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La dégustation d’octobre



Le 9 octobre, c’est la rentrée des fameux «mardis» des caves Legrand. Pour l’amateur qui n’en aurait jamais entendu parler, c’est l’occasion de découvrir les (grands) vins de la maison, et les hommes qui les font.
Au programme des mois à venir, on vous préviendra, une verticale de Cristal de Roederer et une dégustation
d’Y, le vin blanc sec qui est produit au château d’Yquem lorsque les conditions le permettent (seulement
23 millésimes depuis le premier, en 1959). Mardi prochain, cap les grands cépages autochtones d’Italie (et son incroyable diversité de terroirs), un patrimoine exceptionnel qui s’est très peu acclimaté hors de chez lui.
De la Sicile à la Vénétie, en passant par Pantelleria, la Toscane et le Piémont, la maison propose une initiation
aux délices du sangiovese, du nebbiolo, mais aussi de la barbera, du teroldego, du grecanico, du nero d’Avola,
du corvina, animée par Jean-Emmanuel Simond. Tarif : 100 euros, réservation par mail à [email protected] ou par téléphone (+33 1 42 60 07 12).


LEGRAND Filles & Fils
1, rue de la Banque 75002 Paris

Entrée par la Galerie Vivienne : 4, rue des Petits Champs.

Les Girondines


Le site du Comité départemental du tourisme de la Gironde propose de découvrir la région, ses vins et ses châteaux à travers différents portraits de femmes (en vidéo). Pas de fièvre revendicatrice ici, pas de défense d’un « vin au féminin », juste une approche thématique d’un autre genre, à l’écoute de maîtres de chai, sommelières, œnologues, propriétaires, spécialistes et prescriptrices de bien des manières (guide, bar à vin, communication, réseaux sociaux), toutes très passionnées par leur métier. Qu’elles soient nées dans la région ou qu’elle l’ait adoptée par amour du vin, ces ambassadrices racontent leurs parcours, leurs projets et leur travail. Avoir intégré le saint des saints toute jeune après des études dédiées (Sandrine Garbay, maître de chai d’Yquem), avoir quitté une vie parisienne pour reprendre le flambeau – et le très beau château – familial (Aline Guichard-Goldschmidt, Château Siaurac), être venue de très loin parfaire une passion pour le tourisme par une formation de sommelière (Maisa Mansion, Château Gruaud Larose, tout récemment primé pour son parcours écologique «Chemin Blanc» lors des Best of Wine Tourisme Awards) ou avoir fait d’un blog un succès et une marque (Anne Victoire Monrozier, alias Miss Wicky Wine) façonnent autant de visions particulières du monde du vin à découvrir ici, parmi de nombreuses autres.

bordeaux-supérieur, les meilleurs 2010

Dans la grande famille des bordeaux, l’appellation supérieur – environ 804 producteurs pour une production moyenne de près de 418 300 hectolitres, soit plus de 65 millions de bouteilles – répond à des critères de qualité stricts afin de proposer une expression optimale du terroir : sélection rigoureuse des cépages issus de vignes anciennes et des meilleures parcelles, vinifications pointues suivies d’un élevage de 9 mois minimum, mise en bouteilles à la propriété (pour 80 % des volumes). Cette exigence donne à ces vins au rapport qualité-prix séduisant toutes les caractéristiques nécessaires à la garde, dans la plus pure tradition bordelaise.
Parmi cette gamme, le titre de « Talent » distingue chaque année les meilleurs représentants de l’appellation dans le nouveau millésime mis sur le marché. Après une première étape à Bordeaux, les lauréats sont sélectionnés pour la finale parisienne qui se déroule dans les règles de la dégustation à l’aveugle par un jury composé de professionnels du vin et de la gastronomie… C’est autour d’un millésime 2012 conjuguant fraîcheur aromatique, équilibre et bon potentiel de vieillissement que cette 16e édition des « Talents des Bordeaux Supérieur » s’est déroulée, le 27 septembre, dans le cadre du Pavillon Ledoyen et de ses jardins. Parmi un bel échantillon de trente vins, dont les prix étaient compris entre 5,70 à 13,50 euros (départ propriété), c’est celui du château Sainte Barbe* qui a eu la préférence du jury. Cinq autres l’accompagnent en tête du palmarès, Château Galand, Château Seguin cuvée Carl, Château La Bure des Moines, Château La Verrière et château Penin les Cailloux.
On en apprendra plus ici sur l’élégante chartreuse classée monument historique édifiée en 1760 par Jean-Baptiste Lynch, un émigré irlandais dont la famille a donné son nom à plusieurs crus classés du Médoc, sur la conduite de ses 30 hectares de vignobles situés sur la rive droite de la Garonne, à Ambès, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bordeaux et sur le challenge viticole que se sont fixés Lucy et Antoine Touton lorsqu’ils ont acquis la propriété en 1999. Unanimement salué pour sa qualité, le château Sainte Barbe est la démonstration que sur un terroir modeste comme celui des paluds (argiles et alluvions), il est possible de produire de très bons vins.

* Encépagement : 80 % merlot, 20 % cabernet franc + sauvignon

Production : 30 000 bouteilles
Prix (départ propriété) : 9, 30 euros

Spéculer sur le vin, mais comment ? 3/3

Les grands vins sont devenus un actif financier au même titre que les actions, les obligations ou l’immobilier. Cela n’affranchit pas pour autant l’investisseur de respecter quelques règles de prudence. Ce qui explique les avertissements collés par le régulateur boursier français, L’AMF (Autorité des Marchés Financiers), sur le prospectus de souscription au fond Uzès Grand Cru. « Il ne doit s’agir que d’un axe de diversification de ses avoirs : la part allouée aux grands crus ne doit pas dépasser 30 % des actifs investis » insiste un gérant de fortune.

De même, il s’agit d’un placement de long terme, de trois à cinq ans minimum. Ensuite, il faut définir le rôle de cette poche vins au sein du patrimoine, défensif ou offensif ? « Dans le premier cas, la gestion sera dite Value et conviendra à un investisseur faisant la part belle à des actions présentant un profil de risque plus fort que des valeurs dites de fond de portefeuille. Les millésimes constitueront un matelas de sécurité. Une gestion Growth dopera les performances d’un patrimoine investi en obligations » insiste Jean-Marie Godet.

Autre point cardinal à surveiller de très près, la domiciliation du fonds. Sur la centaine de véhicules identifiés ici et là, une écrasante majorité a jeté l’ancre dans des paradis fiscaux et des pays dits Low Rules. Si l’absence de taxe peut séduire l’investisseur, elle a pour contrepartie l’absence de garantie sur sa mise en cas de tempête financière. Et des informations pour le moins parcellaire quant à la solvabilité des promoteurs. Bien que plus lourdement taxés, les OPCVM de droit français ou européen labélisés UCITS restent les plus protecteurs du monde. Les plus audacieux se rabattront sur des fonds luxembourgeois, à la condition expresse qu’ils affichent au moins un visa FIS (Fonds d’Investissement Spécialisé).

Un dernier point : cet investissement a un coût. Les sociétés de gestion prélèvent des droits d’entrée, des frais de gestions, de sortie, voire des commissions de surperformance, si la valeur du fonds grimpe plus que celle d’un indicateur de référence. Autant de ponctions qui mises bout à bout amputent d’autant les plus-values escomptées. Et ce, avant le passage du fisc.

Vincent Bussière

Philipponnat, les raisins de 2012

Chez Philipponnat les vendanges avaient commencé le 13 septembre. Interrompues entre le 15 et le 18 pour
laisser s’installer une maturité idéale, elles se sont achevées lundi. Les gelées d’hiver et de printemps, le froid subi juste après la floraison et la coulure qui s’en est suivie ont eu raison des espoirs d’une belle récolte en quantité.
Le mois de juillet humide a exigé beaucoup de travail, surtout pour le désherbage des sols désormais entièrement mécanique (tracteur équipé d’«interceps», cheval de trait et sarclette manuelle dans les pentes ardues du Clos des Goisses). Le mildiou a fait sécher quelques grappes, mais le feuillage a été protégé et est resté bien vert, assurant une bonne photosynthèse. Le rendement n’atteint que 6 à 7000 kilos par hectare, soit 30 à 35 hectolitres en cuvée, seule fraction du pressurage utilisée chez Philipponnat. La qualité est en revanche au rendez-vous, particulièrement dans les pinots noirs, où la grande richesse en sucre – de 11,5° à plus de 12 – plus haute qu’en 1976, 2000 ou 2003, est associée à une acidité très satisfaisante et plus agréable qu’en 1996. La proportion élevée d’acide malique permettra de conserver une belle fraîcheur, sans excès. Ceci est à mettre au crédit d’un mois d’août exceptionnellement sec et à trois semaines de septembre également sèches, aux nuits froides. Le dicton est vérifié : août fait le moût. Originalité du millésime, le Clos des Goisses est un peu moins mûr qu’Ay (base de la cuvée 1522), car le rendement y est un peu meilleur, ce terroir très chaud ayant fleuri avant la vague de froid de juin. Les moûts sont clairs, peu ou pas oxydatifs, et présentent une belle qualité aromatique. Les meilleurs fermentent déjà
en fûts de bois. Cela promet de la pureté et de la longévité. Tout ceci sera confirmé dans quelques semaines,
à la dégustation des vins clairs, mais la maison annonce un grand millésime, situé quelque part entre les beaux
2002 et 1959.

Fieuzal, les raisins blancs de 2012

Par Stephen Carrier, directeur.

« Lundi dernier, nous avons terminé de vendanger nos blancs 2012 ! Nous avions débuté le 6 septembre pour
deux jours dans les sauvignons de Haut-Gardère et poursuivi les 12 et 13 septembre sur les parcelles Ferbos
et La Dispute. Les sémillons et la fin des sauvignons ont été récoltés les 19, 20 et 24 septembre. La première impression est bonne, d’un point de vue qualitatif, mais également quantitatif. Ces vendanges se sont déroulées
de manière idéale grâce à une météo que je qualifierais de parfaite. Les températures élevées de septembre ont été contrebalancées par des nuits fraîches, très propices au développement aromatique. Nos sauvignons sont comme je les aime, « crispy » avec une belle fraîcheur. Nous utilisons depuis deux ans maintenant des barriques en chêne mais aussi en acacia. Ceci dans le but de s’adapter au mieux aux caractéristiques du millésime. L’idée est de préserver au maximum leur fraîcheur tout en leur permettant de bénéficier de l’apport de la barrique au cours de
la fermentation et de l’élevage. Nos sémillons sont riches avec des degrés qui varient de 12°8 à 13°5 et sont quant
à eux intégralement fermentés en barrique de chêne. Ils apportent densité et gras dans l’assemblage final de Fieuzal et constituent la majeure partie de celui de L’Abeille de Fieuzal. Nous avons également isolé deux qualités de presse selon un procédé très particulier. Sauf exception, les lots de presse vont effectuer leur fermentation en petites cuves inox afin de les préserver d’une trop forte oxydation que pourrait apporter la barrique. Nous réfléchissons désormais à la récolte des raisins rouges. Comme chaque semaine, aux côtés d’Hubert de Boüard, notre œnologue consultant, d’Anne, notre maître de chai, et de Christophe, notre chef de culture, nous allons marcher dans le vignoble afin de décider de la date propice de la récolte de nos merlots, dans un premier temps. Les quelques « millimètres » de pluie tombés très récemment vont faire un bien fou à nos fruits. D’autant plus
qu’à ce jour, les prévisions semblent positives pour les jours qui viennent. Quel bonheur d’être à Bordeaux en septembre et octobre…»

Qu’est-ce qu’on fait ce week-end ?





On va vendanger.
Pour la 4e année consécutive et fort du succès de l’édition 2011, le domaine Jaume propose aux curieux
de venir vivre, samedi 29 septembre à partir de 9h, des vendanges à l’ancienne. Avec le Mont Ventoux et les Dentelles de Montmirail en toile de fond, cet événement œnotouristique se veut être une plongée dans le passé. Chevaux, traîneaux, hottes et paniers attendent les participants le long d’un parcours au cœur du vignoble et de
ses traditions. Tout au long de cette journée, on pourra s’adonner à la cueillette des raisins et assister à des démonstrations de travaux en cave et de fabrication de tonneaux. Comme lors de la dernière édition, un marché provençal accompagnera les dégustations pour des accords mets et vins authentiques. Avec ces vendanges d’une autre époque, cet hommage à la récolte telle qu’on la pratiquait au début du siècle dernier, Pascal Jaume,
le propriétaire du domaine, dit souhaiter proposer « un rendez-vous affectif et porteur d’un message. »
Domaine Jaume : 24, rue Reynarde, 26 110 Vinsobres. Entrée libre


On découvre le saké.

L’élaboration du saké est un art à part entière. Issu d’une fermentation particulière, double et parallèle, le saké est un « vin de riz » (trop souvent confondu avec l’alcool de riz issu de la distillation) pouvant atteindre les 15° ou 16° dont l’identité, plus discrète que celle du vin, tient à l’absence de tanins et à une faible acidité. Il puise ses arômes et sa texture dans l’origine de l’eau et des variétés de riz sakéifiaires utilisées, mais surtout dans le degré de polissage des grains. Il existe des centaines de variétés de sakés, en fonction du terroir, mais aussi de l’art du producteur dans la tradition du brassage et du vieillissement. Pour le « Nouvel An du Saké » (au Japon, le 1er octobre est le jour officiel d’autorisation de sakéification), vingt producteurs représentant les grands terroirs du saké proposeront à la dégustation deux catégories de produits, les sakés et les spiritueux. Workshops et accords de saveurs avec des chefs français sont également au menu de cet évènement conçu pour initier le grand public (samedi + dimanche) et les professionnels (lundi) aux sakés de qualité supérieure ou saké ginjô, sorte d’AOC, clairs, légers et hauts en arômes. Organisé par Toshiro Kuroda (créateur des restaurants Issé et de l’épicerie japonaise Workshop Issé), Olivier Poussin (Meilleur sommelier du monde, promotion 2000) et Gérard Depardieu, ces journées dédiées au saké auront lieu dans l’hôtel particulier de l’acteur, au 95 rue du Cherche-Midi à Paris. Entrée : 35 euros, dégustation libre.

Vendanges en Côte Chalonnaise



Les dix domaines* des cinq villages de la Côte Chalonnaise qui se sont rassemblés dans l’association « Climats Côte Chalonnaise », et qui nous font parvenir leurs observations à l’heure des vendanges, estiment avoir été privilégiés dans ce millésime 2012, même si le cycle végétatif des vignes a rarement été soumis à des conditions aussi contrastées. Après une fin d’hiver douce et très sèche, le printemps et le mois de juillet ont été très pluvieux, et souvent frais, et la floraison a été à la peine. Coulure partielle et millerandage abondant ont donné des grappes aérées et opéré une régulation naturelle de la charge de raisins. Le combat contre le mildiou et l’oïdium a été de tous les instants et l’état des vignes démontre qu’il a presque toujours été gagné. Comme souvent en Bourgogne, la fin de l’été a été superbe. Le mois d’août a été chaud et très sec, à l’exception d’une forte pluie à la mi-août. Le mois de septembre est plus frais, et magnifiquement ensoleillé et lumineux. Les prévisions confirment le maintien de ces conditions favorables jusqu’à la fin du mois. Enfin, la grêle qui avait ravagé une grande partie des vignes en 2011 a presque complètement épargné le secteur cette année. Les rendements sont variables, mais atteignent fréquemment 40 à 45 hectolitres par hectare. Cette finale somptueuse a donné des raisins parfaitement sains, d’une maturité optimale et d’un magnifique équilibre. Très peu sont éliminés lors du tri soigneux effectué sur table. Les richesses en sucre sont élevées et annoncent des degrés de 12,5 à 14. Les niveaux d’acidité s’inscrivent dans la moyenne. Avec tous les éléments pour faire de grands vins, voire, dans de nombreux cas, de très grands vins, les propriétaires des dix domaines concernés prévoient un millésime qui devrait prendre sa place parmi le petit nombre des très grandes années de ce début de siècle.

* Bouzeron : Domaine A. & P. de Villaine. Rully : Domaine Jacqueson et Domaine Ponsot. Merucrey : Château de Chamirey, Domaine de la Framboisière et Domaine François Raquillet. Givry : Domaine du Cellier aux Moines, Domaine de la Ferté et Domaine Ragot.
Montagny : Domaine Aladame.

La carte ci-dessus provient du site des vins de Bourgogne.

Domaine de Chevalier 2012

Depuis le mercredi 12 septembre, les tries successives ont commencé dans les parcelles de sauvignon du Domaine de Chevalier, grand cru classé de Graves. A l’issue d’une première sélection de raisins parvenus à maturité, les fruits s’avèrent savoureux, aromatiques et dotés de la belle acidité nécessaire aux grands vins blancs secs. Le rendement s’établit à seulement 40 hectolitres par hectare ce qui atteste d’une concentration naturelle élevée. L’excellente météo de septembre est venue parfaire des raisins blancs dont la maturation a été relativement étalée en raison de la longue floraison initiale. Le type de ramassage effectué au domaine est parfaitement adapté à cette situation : les vendangeurs ne cueillent que le matin, « à la fraîche », en ayant pour consigne de ne déposer dans leurs cagettes que les fruits parfaitement mûrs. L’analyse et la dégustation des baies comme celle des premiers jus confirment les espoirs autorisés par les très belles conditions climatiques offertes à la région bordelaise depuis le début du mois d’août. On retrouvera ces infos, et d’autres encore, sur le site du domaine.

Grands bourgognes (entre autres)



Demain à Paris, Christie’s organise une vente de vins fins de près de 480 lots estimés entre 1,4 et 1,8 million d’euros. Outre de grands vins de Bourgogne (Vosne-Romanée premier cru, Cros Parantoux 1985 de Henri Jayer, estimé à 30 000-40 000 euros le lot de cinq bouteilles ou encore une bouteille du Domaine de la Romanée-Conti 1989 estimée à 6 000-8 000 euros), les vins de Bordeaux sont également représentés avec de belles sélections de premiers grands crus dans d’excellents millésime (Château Lafite-Rothschild 1982, bouteille estimée à 4 000-5 000 euros, Château Mouton-Rothschild 1954, bouteille estimée à 1 000-1 400 euros ou Château Mouton-Rothschild 1955, un ensemble de 12 bouteilles estimé à 11 000-15 000 euros). La vente comprend aussi des vins très prestigieux comme une bouteille de Pétrus 1982 (2 000-3 000 euros), deux autres de 89 (4 000-5 000 euros) et une bouteille de Cheval Blanc 1947 estimée à 2 000-2 600 euros. Enfin, si tout cela ne suffisait pas à réjouir l’amateur, qui trouvera ici le lien vers le catalogue, l’une des pièces phares de la vente est une bouteille de Château Lafite-Rothschild 1799 estimée à 15 000-20 000 euros.