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Dalmeran, l'accord parfait 2013





Nous vous avions parlé ici du prix organisé par Béatrice et Neil Joyce et qui porte le nom de leur château des Alpilles, Dalmeran (ils en ont un autre à Châteauneuf-du-Pape). Pour cette septième édition, les règles n’ont
pas changé, il s’agissait toujours pour les jeunes chefs d’accorder leurs idées aux vins de la maison, plus précisément un rosé et un rouge d’AOC les-baux-de-provence. C’est Philippe Houy, l’actuel chef saucier du restaurant étoilé de Christian Etienne à Avignon, qui s’est vu remettre le Prix Dalmeran 2013 par le président
du jury, Edouard Loubet. Ce jeune chef de 34 ans a su se démarquer avec, sur le rosé 2012, une recette de
Tielle de Seiche revisitée, Poulpe à la galicienne, Tartare de Langoustines et pamplemousse et, sur le rouge 2007, une Poitrine de Pigeon aux Huîtres, Duo d’Asperges et Morilles, jus au poivre RSA. Pour l’amateur, on précise
que Dalmeran c’est aussi un blanc et une huile d’olive, Provence oblige.

Nicolas de Rouyn

Du champagne à Bordeaux

Pour ceux qui ne connaissent pas Bordeaux, ou alors de très loin, sachez que la Maison Badie « fut fondée
en 1880 par Madame Badie, dans le superbe immeuble du XVIIIe siècle que le magasin occupe toujours. L’activité était alors tournée vers l’épicerie fine et les produits rares. Plus tard, les frères Badie spécialisèrent l’offre sur les vins et spiritueux et devinrent un acteur incontournable de la distribution des vins de Bordeaux. La maison Badie
fut la première à proposer aux particuliers, ses allocations de vins en primeur des meilleurs crus de Bordeaux.
»
Elle a été rachetée en 1991 par un négociant important de la place de Bordeaux. Jeudi soir, cette même maison organise au Pressoir d’Argent, le restaurant du Grand hôtel de Bordeaux (aujourd’hui, on ajoute « & Spa »)
dirigé par le chef étoilé Pascal Nibaudeau, un dîner Veuve Clicquot pour lequel il convient de réserver sa place
en cliquant ici (le curieux y découvrira le menu comme les vins). Pierre Casenave, l’œnologue de la Maison de Champagne sera présent.

Le champagne pour ce qu'il n'a pas

Attention, nouvelle tendance. Tous les fashionistas battent des cils. Comme il s’agit des champagnes sans sucre, l’émotion est à son comble.

Le champagne, trois cents millions de bouteilles par an et plus. Dont la moitié est ingérée par les seuls Français.
Si la performance est épatante, le risque de lasser les élites guette. Ce n’est pas le moment, bien sûr. Déjà les mauvais chiffres creusent des rides aux fronts radieux des responsables de Reims et d’Épernay.
Mais la Champagne a plus d’un tour dans son sac, des crises, elle en a vu d’autres et de bien pires. Un problème ? Une idée, et chaque fois qu’un Champenois a une idée, elle fait le tour de la planète. Avant-hier, c’était le blanc de blancs, un champagne blanc issu de raisins blancs, une vision aérienne, presque light. Hier, c’était le rosé (un champagne blanc coloré de quelques gouttes de vin rouge issu des pinots champenois), quelque chose de féminin, le rose sans doute. Aujourd’hui, voici le non-dosé. C’est le même champagne que d’habitude mais sans sucre ajouté. C’est au moment d’ajouter la liqueur de dosage (ou d’expédition) que le chef de cave intervient en diminuant ou en supprimant purement (c’est le cas de le dire) et simplement le sucre de cette liqueur qui contient aussi un tout petit peu de vins de réserve.

Très vite, les non-dosés sont passés du statut d’anecdote à celui, plus glamour, de média-darling. Et comme les connaisseurs ne sont jamais en retard d’une niche où installer leur avance, ces bouteilles qu’on ne trouve pas partout tiennent le premier rôle aux endroits où il faut être bu. Pourquoi ? Au-delà de l’effet de mode, il y a une réalité-produit, comme disent les services de marketing des maisons. D’abord, les assemblages sont modernes,
au sens où ils privilégient un certain type de vin, plus tendu, plus incisif, plus frais. Premier effet sur le palais des consommateurs, c’est rafraîchissant – évidemment – et cela semble plus léger. Pour s’en convaincre, il suffit de comparer. La maison Ayala vient de sortir un coffret qui contient une bouteille de son brut classique et une autre du même assemblage, mais sans sucre. Ce qui permet d’étalonner son propre goût en soumettant ces deux vins à une dégustation horizontale (vous n’êtes pas obligé de boire couché ; horizontale veut dire deux vins de la même origine ou année ou terroir, par opposition à verticale, qui désigne une dégustation de plusieurs millésimes différents d’un même vin). C’est une bonne idée parce qu’elle est pédagogique et que, ce faisant, elle propulse l’amateur vers la connaissance qui, comme chacun sait, est l’ennemie du vice. Ces deux vins sont issus en majorité de la récolte 2005, avec une part de 2004 et des vins de réserve de millésimes antérieurs. L’autre réalité-produit est l’aspect diététique supposé, très dans l’air du temps, le non-dosé plaît pour ce qu’il n’a pas (le sucre).

Faut-il en déduire que tous les autres champagnes sont bourrés de sucres ? Non, bien sûr. La plupart des bruts sont dosés entre douze et quinze grammes de sucre par litre. Souvent, les cuvées dites de prestige, les champagnes les plus chers, sont dosés à moins de dix grammes. Don-pérignon, par exemple, est à huit grammes et dom-pérignon-œnothèque 1995 est à quatre grammes. Devant chaque cuvée, le chef de cave décide de la quantité de sucre qu’il va ajouter selon deux principes. Le respect du style-maison et la capacité de la cuvée à recevoir plus ou moins de sucre. Chez Billecart-Salmon, autre exemple, la cuvée clos-saint-hilaire 1998 ne reçoit pas un gramme de sucre,
de même que la grande-cuvée. L’opérateur a jugé que les vins vivraient mieux sans dosage. Pour autant, la maison ne communique pas sur cette information. Un peu comme ces grands vignerons qui travaillent leurs vignes en biodynamie sans en assurer la publicité. Ce n’est pas une manoeuvre ou de la fausse pudeur, mais cette idée très française qu’on est pas obligé de faire entrer ses dans la cuisine.

Aujourd’hui, beaucoup de maisons élaborent une cuvée non dosée, mais pas toutes. La raison la plus souvent évoquée tient à l’esprit de la marque, le champagne non dosé n’entre pas dans la case. La réalité est plus prosaïque. Les non-dosés ne sont pas des blockbusters et les volumes de vente restent faibles, voire insignifiants. Pourtant, chez quelque-uns, on sent poindre une once d’intérêt. Là, les raisons sont plus diverses. Ajouter une ligne au catalogue, et des chances supplémentaires de faire des ventes dans un contexte pour le moins morose. Trouver un débouché trendy à des stocks difficiles à gérer dans l’esprit-maison, certaines marques y réfléchissent sérieusement.
Nous pensons que le non-dosé est une chance pour le champagne en général. Pourquoi ? Deux raisons. Un. Cette variété gustative est de nature à fédérer un public nouveau peu amateur des dosages habituels ou, ça existe, surjouant la phobie du sucre. Deux. Le non-dosé, c’est très bon, très frais, très été. Le favori du moment sur ma terrasse : Ultra, le non-dosé de la gamme D de Veuve Devaux et dans un registre un peu moins aigu, le Brut Extrem’ de Nicolas Feuillatte. Essayer et on en reparle.

Nicolas de Rouyn

Et si la loi Evin n’était qu’une petite combineau bénéfice de Cahuzac ?

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C’est un tweet de Bernard Burtschy qui m’a mis sur la piste du petit développement qui suit. Où il est question de comptes en Suisse, de concordances de dates, de l’industrie pharmaceutique. Et de Jérôme Cahuzac.
Et d’un conditionnel prudent, l’erreur est toujours possible.
Voyons cela.
L’aigrefin s’est beaucoup vanté d’avoir été le rédacteur de la loi dite Evin. C’est-à-dire que sur l’impulsion et les idées générales de son ministre, il en a assuré la philosophie, les tenants, les aboutissants et l’écriture au nom de la santé publique. Il est l’auteur du flou législatif qui a permis aux prohibitionnistes de s’engouffrer dans la brèche. La scène se passe en 1991, époque où le monsieur a ouvert son compte bancaire en Suisse.
Le monsieur est un chirurgien esthétique, il gagne assez bien sa vie pour avoir le temps de passer à la vitesse supérieure via la politique, c’est pratique. Deux choses passionnantes à mettre en parallèle. D’une part, le croisement des courbes de consommation de vin et d’anxiolytiques en France. La première s’écroule, la seconde grimpe en flèche. D’autre part, le fait que de gros…lire la suite

Ruinart collabore avec l’artiste Piet Hein Eek

Pour sa collection Ruinart Blanc de Blancs 2013, la célèbre maison de champagne à collaboré avec l’artiste Néerlandais Piet Hein Eek.
Pour cette occasion l’artiste a créé un écrin trapézoïdal adapté à chacun des flacons de champagne Blanc de Blancs (Cuvée Ruinart Blanc de Blancs, Magnum et Jéroboam). Il a choisit de raconter les origines de la Maison Ruinart qui est la caisse en bois de 1769. Piet Hein Eek a également crée pour la collection Ruinart Rosé 2013, une caisse singulière sans angles droits, qui ressemble plus à un losange en mouvement. La contenance est…lire la suite

La place du Rhône

En 2012, le vignoble de la vallée du Rhône a franchi, avec 900 000 hectolitres, la barre des 30 % de volume exporté (sources : douanes françaises/Inter Rhône), avec une progression de 5,5 % en volume et de 10 % en valeur. Cette valorisation des vins vient compenser la baisse volumique de la récolte. Affirmant une stratégie en phase avec le positionnement de leurs appellations d’origine contrôlée, négociants et producteurs travaillent à rendre leurs vins fortement présents sur le milieu et le haut de gamme et ceci sur les segments de marchés correspondant à toutes les couleurs des vins.

Pour Christiant Paly, le président d’Inter Rhône, les efforts du vignoble, notamment en terme de campagne de communication, « ont été récompensés par une forte progression des vins à plus de 3 € en GMS française et par la croissance des exportations sur des marchés valorisants comme les USA (+ 43 % entre 2009 et 2011) et l’Asie (+ 125 % entre 2009 et 2011). Avec une qualité croissante, une offre jugée très compétitive et un millésime 2012 déjà encensé, les appellations de la vallée du Rhône construisent leur avenir avec sérénité et optimisme. »

Les chiffres

Le vignoble de la vallée du Rhône est le 2e vignoble français en superficie et en production (conventionnelle et bio).

Produits sur 6 départements, les vins de la vallée du Rhône représentent la première activité économique de la région avec 390 millions de bouteilles commercialisées dans 155 pays en 2011-2012.

2,9 millions d’hectolitres ont été produits en 2012, sur 71 000 hectares et par 5 000 exploitations viticoles.

98% des consommateurs de vins en France connaissent les appellations d’origine contrôlées de la vallée du Rhône. Celles-ci ont généré 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires et 46 000 emplois directs ou induits.

Les côtes-du-rhône régionaux, villages et crus représentent 79 % des exportations. Les blancs sont de plus en plus appréciés à l’export et atteignent cette année 7 % des exportations.

Les marchés

Dans un contexte mondial de forte concurrence sur les bas prix en vrac entre l’Italie, l’Espagne, le Chili et l’Australie et face au développement des vins sans indication géographique en France, les AOC de la vallée du Rhône ont fait le choix de la qualité et de la valorisation. Ces efforts se sont traduits, d’une part, par une meilleure rémunération du vin vendu en vrac dans le vignoble et, d’autre part, par une progression des ventes sur les circuits et marchés valorisés au détriment des marchés premiers prix. En France, sur le circuit de la grande distribution, les ventes de vins rouges d’AOC de la vallée du Rhône ont diminué de 2,3 % par rapport à 2011 tout en progressant, en valeur, de 1,7 %. En fait, les ventes de bouteilles dont le prix est inférieur à trois euros diminuent (- 6 %) pendant que celles des vins vendus plus chers progressent (+ 3 %).

Du coté des exportations, les AOC de la vallée du Rhône continuent de progresser sur les marchés porteurs. L’augmentation est de 7,9 % en Allemagne par rapport à 2011 et les expéditions vers la Chine restent dynamiques avec + 55 %. Entre 2003 et 2012, le repositionnement s’est traduit par une forte baisse des exportations vers les marchés de premiers prix (- 109 000 hl sur la Suisse et les Pays-Bas) au profit des marchés valorisants (+ 130 000 hl aux USA, Canada, Chine et en Asie). Aujourd’hui, le grand export (USA, Canada, Chine et Japon) représente 35 % du volume des exportations rhodaniennes contre 65 % pour les destinations plus proches et les marchés historiques, qui connaissent des évolutions reflétant la morosité économique de la zone euro.




Les vins

Côté récolte, la baisse est de 6 % en moyenne par rapport à 2011, avec des disparités selon les AOC. Les côtes-du-rhône régionaux essuient une baisse de volume de 9,6 % (1, 459 million d’hectolitres), pendant que le volume des côtes-du-rhône villages progresse de 12 % et que celui des luberon restent stable (+ 1 %). Ceci s’explique par des conditions difficiles très localisées (gel) mais aussi par le fait qu’une partie des surfaces des vignobles est en phase de restructuration. Ainsi, plus de 1200 hectares ont été «rajeunis» en Côtes du Rhône et Côtes du Rhône Villages entre 2009 et 2012 en favorisant des cépages qualitatifs comme la syrah et le viognier.

En parallèle, on observe une diversification des modes de production dans le vignoble. Si le rouge reste majoritaire avec 80 % des volumes récoltés en 2011, le rosé est passé de 8 % (récolte 2004) à 14 % (récolte 2011). Les AOC costières-de-nîmes et luberon produisent une forte proportion de rosé (40 % pour la première et 49 % pour la seconde) et les AOC ventoux (91 000 hl en 2012) et côtes-du-rhône régionaux (102 000 hl en 2012) ont également fortement développé leurs volumes dans cette couleur. Il s’agit désormais de s’imposer en France comme à l’export à coté des leaders historiques de Provence et de Loire.

Pour ce qui concerne le bio, l’enquête Inter Rhône sur les récoltes 2011 faisait apparaître un potentiel important avec 8 % des surfaces cultivées en bio ou en conversion (dont une grande partie en 3e année). Les premières estimations 2012 laissent envisager un volume de 10 % de la récolte certifiée bio pour les côtes-du-rhône régionaux, ce qui en fait l’une des appellations les plus importantes sur ce mode de production en France. A elles deux, côtes-du-rhône et côtes-du-rhône villages totaliseraient cette année plus de 150 000 hectolitres en bio, soit une augmentation de 30 à 40 % en volume par rapport à l’année précédente.

Les amateurs

Au Royaume Uni, 73 % des professionnels interrogés connaissent la campagne marketing Côtes du Rhône et 68 % la jugent « plutôt efficace » (Panel Wine Intelligence). Aux Etats-Unis, la Vallée du Rhône est spontanément citée en quatrième position parmi les régions de vins importés (Wine Opinions, 2012). Le marché chinois est le plus dynamique. Les vins de la vallée du Rhône y connaissent une croissance de notoriété exponentielle depuis 2003. En 2012, elle est deux fois plus forte que la moyenne des vins français (+ 67 %). Les vins du Rhône sont désormais la troisième région citée (après qui on sait, ça commence par B, et par B) selon une étude Daxue datée de novembre 2012. En France, cette région viticole est la deuxième la plus représentée en restauration avec une présence dans 75 % des établissements. Depuis 2011, on assiste à une progression de la consommation du vin au verre qui favorise tous les vignobles. Selon un panel CHD Expert, 97,5% des établissements proposent en moyenne trois références. Là, selon une récente étude Ipsos, les appellations de la vallée du Rhône font la course en tête en étant proposées dans 66 % des cas. L’appellation côtes-du-rhône est la première AOC en bars à vins.




En tête de cet article, la couverture du livre Les Vins du Rhône – Côtes & Vallée, de Jean Serroy, paru le 8 avril dans la collection « Le Verre et l’assiette » des éditions Glénat. 232 pages, également disponible en anglais et en mandarin.

Le film qui raconte la Bourgogne





Qu’est-ce qu’on fait ce week-end ?

On va voir un film au château du Clos de Vougeot. Raconté par Pierre Arditi, « Jamais en vain, toujours en vin »
a été écrit par Jean-François Bazin et tourné pendant une année complète. Il propose aux visiteurs du château
une plongée en panoramique dans 900 ans d’histoire de la Bourgogne, des moines de Cîteaux qui, au fil des siècles, constituèrent le Clos de Vougeot, à la Confrérie des Chevaliers du Tastevin qui assure aujourd’hui la promotion des grands des vins de Bourgogne. Cette production 100% bourguignonne qui a mobilisé les savoir-faire de toute la région (production, réalisation, effets spéciaux, montage, installations techniques, scénographie, etc.) est projetée en exclusivité depuis le 6 avril. La bande-annonce est .

On choisit son bordeaux des beaux jours parmi les dix-huit qui ont été élus le 20 mars dernier par un jury exclusivement féminin composé de cent journalistes, blogueuses, viticultrices et amatrices. Six blancs (Château Argadens, Château Belle Garde, Château d’Haurets, Ginestet, Château Le Grand Verdus, Kressman Monopole),
six rosés (Blaissac, Château Haut-Garriga, Château La Brugue, Château Lauduc Classic, La vie en Rosé du Château Landerau, Château Peychaud) et six clairets (Château Ballan-Larquette, Marquis de Génissac,
Château La Bretonnière, Château de Lisennes, Château Lauduc Classic, Château Penin
ont été distingués
par un « oscar du bordeaux », parmi soixante-dix huit références de l’appellation. Leurs arômes fruités sont soutenus par des prix légers, entre 3,90 et 6,90 euros.

On visite la Maison Joseph Drouhin. Les caves historiques de cette institution bourguignonne, patrimoine architectural et culturel qui s’est transmis de génération en génération depuis 130 ans, sont désormais ouvertes
au public. Elles s’étendent sur près d’un hectare au cœur de Beaune, entre les Hospices et la Collégiale
Notre-Dame, et ont appartenu aux chanoines de Beaune, aux ducs de Bourgogne et aux rois de France. 
C’est l’occasion d’une belle plongée dans l’histoire de la Bourgogne, de l’époque gallo-romaine jusqu’à nos jours, en passant par le Moyen-Âge. Sur rendez-vous, visite personnalisée et dégustation de six vins de la Maison, 35 €.




Les Primeurs 2012 (4 et fin)

Comme chaque jour, la Semaine des primeurs est une longue route, de châteaux en dégustations. On retrouve les amis et on s’en fait de nouveaux. La vie, quoi.

J’ai retrouvé un bel endroit que j’aime bien, le château Montlabert. Une jolie maison, un petit parc, les vignes. De Montlabert, on voit très bien Cheval Blanc et La Dominique avec leurs chais spectaculaire ou en devenir. En attendant que la propriété soit dotée à son tour d’un nouveau chai signé Patrick Jouin. Saint-Émilion en parc architectural contemporain, c’est demain et ce n’est pas dommage. Propriété du Groupe Castel, Montlabert est aussi son étendard, sa vitrine. Dans le grand virage sur l’aile que prend le groupe pour aller vers plus de qualité, Montlabert est l’éclaireur à tous égards et le millésime 2012 est qualifié par le dégustateur B+D Denis Hervier « de meilleur vin jamais produit par la propriété ». L’avenir est rose. Enfin, si j’ose dire.

J’ai déjeuné au château La Couspaude, à Saint-Émilion qui fait un vin d’une belle régularité, millésime après millésime. C’est le flagship du groupe Aubert, présent dans presque…lire la suite

La Semaine des primeurs, j’adore (3)

J’ai dîné à Angélus avec les copains, en tout petit comité autour d’Hubert de Boüard et d’Emmanuelle, sa compagne. L’occasion de s’apercevoir que les travaux du nouveau chai sont encore loin d’être finis. Je crois que l’exigence de perfection est telle qu’elle entraîne des délais supplémentaires, malgré la très grande compétence des compagnons en charge de cette belle pièce d’architecture traditionnelle. Après un très beau saint-aubin premier-cru En Remilly de Marc Colin, les angélus 07 et 05 nous ont permis de constater à quel point les petits millésimes sont indispensables pour attendre tranquillement les grands. 07 plus souple que 05, on le savait déjà, mais c’est mieux en les comparant à table. Un moment d’intense émotion avec un angélus 1953, soixante ans au fond d’un verre, histoire de prouver l’excellence du terroir. Ceux qui en doutent devraient faire comme nous, ce 53 était très démonstratif, il nous a expliqué…lire la suite

Millesima + responsive





Le site de vente à distance de grands vins aux particuliers offre depuis peu une interface plus accessible et
plus rapide à ses clients. Outre une amélioration du graphisme, et la mise en place d’un design dit responsive,
c’est-à-dire s’adaptant à tous les types d’écrans, de votre téléphone à votre ordinateur en passant par les tablettes, la navigation se voit facilitée par une technologie qui permet au visiteur, notamment étranger, d’être « compris » même s’il a mal orthographié le nom du vin qu’il cherche (j’ai testé pour vous la coquille et la phonétique en tapant
« ltour » et « clico», ça fonctionne très bien). Ce moteur de conversion intelligent multi-langues a été associé à un hébergement sous Cloud (Amazon) qui a pour conséquence une augmentation de la rapidité de navigation et de la qualité des images et qui permet la mise en ligne de contenus plus lourds comme des vidéos. Côté e-commerce,
il est désormais possible de constituer une caisse de vins à partir d’un choix de bouteilles disponibles à l’unité et de mélanger ainsi appellations, millésimes ou couleurs selon ses préférences.