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La taille Plaimont

Précurseur en bien des matières, le groupement de vignerons œuvrant au sein de la cave Plaimont se mobilise pour défendre son vignoble contre les maladies du bois, un défi crucial « pour la préservation du capital viticole du piémont pyrénéen » et le devenir des appellations du Sud-Ouest. « Afin de limiter la propagation de ces affections, aux premiers rangs desquelles figurent l’esca et le black dead arm », l’innovante coopérative a élaboré, en collaboration avec la société de maîtres tailleurs de vignes Simonit & Sirch, un programme solidaire de formation à une méthode de taille unique et adaptée à son vignoble. Si l’origine de ces fléaux qui progressent dans tout le vignoble français est encore mal connue, « les recherches montrent qu’un cocktail de champignons parasites profiterait des plaies de taille pour coloniser les ceps, provoquant leur mort à plus ou moins long terme. »

C’est ce constat qui est à l’origine de la démarche de Plaimont de développer « une alternative prophylactique unique », un projet initié en 2016 et porté collectivement. Aujourd’hui, l’objectif de la coopérative est de former à cette nouvelle méthode de taille respectueuse du flux de sève tous les vignerons et techniciens de ses sites. Cela concerne une cinquantaine de personnes cet hiver, de la période de taille à celle de l’ébourgeonnage, et ce nombre est appelé à doubler chaque année. En partenariat avec Simonit & Sirch, Nadine Raymond, directrice de recherche et développement de Plaimont, dirige les équipes techniques de ce programme s’inscrivant dans la démarche RSE de la coopérative. « Unique et propre aux spécificités ampélographiques de Plaimont, la formation est ouverte à tous les vignerons de Plaimont, et se fera progressivement afin de construire une viticulture durable. »

Caves Taillevent, l’agenda


« Laurent Cazottes suit les traces de son père et, de ses mains d’orfèvre, sublime les fruits du domaine familial situé près de Gaillac. Ce magicien distille avec soin et respect de la terre, des eaux-de-vie pures et liqueurs divinement pulpeuses. » C’est avec ces mots qu’Hervé Fort, le directeur général de Gardinier Hospitality, et Antoine Pétrus, le directeur général de Taillevent Paris, convient l’amateur à participer à la première session d’un nouveau rendez-vous de dégustation que la maison proposera chaque semaine ou presque tout au long du printemps. Ces soirées se tiendront de 18 heures à 20 heures. Si l’accès est gratuit, l’inscription préalable est de rigueur, les places étant évidemment limitées.

Mercredi 21 mars
Laurent Cazottes, distillerie Cazottes, inscription ici.


Mercredi 28 mars

Champagne Pol Roger, inscription ici.

Mercredi 04 avril

Philippe Gard, domaine Coume del Mas (Roussillon), inscription ici.

Mardi 10 avril

Champagne Bollinger, inscription ici.

Mercredi 18 avril
Thierry Buzzo, Buzzo Bunifazziu (Corse), inscription ici.

Mercredi 02 mai
Fabien Jouves, domaine Mas del Périé (Sud-Ouest), inscription ici.

Mercredi 16 mai
Julien Barrot, domaine de La Barroche (Rhône sud), inscription ici.

Mardi 22 mai

Champagne Charles Heidsieck, inscription ici.

Mercredi 30 mai
Christine et Eric Saurel, domaine Montirius (vallée du Rhône), inscription ici.

Mercredi 13 juin
Champagne Emmanuel Brochet, inscription ici.

« Ce n’est pas la bulle qui m’intéresse, c’est le vin »

Odilon de Varine, 53 ans, est le chef de cave et le directeur général de la maison Gosset, connue pour ses beaux champagnes. Nous l’avons passé à la question.

Henriot, puis Deutz, maintenant Gosset, des maisons équivalentes, non ?
Des maisons familiales qui ont le même amour du vin et une volonté de transmission. Les actionnaires n’attendent pas un gros rendement de leur capital, ils comprennent l’importance de transmettre quelque chose en pleine forme et en bonne santé.

Vous êtes Champenois ?
Je me considère comme tel. Je suis né en Champagne, mes sept frères et sœurs aussi. Mes parents ont vécu plus de cinquante ans en Champagne, à Verzy, un petit village de la montagne de Reims.

Et vous avez grandi dans le manoir de Verzy.
Manoir qui appartenait déjà à Veuve-Clicquot. Mon père travaillait pour eux, c’était donc sa maison de fonction…

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Cérons, un vin et un château

Situé dans le vignoble des Graves, à une quarantaine de kilomètres de Bordeaux, le château de Cérons peut être rejoint par la route, par le train en moins de vingt minutes et par bateau, au terme d’une balade d’une heure au fil de la Garonne. Quel que soit le moyen de transport préféré par l’amateur, il trouvera à son arrivée au domaine le programme œnotouristique très complet concocté par Xavier et Caroline Perromat à l’intention des visiteurs de ces lieux caractéristiques de l’architecture viticole du XVIIe siècle.

Visite guidée de la propriété et de ses nouveaux chais suivie d’une dégustation de ses trois vins d’AOC graves (rouge et blanc) et cérons (liquoreux), initiation à la dégustation (sur rendez-vous, tarif : 18 euros), paisible déjeuner sur l’herbe avec les produits locaux de l’épicerie du château (sur rendez-vous, à partir de 18 euros par personne) ou encore convivial repas à plusieurs autour du chef rôtisseur ou dans la salle des vendangeurs (forfait visite + déjeuner ou dîner à partir de 49 euros par personne), la découverte de la confidentielle appellation cérons se fait ici tout au long de l’année, du lundi au samedi, de 9 h à 18 h.

Cos d’Estournel et les éléphants

En plus de faire la Une du prochain numéro d’En Magnum (en kiosque le 30 mars), le vin unique proposé de façon très limitée par le château Cos d’Estournel – nous vous avions tout raconté – a fait l’objet de deux ventes aux enchères menées par la maison Sotheby’s le 28 février à New York et le 10 mars à Hong Kong. Parmi les cent double-magnums (3 litres) et dix balthazars (12 litres) de Cos 100 édités par la propriété sur la base des deux barriques obtenues lors de la vendange 2015 de cette historique parcelle de merlot, deux flacons de chaque format ont permis de récolter un total de 325 000 euros au profit d’Elephant Family, association œuvrant pour la préservation de l’éléphant en Asie. Le château propose à la vente les double-magnums encore disponibles, plus de détails sur le site dédié, c’est par ici.

La conversion d’Angélus

De raisonnement scientifique en suivi technique, le château Angélus s’attache depuis plus de quinze ans à protéger « son magnifique écosystème » en limitant les interventions et en anticipant la transmission aux générations suivantes d’un environnement préservé. Après le passage en bio du château voisin de Bellevue, grand cru classé de Saint-Emilion et copropriété de la famille de Boüard de Laforest, c’est au tour du premier grand cru classé A de bénéficier désormais de pratiques culturales bio, une conversion menée par Stéphanie de Boüard-Rivoal et Thierry Grenié de Boüard, actuels dirigeants du domaine, et gérée par l’équipe technique suivante, encadrée par Hubert de Boüard de Laforest : Emmanuelle d’Aligny-Fulchi (directrice technique), Didier Vallade (chef de culture), Gérald Gabillet (directeur technique adjoint) et Benjamin Laforêt (coordinateur technique recherche et développement).

Latour, millésimes 2006 et 2012

Parce que la propriété les juge prêts à être dégustés, tout en étant dotés d’« un grand potentiel de garde », le château Latour informe les amateurs de la mise sur le marché des deux étiquettes visibles ci-dessus et ci-dessous, son grand vin dans le millésime 2006 et son second vin, Les Forts de Latour, dans le millésime 2012. Ce dernier, qui se trouve être le premier vin de la propriété à n’avoir pas été vendu en primeur, incarne parfaitement la philosophie qui prévaut désormais au château de « conservation à la propriété jusqu’à ce premier stade de maturité. » Ces deux flacons seront disponibles à partir du 21 mars auprès d’une sélection de négociants bordelais aux côtés du Pauillac de Château Latour 2013 proposé en début d’année. Ils seront rejoint à la fin de l’été par une quatrième étiquette, Les Forts de Latour 2009.

Un million de bouteilles et une nouvelle cuverie

Une cuverie de 3 300 hectolitres vient d’être inaugurée par la maison de champagne Ayala. Résultat de plus de six mois de travaux, ce nouvel outil de production, semi-enterré et installé dans un ancien bâtiment de dégorgement du site historique de cette maison fondée à Aÿ en 1860, permet à Ayala de disposer de 22 cuves en inox supplémentaires. Pensés pour réduire la consommation d’énergie de 50 à 70 % par rapport à une cuverie traditionnelle, en favorisant notamment l’inertie thermique, ces équipements répondent à un double objectif : augmenter la capacité de production et accroître les exigences qualitatives de la maison dans le cadre d’une démarche écoresponsable. « Notre objectif d’atteindre la barre du million de bouteilles expédiées ayant été accompli en 2017, il était nécessaire de nous doter d’un outil à la mesure des ambitions de croissance de la maison. C’est désormais chose faite avec notre nouvelle cuverie, qui s’inscrit parfaitement dans la dynamique de renouveau qualitatif qui caractérise Champagne Ayala depuis quelques années », précise Hadrien Mouflard, son directeur général.

« C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons accueilli les vins de la dernière vendange dans cette toute nouvelle cuverie. Cet outil de production est le fruit d’un long travail de réflexion. Il se révèle à la fois fonctionnel au quotidien pour nos équipes et respectueux du vin pour toutes les étapes d’élaboration qui y sont conduites, en plus de respecter les codes esthétiques propres à la marque », explique Caroline Latrive, chef de cave d’Ayala. Ce chantier ayant totalisé près de 5 000 heures de travail a été mené sous la direction de deux entreprises locales, le cabinet Acer Ingénierie et l’agence APO. Plus d’une centaine d’ouvriers de la région et de toute la France, issus de vingt-un corps de métier différents, ont été mis à contribution. Meilleurs ouvriers de France ou Compagnons du devoir, la maison Ayala « a fait appel à des savoir-faire uniques pour assurer la bonne conduite des travaux et l’atteinte d’un résultat à la hauteur de ses ambitions. » En plus de la cuverie, ce nouvel ensemble architectural comprend une salle de dégustation pouvant accueillir une quinzaine de personnes, professionnels ou particuliers, dans des conditions optimales.

Une table, un vin, un prix, un bonheur

Depuis toutes ces années, on connaît le principe. Le négoce bordelais incarné par la grande maison Duclot met à disposition du public des grands crus prêts à boire à prix caviste sur la table de la crème de la restauration française. L’affaire commence demain, s’achève le 15 avril. L’idée la meilleure est de réserver sa table ET sa bouteille. Sinon, revenez l’an prochain.
Moi, je sais déjà qu’au moins une bouteille de rieussec passera par ma table (et en rouge ? MHB 08, évidemment). Mais où ? Commençons par les vins, nous sommes surtout là pour ça.

Quels vins ?
Que des bordeaux, bien sûr. C’est une opération de promo, pas une vente de charité.

Chevalier…

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Une chambre dans un hêtre à Chigny-les-Roses


Après un rachat et des travaux que nous vous avions annoncé ici, la maison d’hôtes de Champagne Palmer & Co à Chigny-les-Roses, au cœur du parc naturel de la montagne de Reims, attend désormais l’amateur de balades printanières. Entre bois et vignes, le domaine du Chalet déploie l’atmosphère intimiste d’une « maison de famille chaleureuse » tout en gratifiant ses visiteurs de la « présence discrète d’un personnel attentionné », de la cuisine gastronomique « épurée et précise » délivrée par le chef de la maison Palmer & Co, Damien Litaudon, et des accords mets-vins qu’il a spécialement conçu avec le chef de cave, Xavier Berdin. Ce voyage au pays des premiers et grands crus de Champagne se décline en seulement cinq suites, quatre dans la belle demeure édifiée en 1860 et une dernière perchée à dix mètres de hauteur dans un majestueux hêtre pourpre. De 220 à 300 euros la nuit, 75 euros le menu gastronomique de la table d’hôtes. Plus de renseignements ici.