvrira ses portes au public. Parmi les nombreux stands, des bars à vins seront spécifiquement consacrés aux millésimés et vins de garde du Val de Loire ainsi qu’aux vins de fines bulles. Deux randonnées sont prévues samedi et dimanche qui seront ponctuées de dégustations. Qu’on choisisse « Vigne, Loire et Littérature », un parcours de 6,5 km entre Tours et Saint-Cyr-sur-Loire (2 h de marche)
ou « Vigne en ville », un circuit de 3 heures et 8,4 km au cœur de la ville, le départ se fera à 9 heures devant l’Office du tourisme. Enfin, dans la continuité de l’exposition Tours, mémoires d’une ville, une exposition de photographies grand format issues des archives municipales et consacrée à l’histoire des vendanges en Touraine (Mémoires de vignes) a été installée sur les grilles des jardins de la Préfecture. Elle restera en place jusqu’au 8 septembre.
Vin & Société au Sénat
La voix de la filière vitivinicole, représentée par Vin & Société, s’est fait entendre ce 23 mai au Sénat à propos de l’instauration d’une taxe sur le vin, un sujet qui avait fait réagir Nicolas de Rouyn la semaine dernière. Nous reproduisons ci-dessous le communiqué de Vin & Société dans son intégralité.
Bientôt une taxe sur le vin en France ?
La filière vitivinicole représentée par Vin & Société réaffirme son opposition à toute fiscalité comportementale et souhaite un engagement du ministère de la Santé en faveur d’une vaste campagne d’information sur les repères de consommation d’alcool. Aux vrais maux, de vraies solutions : taxer le vin ne règlera pas les problèmes de consommation excessive ni l’augmentation du binge drinking chez les jeunes. Face à cette situation, Vin & Société, plaide pour la mise en œuvre d’une politique de santé publique ambitieuse et regrette une stigmatisation du vin, produit noble, Made in France, que le monde entier nous envie. Eduquons au goût, aux arômes et à la consommation modérée et de plaisir, soyons fiers de notre patrimoine et d’un produit qui contribue à la vitalité de notre économie sur tout le territoire.
La nécessité d’une campagne d’information sur les repères de consommation.
La fiscalité comportementale serait à la fois dramatique pour l’image du vin et stigmatiserait le consommateur français en le taxant dès le premier verre au motif que le vin est mauvais pour la santé sans distinguer la consommation mesurée de la consommation excessive. Au-delà de son opposition au principe même de fiscalité comportementale, Vin & Société a rappelé ce jour lors de son audition au Sénat que l’objectif des lois de Santé Publique était bien de lutter contre les excès :
« Lors de débats avec les représentants de la santé, il nous est souvent rappelé que personne ne sait définir clairement la modération. Pourtant, la consommation modérée est clairement définie dans le Programme National Nutrition Santé*, issu des recommandations de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Il s’agit des repères 4, 3, 2, 1. C’est-à-dire 4 verres maximum en une occasion festive exceptionnelle, 3 verres par jour maximum pour un homme, 2 verres par jour maximum pour une femme, 1 jour d’abstinence par semaine. Ces repères sont d’ailleurs diffusés par les acteurs de la filière vitivinicole depuis des années. Mais nous ne pouvons guère aller plus loin, parce qu’avec la loi Evin, populariser ces repères serait vu comme une démarche de prosélytisme de notre part. Vin & Société plaide donc pour une campagne d’information nationale permettant de diffuser ces repères de consommation et de mieux les faire connaître au même titre que l’INPES a conduit une campagne recommandant la consommation de 5 fruits et légumes par jour que chacun connaît. La question n’est pas celle des moyens financiers, mais plutôt la volonté du ministère de la Santé, puisque les recettes fiscales actuelles de la filière vin s’élèvent à plus d’un milliard d’euros en considérant uniquement la TVA et les droits de circulation alors que le budget de l’INPES est de 110 millions d’euros toutes filières confondues. »
(Joël Forgeau, président de Vin & Société)
Un vrai dialogue avec les pouvoirs publics.
« Nous regrettons l’absence de dialogue avec les pouvoirs publics sur ce type de proposition. Actuellement, nos échanges ont lieu uniquement lors de projet de taxation. Le CMP** (Conseil de Modération et Prévention) ne peut plus siéger ni travailler, tous les mandats étant arrivés à leurs termes. Nous avons demandé formellement depuis plus de 4 mois une réouverture de cette instance ou d’une autre, équivalente, mais n’avons aucun retour du ministère de la Santé pour le moment et nous le déplorons. Nous avons 6 mois pour travailler d’ici à la prochaine loi de Santé Publique prévue pour 2014. Privilégions la voie de la concertation à celle de la stigmatisation. »
(Audrey Bourolleau, déléguée générale de Vin & Société)
Fiscalité comportementale : une mauvaise idée face à de vrais enjeux.
Pas de taxe inutile, moins d’interdits qui déresponsabilisent, plus d’éducation et de prévention, voilà le credo de Vin & Société qui condamne tous les abus préjudiciables à la santé et à l’image d’un produit noble qui fait vivre plus de 500 000 individus (emplois directs et indirects). La Suède, le Danemark et la Finlande ont augmenté les taxes sur les boissons alcoolisées. Pour autant, les buveurs excessifs ont été parfaitement insensibles à la hausse du prix. Celle-ci entraîne même un report de consommation vers des produits de qualité inférieure, illicites ou addictifs. Plus près de nous, l’Angleterre fait cohabiter taxation élevée et binge drinking.
« Dans le même temps, l’Espagne lance une campagne nationale soutenue par l’Union Européenne “Qui sait boire, sait vivre”, l’Italie lance un programme auprès des jeunes et, au Québec, le succès d’Educ’alcool n’est plus à démontrer. Je tiens à rappeler que le vin n’est pas un produit comme un autre. Il fait partie intégrante de notre culture et de notre tradition. A chacun et à tous de perpétuer cette richesse et de la transmettre. L’éducation au goût, aux arômes, à l’alliance des mets et des vins nous semble être la clé. Ce n’est pas le produit qu’il faut incriminer, mais bien les comportements excessifs qu’il faut modifier, pour cela une campagne d’information nous paraît être tout à fait appropriée. » (Joël Forgeau)
* PNNS 2011-2015, p.57. www.mangerbouger.fr
** Créé en 2006, dans le cadre de la loi d’orientation agricole, le Conseil de Modération et de Prévention est une instance de dialogue et de concertation mise en place pour assister et conseiller les pouvoirs publics dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques de prévention en matière de consommation d’alcool. Cette instance est notamment consultée sur les projets de texte législatifs et règlementaires et sur les projets de campagnes de communication publiques relatives à la consommation de boissons alcoolisées.
Challenge Prix + Plaisir jour 3, les médailles d’or

Les jurys de la troisième édition du Challenge Prix + Plaisir ont rendu leurs verdicts. Parmi 678 échantillons dégustés, voici à présent les 37 vins qui ont obtenu une médaille d’or.
Les vins sont jugés en fonction de leur performance prix / plaisir.
Cette troisième édition avait lieu au sein des crayères du Chemin des Vignes à Issy-les-Moulineaux, où 230 producteurs français ont proposé 700 vins qui ont été dégustés à l’aveugle par des jurys de consommateurs encadrés par des experts dépêchés par Bettane+Desseauve. Chaque vin présenté coûte 10 euros maximum,
20 euros pour les champagnes. Le principe est simple, dix-sept tables de dégustation avec, pour chacune d’entre elles, trois ou quatre jurés amateurs qui dégustent une douzaine de vins. Pour la première fois cette année,
les producteurs pouvaient inscrire leurs vins à une dégustation France du China Wine Challenge et du Japan Wine Challenge. Dans ces pays, les vins sélectionnés seront à nouveau dégustés dans quelques semaines.
Les 37 médaillés d’or :









