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L’AOC crozes-hermitage fait son festival à Lyon

Cela fait plus de dix ans que le rendez-vous estival des vignerons de l’AOC crozes-hermitage permet aux amateurs de venir profiter de dégustations et d’ateliers sur la péniche La Plateforme, à Lyon. Cette année, c’est avec un nouveau format que l’événement s’installe pour trois jours à L’Embarcadère (Quai Rambaud, Lyon 2e) pour un festival tout à la fois culturel et gourmand qui mêlera jeune cuisine lyonnaise, DJ sets, projections en plein air et, bien sûr, wine sessions consacrées aux vins rouges et blancs de l’appellation. Tablées vigneronnes, dégustation-quizz, masterclass, tout le programme est à découvrir sur le site des vignerons de Crozes-Hermitage.

Biodynamie : le château La Lagune rejoint le syndicat Biodyvin

Le troisième grand cru classé mené par Caroline Frey (photo) annonce avoir été accepté par Biodyvin, le syndicat international des vignerons en culture biodynamique créé en 1995 qui regroupe aujourd’hui près de 150 propriétés en France, Allemagne, Italie, Suisse, Espagne et au Portugal. Rappelons que seuls peuvent en faire partie « les domaines entièrement cultivés en biodynamie ou ceux qui s’engagent, au terme de quatre années, à une reconversion totale. » Au château La Lagune (Haut-Médoc), quinze ans ont été nécessaires à la mise en place progressive d’une viticulture bienveillante à l’égard de la vigne, de la terre, des hommes et de la biodiversité.

La possibilité d’une harmonie

Dixième château bordelais à rejoindre Biodyvin, La Lagune est aujourd’hui doté, outre ses 120 hectares de vignes en biodynamie, de 34 hectares de refuge de biodiversité gérés en partenariat avec la LPO et d’une équipe de 35 personnes impliquées et sensibilisées. Estimant que « la viticulture doit être un accompagnement de la nature et pas un combat », Caroline Frey voit dans la biodynamie « la possibilité d’une harmonie entre l’homme et la nature. » Sur cette base, nul doute que les échanges avec les vignerons membres de Biodyvin seront fructueux et permettront de nourrir les projets de demain, à La Lagune et ailleurs.

Un magnum de chambertin, tendance mazoyères

Domaine Perrot-Minot,
mazoyères-chambertin grand cru 2016

Pourquoi lui
Il n’est pas si fréquent de voir passer un grand millésime d’un grand cru de la côte de Nuits dans cette rubrique. Accueillons ce centième magnum sur ce blog avec tout le respect qui lui est dû.

On l’aime parce que
On aime l’émotion enthousiasmante d’un grand pinot, bien sûr, comme tous les amoureux du vin. S’il existe un vin de rêve, en voici un. Parce que Christophe Perrot-Minot est un homme de terroir qui vinifie cinq chambertins différents (et autant de chambolles) et qui sait de quoi il s’agit.

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Un vin sans soufre qui file droit

2018 est le 29e millésime de Première vendange, la cuvée sans soufre réalisée par Henry Marionnet, précurseur d’une mouvement devenu tendance. Un homme qui ne dévie pas, comme son vin.

Le vin sans soufre fait débat. Il a envahi nombre de restaurants branchés, à Paris comme ailleurs. Nous n’y sommes évidemment pas opposés, à condition que le vin ne perde pas toute notion de terroir ou a minima de cépage, en devenant oxydatif ou déviant, ce qu’il est trop souvent. Les adeptes du sans soufre qui tolèrent ces défauts en les érigeant en qualités pourront aller faire un tour au domaine de la Charmoise en Touraine. Henry Marionnet n’en est pas à son coup d’essai, sa cuvée Première Vendange 2018 est la 29e vendange qu’il réalise sans sulfite.

90 000 bouteilles, des analyses toutes les trois heures
Et avec 90 000 bouteilles, ce n’est pas une cuvée confidentielle réussie par hasard. Pour la réussir, il faut un raisin impeccable, une hygiène de chai irréprochable et peu de sommeil. Pendant les phases critiques d’élaboration, les cuves sont analysées toutes les trois heures afin de vérifier qu’aucune montée d’acidité volatile n’impose de sulfiter. À ce prix, Première Vendange 2018 est croquante de fruit, d’une incroyable buvabilité comme tous les millésimes de cette cuvée que nous dégustons depuis longtemps. Du sans soufre, d’accord mais aussi bon que du Marionnet !

Le vin : Domaine de la Charmoise, Première vendange, touraine, rouge 2018
Le prix
 : 10,50 euros départ chai
Les coordonnées : 02 54 98 70 73 ; [email protected]

Toutes les infos sur ce domaine sont à retrouver dans l’appli Le Grand Tasting.

Maîtres vignerons de la presqu’île de Saint-Tropez : un premier domaine certifié HVE

Premiers producteurs de vins d’AOC côtes-de-provence, les vignerons réunis au sein de la structure coopérative Maîtres vignerons de la presqu’île de Saint-Tropez créée en 1964 (dix domaines et châteaux, trois caves, pour un total de 900 hectares de vignes) se sont engagés dans une stratégie de préservation de la biodiversité et des ressources naturelles de leur vignoble qui vient de se concrétiser par une première certification à Ramatuelle.

L’historique château de Pampelonne (50 hectares) vient en effet de se voir décerner le label Haute valeur environnementale (HVE), à l’issue du processus de certification issu du Grenelle de l’environnement qui concerne chaque année un nombre croissant de surfaces agricoles et exige de la part des producteurs une amélioration progressive mais rigoureuse de leurs pratiques autour de quatre thèmes essentiels : biodiversité, gestion phytosanitaire, gestion des engrais, gestion des ressources en eau.

Le grand vin de l’Hospitalet sacré meilleur rouge au monde

L’édition 2019 du très réputé concours de vins International Wine Challenge (IWC), qui distingue les meilleurs chaque année parmi dix mille échantillons issus du monde entier, a rendu son verdict ce mardi à Londres dans le cadre du Grosvenor House Hotel.

A l’issue de cette rigoureuse évaluation qui comprend la dégustation à l’aveugle et en trois étapes de chaque vin par au moins douze juges et une vérification des cuvées récompensées par les six présidents du jury, la version rouge du grand vin du château l’Hospitalet (AOC la clape, 2017) a reçu le titre suprême de Champion Red Wine en même temps que l’une des notes les plus élevées de la compétition, 97/100.

Cette reconnaissance internationale vient saluer l’engagement de Gérard Bertrand (photo), vigneron propriétaire de quinze domaines et fervent promoteur d’une viticulture saine, dont l’attachement aux terroirs du Languedoc et du Roussillon est connu. L’IWC récompense ici « le travail de précision effectué dans les vignes et en cave ainsi que l’engagement pour la biodynamie et la préservation de la biodiversité. » Meilleur vin rouge de cette édition 2019, Château l’Hospitalet-Grand vin 2017 est aussi le meilleur de chacune de ces catégories : La Clape Trophy, Languedoc Trophy et French Red Trophy

Vignerons des Embruns, bio jusqu’au bouchon

Lieu de diversité biologique unique, protégé et classé (Natura 2000), le territoire des sables de Camargue, paysage de lagunes et de marais abritant un répertoire plus de mille espèces de faune et de flore, est aussi le terroir des huit vignerons partenaires de la maison Jeanjean réunis depuis 1973 au sein de la cave coopérative Les Embruns. Dans le souci de préserver le milieu naturel fragile qui caractérise la zone de production de leurs vins, ces derniers ont converti leurs domaines au bio et créé ainsi, sur 500 hectares, le plus grand vignoble certifié de leur IGP (on peut le découvrir dans le film qui lui est consacré, visible sur Dailymotion).

« Dans ce terroir fragile, le respect de l’environnement, de la biodiversité s’est imposé aux vignerons indépendants de la zone comme une évidence. L’agriculture biologique est un engagement profond qui s’est développée à partir de 2008 », explique Nathalie Bruel, l’une des vigneronne des Embruns. Aujourd’hui, cette démarche environnementale se trouve renforcée par la mise en place de packagings éco-responsables : carton à forte teneur en matière première recyclée (79 % désormais), étiquette 100 % papier recyclé, capsule Absolute Green Line en polyéthylène biosourcé (canne à sucre) et bouchon Nomacork Select Green, également à base de fibre de canne à sucre.

L’été artistique du château Sainte-Roseline

Lundi dernier, la propriété varoise qui abrite le cloître et la chapelle de Sainte Roseline (Les Arcs-sur-Argens) a lancé sa saison estivale avec une exposition de sculptures de Gottfried Honegger et Francisco Sobrino qui sera enrichie dès la semaine prochaine par la série de concerts qui émaillera la dix-neuvième édition du festival Gloriana (voir les dates ci-dessous).

Pionnier en matière d’œnotourisme, Sainte Roseline entretient « un lien fort et étroit avec l’art contemporain » et son parc abrite des œuvres signées William Sweetlove, Jim Dine, Benoit Lemercier ou Etienne Viart, installées au fil des expositions qui ont cours ici depuis près de vingt ans du fait de la « passion intense » pour le sujet que confesse les propriétaires des lieux, la famille Bertin-Teillaud.

Les amateurs pourront les découvrir au détour d’une balade dans les vignes ou le jardin du domaine en même temps que les « réalisations monumentales de l’artiste Gottfried Honegger et les œuvres de Francisco Sobrino. » Cette proposition de juxtaposition du travail des deux artistes suisse et espagnol, tous deux peintres et sculpteur, est visible jusqu’au 30 septembre 2019.


Festival Gloriana 2019, six concerts à Sainte Roseline :


16 juillet, L’invitation au voyage

19 juillet, La nuit du Piano

22 juillet, Une soirée à Vienne

24 juillet, Jazz Manouche

26 juillet, Une Nuit à l’Opéra

2 août, Les Grands airs pour violoncelle et orgue

Parisiens, investissez dans la première cuvée 100 % issue de la région parisienne

Lancée il y a quatre ans avec pour objectif de relancer la filière vitivinicole francilienne, la Winerie Parisienne a d’abord installé un chai urbain à Paris, qui n’en avait plus abrité depuis les années 1960, afin de proposer aux amateurs une première cuvée qui assemblait des raisins « issus des meilleurs terroirs français. » Ensuite, les trois fondateurs – et amis – à l’origine de cette entreprise ont planté sur la plaine de Versailles le premier vignoble professionnel d’Ile-de-France, dont les vendanges sont prévues cette année. La première cuvée 100 % issue de la région parisienne sortira en 2020. Conçue comme une vraie maison de vin, la Winerie Parisienne propose aussi des expériences vinicoles qui célèbrent le retour de Paris en tant que capitale du vin. Pour développer cette activité œnotouristique tout autant que ses gammes premium, pour investir dans un outil de production, internationaliser ses marques et être en mesure de pourvoir d’autres postes (dix emplois ont été créés à Paris depuis le lancement), l’entreprise a récemment fait appel au financement participatif via la plateforme Tudigo.

Un défi local

Cette levée de fond dont l’objectif est de réunir 500 000 euros – à l’heure où nous écrivons, plus de 471 000 euros ont déjà été réunis – s’adresse en tout premier lieu aux Parisiens qui peuvent ainsi « investir dans un projet local, concret, et à fort impact positif pour le territoire d’Ile-de-France », explique Stéphane Vromman, cofondateur de Tudigo. Déjà partisan de la tendance “locavore”, simplement amateur, ou un peu des deux, chacun peut aujourd’hui devenir actionnaire de la Winerie Parisienne, pour peu de disposer d’un peu plus de mille euros, c’est le ticket d’entrée. En rappelant que la région parisienne est agricole à 60 % et en précisant que l’avenir de la Winerie est de « travailler sur des quantités moins importantes, mais de qualité supérieure », Adrien Pelissié, l’un de ses trois fondateurs, explique avoir fait appel à Tudigo car, « comme nous, la plateforme valorise la proximité et les projets locaux porteurs de sens avec un fort impact sur le territoire, projets qui permettent aux citoyens d’investir et de se mobiliser pour leur région. » C’est par ici que ça se passe.

Château de Pommard : un festival sur la route des grands crus de Bourgogne

Depuis quelques semaines, étape par étape, le château de Pommard dévoile le voyage Made by nature imaginé par la famille Carabello-Baum, propriétaire des lieux depuis 2014. Un parcours à faire en ligne ou en personne au fil de quinze villages, de deux cépages iconiques et d’une série de collaborations exclusives tout au long de la route des grands crus de Bourgogne. Une aventure que l’amateur peut par exemple tenter en vélo électrique avec système de navigation intégré. Plus de renseignements et réservation auprès de la conciergerie du château, c’est par ici.

Comme un miroir à ces différentes expériences, la propriété propose son millésime 2017 en deux collections “La Route des grands crus”, hommages au chardonnay et au pinot noir livrables dans le monde entier. La première comprend six bouteilles : corton-charlemagne grand cru, puligny-montrachet, santenay 1er cru “La Maladière”, échezeaux grand cru, vosne-romanée 1er cru “Les Suchots” et chambolle-musigny (605 euros, direct propriété). La seconde, douze : un mazis-chambertin grand cru, un corton grand cru Charlotte Dumay – Hospices de Beaune et deux bouteilles de corton-charlemagne grand cru, meursault 1er cru “Porusots” – Hospices de Beaune, échezeaux grand cru, vosne-romanée 1er cru “Les Suchots” et chambolle-musigny (939 euros).

Autre mise à l’honneur des vins élaborés dans les chais de ce château dont le célèbre clos a été converti à la biodynamie, l’édition 2019 du festival Rootstock qui s’y invite en ce week-end du 14 juillet est une « ode à la magie de la musique et du vin » dont on découvrira le programme complet ici, des cours de yoga aux tournois de pétanque ou de criquet dans le parc en passant évidemment par les différentes scènes. Un food court installé spécialement pour ces deux jours permettra aux producteurs et restaurateurs de faire la part belle à la gastronomie régionale et les cocktails seront également de la partie, signés par le mixologue Clément Leroy. Quant à la nouvelle cuvée Rootstock Rosé, imaginée exclusivement pour le festival, elle sera disponible en édition limitée.

©Château de Pommard