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Champagne, ces maisons tant admirées de par le monde

Réjouie par sa fort belle deuxième place, la maison Charles Heidsieck s’est fait le relais du classement des maisons de champagne les plus admirées au monde établi par le magazine Drinks International. Qualité des vins, pertinence de la stratégie marketing ou encore packaging, plus de cinquante d’entre elles ont été évaluées à l’occasion de cette septième édition de The World’s Most Admired Champagne Brands, menée en collaboration avec Giles Fallowfield, l’un des plus grands spécialistes en la matière.

Composé de plus de 300 experts, le jury international avait pour mission d’évaluer les maisons selon différents critères et une attention particulière a été portée à leurs bruts sans année afin d’apprécier la constance des vins et leur qualité. Reflet des progrès effectués par la maison Charles Heidsieck, classée quatorzième en 2015, ce résultat est décrit par Stephen Leroux, son directeur général, comme « un accomplissement qui couronne le travail de plusieurs générations et témoigne de l‘engagement de toute une équipe, portée par la passion et l’attention du groupe familial EPI-Descours. »

Qui trouve-t-on juste avant Charles Heidsieck ? Louis Roederer, première des maisons de champagne les plus admirées au monde. Qui trouve-t-on juste après ? Pol Roger. Voilà pour le podium de tête, le classement complet est à découvrir ici.

Propriété d’Axa Millésimes depuis 1989, le château Petit-Village change de main

Un accord a récemment été conclu entre Axa Millésimes et le château Beauregard en vue de l’acquisition par ce dernier du château Petit-Village (photo), son voisin à Pomerol. Profondément restructuré par Axa Millésimes, ce domaine de près de onze hectares a notamment été doté d’un nouveau cuvier et de chais qui ont permis de faire progressivement monter la qualité de ses vins.

Co-gérant du château Beauregard, vignoble de 17,5 hectares mené en bio (propriété des familles Moulin et Cathiard depuis 2014), Augustin Belloy estime qu’AXA Millésimes a réalisé un travail remarquable pour transformer Petit-Village en un acteur incontournable de ce terroir d’exception : « Nous sommes donc très heureux aujourd’hui de pouvoir accompagner ce domaine limitrophe de Château Beauregard dans une nouvelle étape de son développement. Cette opération va nous permettre de renforcer notre engagement de long terme au cœur de ces vignes symboles de l’excellence française. »

Directeur général du groupe viticole Axa Millésimes, basé au château Pichon Baron (Pauillac), Christian Seely a précisé que cette cession, qui devrait être finalisée d’ici fin avril, faisait partie d’un processus de réallocation de ressources dans un but de diversification des investissements viticoles d’Axa : « Ce processus a déjà été entamé avec l’acquisition de notre vignoble Outpost à Howell Mountain dans la Napa Valley en 2018, et avec l’acquisition de Quinta do Passadouro qui est venue compléter Quinta do Noval dans le Douro en 2019. Nous sommes heureux d’avoir trouvé un acquéreur (…) qui va continuer le travail qualitatif que nous avons mené depuis notre acquisition de Château Petit-Village en 1989. »

Une invitation au voyage à petits prix

Portugal, Italie, Hongrie, Espagne, Argentine et Chili, le concours Prix Plaisir 2019 a aussi récompensé des vins d’ailleurs. Entre « Vieux Continent » et « Nouveau Monde », voici une sélection de vins médaillés pour voyager à un très bon rapport prix plaisir.

Du Douro à la Provence
Quinta do Pessegueiro, Aluzé, douro rouge 2014
C’est qui ?
Roger Zannier, version portugaise. Avant l’aventure provençale, l’homme d’affaires et propriétaire du Château Saint Maur s’est installé dans le Douro, à la tête d’un domaine de trente hectares proche de la ville de Pinhao. Au cœur de la vallée classée au patrimoine de l’Unesco, il signe des vins tranquilles et quelques portos hautement recommandables.
Le terroir ?
Sols de schistes et d’ardoises. 500 mètres d’altitude. Vignes en terrasses. L’influence du fleuve permet aux cépages portugais d’atteindre des maturités optimales tout en gardant une fraîcheur bienvenue chez les meilleurs. Le cuvier moderne et sur plusieurs niveaux, où tout est fait par gravité, permet un respect du fruit et un travail précis.
Le vin ?
Agréable dans son fruit et sa définition de tannins, bien en chair, généreux. Excellente porte d’entrée aux vins secs de la région dans une version accessible et généreuse.
Combien ?
14 euros, médaille d’argent.

Voir Syracuse
Planeta, La Segreta Rosso, sicilia
C’est qui ?
La famille Planeta est liée à l’histoire des vins de Sicile. Avec ses six domaines aux quatre coins de l’île, la famille a contribué à la renommée des vins de la région. C’est aujourd’hui trois cents hectares de vignes partagées entre cépages autochtones (nerelo mascalese, nero d’avola, etc.) et cépages internationaux.
Le terroir ?
Village de Menfi, côte ouest, proche de Marsala. Les Planeta y ont deux vignobles : Ulmo et Maroccoli. À Ulmo, la famille a planté ses premières vignes au 16ème siècle. Elle y a construit un domaine sur les rives du Lac Arancio. Sol crayeux, vents marins. « Segreta », c’est le nom du bois qui entoure le vignoble.
Le vin ?
Un nero d’avola frais et croquant, assemblé avec du merlot, de la syrah et du cabernet franc. Le vin de soif par excellence. Nez épicé, bouche fraîche et fruitée, agréable, portée par une belle tension. Pour toutes les occasions.
Combien ?
12 euros, médaille d’argent.

Dolce vita
Agriverde, Natum, IGT terre-di-chieti-pecorino blanc 2018 bio
C’est qui ?
Une histoire de transmission de père en fils, de paysans attachés à la terre, d’héritage, de fierté et de tradition. La famille des Di Carlo écrit ce roman depuis deux siècles. Elle a propulsé Agriverde sur le devant de la scène quand elle a décidé d’en faire l’un des premiers domaines certifiés bio d’Italie. C’était déjà en 1991. La philosophie n’a pas changé.
Le terroir ?
La réputation des vignobles des Abbruzes reste en-deçà de la place qu’ils mériteraient sur la scène internationale. C’est pourtant le terroir d’excellence du montepulciano (à ne pas confondre avec la ville) et du trebbiano. On y produit aussi quelques IGT (l’équivalent de nos IGP) qui valent le détour.
Le vin ?
Un 100 % pecorino, exposé plein sud à 200 mètres d’altitude, vinifié en cuve inox. Des beaux fruits blancs, des notes citronnées, une belle attaque en bouche. Fin et original.
C’est combien ?
12 euros, médaille d’or.

Halte en Rioja
Bernard Magrez, Marques de Oro, rioja 2017
C’est qui ?
On ne présente plus l’homme. Sa réussite à Bordeaux, sa contribution au vignoble français et ses nombreuses activités philanthropiques ont fait de Bernard Magrez un personnage incontournable. Il a choisi de produire une cuvée dans la Rioja espagnole, là où le cépage tempranillo signe, à l’abri des monts Cantabriques, des vins fins de grande classe.
Le terroir ?
Sans doute la région la plus réputée d’Espagne pour les vins rouges et la seule avec le Priorat à être distinguée DOC, plus haut niveau d’appellation dans le système ibérique. Le tempranillo y est protégé des intempéries par le relief et profite de l’altitude pour garder la fraîcheur de son fruit.
Le vin ?
Beau nez, attaque fondante en bouche, des notes de fruits cuits. La finale est bien droite. Juste ce qu’il faut de puissance. Très réussi.
Combien ?
5,95 euros, médaille d’or.

L’âme hongroise
Disznókő, Tokaji Late Harvest 2016
C’est qui ?
La vision de Christian Seely donne un nouveau souffle aux propriétés d’Axa Millésimes. À Disznókő, le défi était de taille tant la renommée du cru est établie depuis longtemps. Vignoble de 104 hectares d’un seul tenant (ce qui est rare dans la région), on y cultive quatre des six cépages nobles de tokaj :  furmint, hárslevelű, zéta et sárgamuskotály.
Le terroir ?
Hongrie, pays des eaux. La Tisza et la Bodrog, deux rivières, donnent l’humidité et le brouillard. Ce qui permet au botrytis de se développer sur les grappes de furmint, les plus sensibles à la pourriture noble. On y produit le grand tokaj, l’un des vins liquoreux les plus racés de la planète, lumineux et équilibré.
Le vin ?
Ici, c’est un vin de vendange tardive, pas un tokaj. Le raisin est récolté quand les sucres atteignent un niveau de concentration élevé. Un vin étonnant qui apportera de la gaieté en fin de repas, avec un dessert (ou sans d’ailleurs). Bonne introduction aux vins de la maison.
C’est combien ?
15,50 euros, médaille d’or.

Le blanc sec du domaine est également médaillé.

Disznókő, Dry Furmint, Tokaji sec 2017
Original dans ses parfums comme dans son équilibre de bouche, c’est une vraie découverte.
11,80 euros, médaille d’argent

Carnet de voyage
Outre-Rhin
Dr. Loosen, Dr. L, mosel 2017 (Allemagne)
Direction le vignoble de Mosel-Saar-Ruwer et ce riesling demi-sec, complexe et long, avec une bonne fraîcheur, agréable en bouche.
13 euros, médaille d’or

Aux pieds des Andes
Domaine Bousquet, Eva Malbec Bio, mendoza 2017 (Argentine)
Au nez, la puissance des épices. En bouche, une explosion de fruits. Un rouge de malbec parfaitement extrait. Très beau vin.
12 euros, médaille d’or

Bernard Magrez, Bienvenida, mendoza 2018 (Argentine)
Un nez poivré pour ce rouge de la région de Cuyo. Malgré une bouche tannique et structurée, c’est un vin très agréable.
12 euros, médaille de bronze

Bernard Magrez, Maipo Alto, leyenda 2017 (Chili)
Un rouge de la Central Valley, délicat aux parfums de fruits frais, facile à boire, parfait pour ce prix.
7 euros, médaille de bronze

Une merveille de pinot noir par des gens qui savent le pinot noir

Domaine Trapet Alsace, Chapelle 1441,
alsace pinot noir 2016

Pourquoi lui
Deux raisons entre mille. Un, les pinots noirs d’Alsace. Quand ça veut, c’est magique. Deux, Trapet, ça vous dit quelque chose ? Andrée Trapet est la femme de Jean-Louis et chez ces gens-là, monsieur, le pinot noir, on connaît. Et il y a la folle élégance d’un magnum de vin d’Alsace, c’est beau comme une cigogne posée sur votre table.

On l’aime parce que
Ils sont une assez petite troupe à faire de beaux pinots noirs en Alsace. Il convient donc de les honorer à hauteur du bonheur qu’ils nous apportent. Ce que nous nous efforçons de faire dans nos pages depuis le numéro 1.

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Château Marquis de Terme, son directeur et son chef

Propriété de 40 hectares appartenant à la famille Sénéclauze, le margalais château Marquis de Terme célèbre ces jours-ci les dix ans de présence de Ludovic David à sa tête. Outre le travail rigoureux mené par cet œnologue et ingénieur agronome (en photo ci-dessus) pour ce qui concerne les vins de ce grand cru classé en 1855 et certifié HVE depuis quatre ans – une politique d’envergure entreprise avec le soutien des propriétaires et incluant de nombreuses innovations techniques, viticoles et architecturales – sa direction a également transformé les modalités d’accueil de l’endroit. Proposant dès 2014 aux amateurs d’insolites, ludiques et gourmandes activités œnotouristiques dans une gamme de prix allant de 15 à 100 euros (notamment une escapade guidée de 10 kilomètres pour découvrir les différentes zones d’encépagement de l’AOC margaux et un éduc-tour incluant des dégustations chez les voisins, Pédesclaux et Léoville Poyferré), le château est devenu au fil des ans une propriété viticole dont le dynamisme est « à l’image des domaines californiens, australiens ou d’Amérique du Sud. »

Un restaurant au printemps

Chargée de développement à Marquis de Terme, Sandrine Chamfrault participe activement à l’éventail de propositions de cette destination devenue une référence en la matière qui a accueilli 14 000 visiteurs en 2019. Ultime engagement de cette propriété récompensée par deux “Best of Wine Tourism” et arborant le label Vignoble et Découverte, le restaurant qui s’apprête à ouvrir au sein du domaine en association avec le chef Grégory Coutanceau (Les Flots à La Rochelle, Vivres à Rochefort, etc.), vainqueur du prix de la plus belle carte des vins de France en 2019, participe de cette même envie de faire de Marquis de Terme « un lieu unique, moderne et élégant, ouvert à tous, à l’image des femmes et des hommes qui y travaillent. » Le tout premier établissement de Margaux situé au cœur d’un domaine conjuguera vin, gastronomie et hospitalité sur deux étages (130 couverts). Doté d’une cuisine ouverte, d’un salon privatif (pour dix personnes) et d’une terrasse avec vue sur les vignes du domaine (40 couverts), Au Marquis de Terme sera ouvert sept jours sur sept, au déjeuner et au dîner. Vivement le mois de mai.


Marquis de Terme, côté chai :

• Vendanges triées dans les vignes puis avec la plus grande attention sur table
• Vinification parcellaire et peu interventionniste
• Fermentation alcoolique en cuves béton, bois et inox thermorégulées
• Elevage de 16 à 18 mois en barriques de chêne
• Production d’environ 100 000 bouteilles
• Les étiquettes : Château Marquis de Terme (pensez au magnum) ; La Couronne de Marquis de Terme ; 9 de Marquis de Terme (une cuvée spéciale de 999 bouteilles) ; Rosé Marquis de Terme (issu d’un partenariat avec un domaine provençal) ; Vieux Rhum de Marquis de Terme (avec l’Habitation Saint-Etienne en Martinique, nous vous en avions notamment parlé ici)

Encore de l’or pour le “triple malt” de Bellevoye

Déjà distinguée par une médaille d’or au concours mondial de Bruxelles, en 2018 puis en 2019, avec son édition tourbée (Bellevoye noir), la marque de whisky de France a récemment été doublement couronnée lors du concours agricole de Paris. Cette fois, c’est Bellevoye rouge (finition grand cru) qui emporte l’or, Bellevoye noir recevant quant à lui une médaille d’argent. Un beau palmarès pour cet assemblage des « trois meilleurs whiskies single malt de France (Charente, Nord, Est) » dont c’était la première participation à ce concours récompensant les produits du terroir français. Lancée il y a moins de quatre ans en circuit traditionnel (et récemment dotée de sa propre distillerie, nous vous en avions parlé ici), la marque Bellevoye est déjà en tête du classement des whiskies français.

Du vignoble familial au “luxe rural”, en passant par le succès international d’Arrogant Frog, deux décennies d’innovations en Languedoc

Tout a débuté en 2000 sur la base d’un vignoble de 35 hectares hérités de son père. Aujourd’hui, les domaines Paul Mas comptent 850 hectares, répartis sur quinze propriétés. Et les 22 millions de bouteilles par an que commercialise l’entreprise créée et développée par Jean-Claude Mas sont expédiées dans plus de 71 pays. Cette success-story est émaillée d’étapes cruciales comme le rachat en 2002 du domaine Astruc, une cave de vinification à Limoux (« Jean-Claude Mas accède au statut de négociant-vinificateur et, à l’instar des wineries du Nouveau Monde, achète des raisins qu’il vinifie lui-même pour maîtriser le style de ses vins ») ou le succès mondial de la grenouille à béret de la marque Arrogant Frog, dont 90 millions de cols ont été vendus depuis son lancement en 2005. C’est l’année suivante qu’ont commencé les différentes acquisitions foncières de Jean-Claude Mas et ces implantations « sur les plus beaux terroirs de la région » ont été accompagnées par le développement d’une viticulture bio et la mise en oeuvre techniques viticoles innovantes.

Vingt ans, ce bel âge

Depuis 2011, le concept de “luxe rural” décline à la languedocienne les notions d’art de vivre à la française, avec en figure de proue de cet ensemble œnotouristique la brasserie Côté Mas ouverte au cœur du vignoble. Fort de ces expériences, le dynamique Jean-Claude Mas ne compte par pour autant en rester là. En cette année anniversaire, il s’est fixé un nouveau challenge : « Réinventer les traditions viticoles en Languedoc, avec une nouvelle approche du tandem sol-cépage, afin d’exprimer la quintessence des terroirs. » Rodé à l’élaboration des vins plaisirs (largement plébiscités par les amateurs lors du dernier concours Prix Plaisir, on en lira plus ici à ce sujet), il s’attache désormais à la création d’une gamme de cuvées d’exception. Maîtrise des pratiques culturales (bio), vinification sur-mesure, raisins particulièrement choyés et associations idéales sol-cépage sont les piliers de cette nouvelle étape sur la route de cet « infatigable ambassadeur des vins de sa région. »

Vos bouteilles, vous préférez qu’on vous les livre ou qu’on vous les garde ?

C’est une question à laquelle vous pourrez réfléchir souvent une fois que vous serez un habitué de “Canons”, petite dernière parmi les propositions d’abonnement vin. Lancé par Gilles Dumas (photo) sur la base d’une “expérience client” qui « tient la route », dit-il avec humour, ce nouveau et convivial concept – qui devrait se développer avec l’ouverture prochaine de bars à vins – permet à l’amateur de découvrir une sélection de flacons chaque mois, « sans que ça pique ou que ce soit engageant. » Deux bons points, donc, auxquels on ajoutera à l’intention des Parisiens-ou-presque la possibilité de récupérer soi-même ses bouteilles dans son casier plutôt que de se les faire livrer.

Voilà l’idée dont on comprend qu’elle est animée par la volonté du fondateur de faire plaisir et se faire plaisir. « Le vin, c’est pas assez détendu. Trop d’experts, trop de sachants (y compris chez les nouveaux ayatollahs nature), un vocabulaire excluant qui oublie que ce qui compte, c’est bien le “bon ou pas bon” », explique Gilles Dumas. « Plus que les cépages, les sols ou les manières de vinifier, c’est bien la passion et l’amour des vignerons qui font les vins “Canons”. Le vin, c’est un couple à trois entre le vigneron, le vendeur de vin et le buveur. Tout le monde doit s’aimer. (…) “Canons” sera une expérience, de la découverte au verre en passant par l’achat, la garde ou la livraison. » Plus de détails sur canons.paris

[J-18] Le Grand Tasting pro, 100 % talent, 100 % expert

le Grand Tasting pro

Le Grand Tasting pro, c’est la grande dégustation dédiée aux professionnels du vin.

Tour de France des appellations
Des vignerons de toutes les régions viticoles, sélectionnés par les experts Bettane+Desseauve, donnent rendez-vous aux professionnels (cavistes, sommeliers, restaurateurs, acheteurs, etc.) pour une journée d’échanges et de dégustation, dans un lieu à taille humaine et convivial, le Pavillon Wagram, près de la place de l’Etoile à Paris.

Une journée pour faire son marché
Le Grand Tasting pro, c’est l’endroit idéal pour faire son marché, renouveler sa carte des vins, déguster les vins qui ont enchanté nos experts, rencontrer leurs auteurs inspirés, discuter avec d’autres professionnels.
Et non, ce n’est pas annulé ! Nous avons prévu plein de gels hydroalcooliques…

Pour vous inscrire et découvrir la liste des exposants
https://pro.grandtasting.com/

Découvrir Le Grand Tasting pro 2019
https://youtu.be/fLsUj9nQhzU

Covid-19 : Les Grands jours de Bourgogne sont annulés

L’évolution rapide du nombre de contaminations en France et dans le monde a poussé le conseil d’administration des Grands jours de Bourgogne, conscient des enjeux de santé, à suspendre la prochaine édition de l’événement qui devait se tenir du 9 au 13 mars prochains entre Chablis et Mercurey : « Les derniers éléments connus, ainsi que les échanges des organisateurs des Grands jours de Bourgogne et du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) avec les autorités concernées, ont permis de prendre une décision éclairée et responsable, même si elle est douloureuse. Les inscriptions, closes depuis vendredi 18 h, indiquent que près de 2 500 personnes avaient prévu de participer(…), originaires de plus de 50 pays, dont plusieurs en zone à risque (Chine et Italie notamment, mais aussi France). Réunir autant de nationalités dans des espaces clos n’est plus possible au “stade 2” de l’alerte sanitaire. Cela serait irresponsable. » La décision a beau être raisonnable, elle n’en a pas moins été prise « le cœur lourd », précise le président de l’association des Grands jours de Bourgogne, Raphaël Dubois, en ajoutant que des possibilités de report allaient être étudiées.