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Les parisiens de Margot saison 1

AUTOUR D’UN VERRE DE VIN, QUATRE AMATEURS ONT RÉPONDU AUX QUESTIONS
INDISCRÈTES DE LA SÉMILLANTE ANIMATRICE DU BLOG “ROUGE AUX LÈVRES”.


Les Parisiens de Margot saison 2

CETTE FOIS, C’EST AUTOUR D’UN VERRE DE VIN BIO QUE QUATRE AMATEURS ONT RÉPONDU
AUX QUESTIONS DE LA SÉMILLANTE ANIMATRICE DU BLOG « ROUGE AUX LÈVRES »


De blanc et d'iode,c'est l'été à Larrivet

Demain, un vent d’œnofolie soufflera à nouveau sur le château Larrivet Haut-Brion (Pessac-Léognan). « Expérience sensitive et gourmande » proposée aux amateurs autour des blancs de la propriété chaque premier samedi du mois durant l’été (2 juillet, 6 août et 3 septembre), les « Œnofolies de l’Impératrice » débutent à 11 heures avec la visite des chais de Larrivet Haut-Brion. Ensuite, ce sont les saveurs iodées de la presqu’île du Cap Ferret qui s’invitent sur le deck surplombant le « Jardin d’ivresse » du domaine (photo ci-dessus), le château ayant cette fois fait appel à un ostréiculteur, Joël Dupuch (Les Parcs de l’Impératrice), pour proposer à ses visiteurs un nouvel accord inattendu.

« Quoi de plus délectable que de découvrir nos vins, en les associant à un produit d’exception, au cœur d’un jardin unique au monde ? C’est à travers ce concept inédit, que nous espérons offrir à nos visiteurs une expérience à l’avant-garde de tout ce qu’ils ont pu connaître en matière d’offres œnotouristiques »
Emilie Gervoson

Oenofolie@Haut-Brion2Œnofolies de l’Impératrice :
Visite des chais et dégustation de 6 huîtres « La Perle » (Les Parcs de l’Impératrice) accompagnées d’un verre des Demoiselles de Larrivet Haut-Brion et du Château Larrivet Haut-Brion blanc, 25 euros.
Réservation ici et au 05 56 64 99 87.

Le Starck system au Château Carmes Haut-Brion

LE CHAI A ETE DEVOILE VENDREDi 24 JUIN. LORS DE LA POSE DE LA PREMIERE PIERRE DU CHAI, EN 2014, LE DESIGNER NOUS AVAIT DEJA TOUT DIT, EN EXCLU*.


Un chai, maintenant ?

Il faut du courage et des vieux comme nous (ndlr : Luc Arsène-Henry est l’architecte du projet) qui ont déjà beaucoup fait, pour se mettre en arrière et laisser passer l’esprit du vin. Le vin est avant tout un esprit. On a donc beaucoup travaillé pour qu’il n’y ait rien, un rien puissant, une lame à la couleur exacte de l’eau, de la terre, de l’écorce des arbres alentour. On ne sait pas si ce sont les forces telluriques qui l’ont poussé vers les éthers ou si elle est tombée ici venue d’ailleurs. C’est une magie enceinte d’un miracle. On n’a pas besoin d’être démonstratif lorsqu’il s’agit de quelque chose d’aussi extraordinaire et magique que le vin, qui est l’aboutissement d’un savoir humain empirique et, malgré tout, exact. Il faut partir du minimum, des surfaces pour abriter des cuves et des barriques.

Luc Arsène-Henry évoque un « bateau contemporain à l’étrave inversée », amarré au cœur de la pièce d’eau qui sépare les deux versants du vignoble » ?

Ce n’est pas un bateau. Le hasard, c’est que ce chai soit sur l’eau. Il l’est parce que tout alentour, il y a les vignes du domaine et nous n’avions que cette surface disponible pour le construire.

Sa silhouette évoque les nombreux bateaux que vous avez dessinés ?

Chacun y voit ce qu’il veut, mais ce n’est pas un vaisseau fendant les vignes. Le seul dessein a été d’être efficace et un minimum puissant.

Vous travaillez extrêmement rapidement, au point de « n’avoir plus qu’à imprimer », dites-vous. Et pour ce chai ?

Pareil. La lame était une évidence pour moi, partagée avec Luc. J’ai ajouté des angles de fuite pour que le regard s’échappe. Et puis il y a eu toutes ces conversations avec Guillaume Pouthier*, un homme extraordinaire que j’adore, pour que cette machine fonctionne.

Certaines cuves ont, elles aussi, des formes inédites…

Oui, des cuves tronconiques inversées sur un socle, un peu comme des « verres à pied ».

C’est important pour vous de mettre du vin dans votre art ?

Sans le vin, je serai sans doute encore plus rasant que je ne le suis.

Vos créations concernent tous les registres du quotidien, se déplacer, travailler, dormir, se laver, manger. Et boire…

Oui, mais je n’ai jamais pu dessiner un meilleur verre à vin que ce qui existe déjà. C’est l’un de mes échecs. Un verre n’est pas « dessinable », c’est un volume transparent, une machine à tromper les yeux et l’esprit. Tout ce qu’on peut rajouter est néfaste, couleurs, motifs, formes.
Vous êtes amateur de vin?
Un amateur très particulier. Autant ma femme Jasmine est dans l’académisme, autant je suis dans l’exploration. Jasmine possède de vraies connaissances et aime les bons grands vins, je suis aventureux. J’ai été le premier, il y a 25 ans, à distribuer des vins et des champagnes bio, via ma compagnie de nourriture bio OAO. Je suis le plus grand collectionneur de vins sans sulfite au monde. Quand je les ouvre, certains ont des nausées à table. Mais je continue, j’essaie de comprendre.

Vous avez revisité le fameux verre Harcourt de Baccarat, transformé un entrepôt de vins de Bilbao en complexe culturel, inventé Wahh, un spray pour avoir la sensation de l’ivresse sans l’alcool et, avec ce chai, vous participez d’une certaine manière à la création du vin. Vous rêveriez d’en produire ?

Ah oui, j’adorerais. Peut-être un jour. On a failli acheter dans le sud-est. Je sais exactement ce que je veux. J’achèterai du Carmes Haut Brion pour ma femme et je produirai pour moi un vin totalement naturel, instinctif, paysan, sourcé, de terroir, pas plus de 11°, donc un vin que je serai seul à boire.

*Guillaume Pouthier est le directeur des Carmes Haut-Brion, un remarquable vinificateur.
Propos recueillis par Béatrice Brasseur
*adapté de l’interview parue sur www.mybettanedesseauve.fr le 14 mars 2014.

© Mathieu Garçon

Environnement : les résultats du respect

Preuve que la charte paysagère environnementale initiée par le syndicat général des vignerons des Côtes du Rhône peut prendre de multiples formes, la récente reconnaissance en tant que Groupement d’intérêt économique et environnemental (GIEE) du groupe Rhonea, issu de l’union des caves de Beaumes-de-Venise et de Vacqueyras, a fait l’objet d’une journée dédiée à la viticulture responsable. Cette présentation des résultats obtenus par ces coopératives s’est conclue “sur le terrain”, dans le cadre des Dentelles de Montmirail, avec la plantation d’un câprier.



« Notre objectif est de donner l’impulsion pour initier des démarches respectueuses de l’environnement et valorisantes pour les paysages »

Philippe Pellaton, président du syndicat général des vignerons des Côtes du Rhône

Faisant front commun depuis 2015, les caves coopératives de Beaumes-de-Venise et de Vacqueyras ont d’abord mené séparément, et ce depuis plus de quinze ans, des politiques très actives en matière d’éco-responsabilité qui ont fait évoluer les mentalités comme les pratiques. Pour encadrer ces actions, la première a développé une charte baptisée VIVRE (pour Vigneron investi en viticulture respectueuse de l’environnement) et la seconde une démarche intitulée « Vignerons en développement durable ». 
Sensibilisation des vignerons à la préservation de l’environnement, diminution du nombre de traitements, amélioration de la qualité des eaux, mais aussi montée en gamme et meilleure valorisation commerciale des vins, tels sont les résultats qui ont été exposés par le directeur technique de la cave de Beaumes-de-Venise, Thierry Sansot.

« Il s’agit d’une démarche globale de progrès permanent qui se construit progressivement, un pas après l’autre », a complété Pascal Duconget, directeur de Rhonea. « Elle est de toute façon réclamée par nos clients qui nous disent, à 98 %, prendre en compte la notion de développement durable dans leurs intentions d’achat. »
 Les efforts déployés par ces deux caves désormais réunies vont s’harmoniser au sein du GIEE. Lancés par le ministère de l’Agriculture en octobre 2014 (loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt), ces groupements donnent en effet un cadre à ce que Claude Balmelle, chef du service régional de l’économie et du développement durable des territoires à la DRAAF Provence-Alpes-Côte d’Azur, définit comme un « engagement collectif d’agriculteurs pour consolider ou modifier leurs pratiques et viser ainsi la performance économique, environnementale et sociétale. »

Découvrir le Nouveau Monde

Vignoble argentin de 50 hectares « où chaque cépage est planté dans un terroir soigneusement sélectionné pour révéler tout son potentiel », Cheval des Andes a été fondé en 1999. Assemblage entre le terroir d’altitude de Terrazas de los Andes et le savoir-faire du château Cheval Blanc, premier grand cru classé A de Saint-Emilion, ce domaine qui élabore ses vins à partir des cépage malbec, cabernet, merlot et petit verdot fera l’objet d’un dîner-dégustation mardi soir chez le caviste parisien Legrand Filles et Fils, en présence du directeur technique de Cheval Blanc, Pierre-Olivier Clouet et de son homologue en Argentine, Lorenzo Pasquini.

Dîner-dégustation « Cheval des Andes, Argentine », le 4 juillet à 20 h.
120 euros par personne, plus de renseignements et réservation ici et au 01 42 60 07 12.

Aux bons soins de la forêt

Parce que les chênes sont la matière première de son activité de tonnelier et qu’il faut deux siècles pour qu’un arbre puisse être utilisé, la tonnellerie Cadus a mis en place dès 2010 des méthodes de travail adaptées à une gestion durable de la forêt française (renouvelée en 2015, la certification PEFC garantit le contrôle du bois, de la plantation à sa transformation). Avec l’aide du conseil régional de Bourgogne, du FEDER et de l’ADEME, elle a également investi en 2011 dans une chaudière à bois lui permettant à la fois de recycler ses déchets et d’assurer son indépendance énergétique.

Dans le droit fil de cette approche responsable, la tonnellerie a mis en place l’an dernier un partenariat avec les pépinières Naudet (Bourgogne) : « Pour chaque fût vendu, la tonnellerie (…) finance une partie de l’achat et de la plantation d’un plant de chêne et la pépinière se charge de prendre soin des jeunes chênes. » En à peine six mois, l’opération « 1 fût, 1 arbre » a atteint le chiffre symbolique de 10 000 arbres financés (chênes sessiles et chênes pédonculés). Au 31 janvier 2016, ce chiffre était porté à 11 345. Si les premiers chênes ont été plantés près d’Epernay, ce projet concernera plusieurs régions de France.

« Une convention de longue durée a été signée afin de pérenniser l’impact écologique de cette opération unique. De plus, l’organisme indépendant Ecocert Environnement, référence internationale pour la certification forestière, vérifie que les arbres sont vivants et bien entretenus et que la croissance de la future forêt est assurée. »

chêne-Cadus


Le saviez-vous ?
La France est le pays des chênes par excellence : avec 4,5 millions d’hectares, elle possède 30 à 40 % de la superficie couverte par les chênes sessiles et pédonculés en Europe. Elle est le 1er pays producteur de chênes en Europe et le 2e dans le monde, après les États-Unis.


Dom Pérignon prend ses quartiers d’été

Mythique chef de cave d’une mythique maison, Richard Geoffroy a choisi un endroit du même genre pour présenter la nouvelle cuvée « P2 » de Dom Pérignon. Après seize année de caves, c’est sous la lumière méditerranéenne, au bar La Vigie de l’hôtel Monte-Carlo Beach, que ce millésime 1998 dévoilera sa “deuxième plénitude” aux amateurs (les plénitudes sont des “fenêtres d’expression” du vin au cours de son vieillissement, voir les explications de Richard Geoffroy dans la video ci-dessous). Dans un décor éphémère conçu pour l’occasion, il sera également question de « découvrir ou redécouvrir les millésimes issus de vendanges ayant généré d’autres cuvées singulières qui font, ont fait et feront toujours et encore le renom d’un champagne inoubliable. »

Terrasse Dom Pérignon P2 à La Vigie, jusqu’au 4 septembre 2016.

Tous les jours sauf le lundi, à partir de 17 h. Plus de renseignements et réservation ici.

Mes magnums (10)

Cuvée Louise 2002, Champagne Pommery 

Ce qu’il fait là 

Ce fringant jeune vin, au début de sa croissance, est une sorte de miracle. La subtilité de l’assemblage chardonnay-pinot noir lui confère une grande élégance, en plus. Mais son secret, c’est la profondeur.

Pourquoi on l’aime 
En fait, on ne sait pas pourquoi on n’en boit pas plus souvent. Ce magnum nous rappelle que Pommery est l’une des marques historiques de la Champagne.

Combien et combien 
Moins de 2 000 magnums. 320 euros le magnum en coffret.

Avec qui, avec quoi 
Le meilleur monde sera content avec cette “Louise”. C’est un champagne de gastronomie raffinée ou d’après-dîner voluptueux. Les arômes déjà dans le miel, la fine bulle, la souplesse épanouie ne militent pas pour l’apéritif.

Lire la suite ici sur le blog bonvivant

Des dégustations par milliers

Avec 10 villes invitées d’honneur, 30 % de journalistes et blogueurs étrangers (12 nationalités représentées) et après un lancement qui a vu défiler les représentants des commanderies de Bordeaux de 32 pays, la très cosmopolite dixième édition de la fête que Bordeaux consacre tous les deux ans à ses vins a accueilli 650 000 visiteurs. Parmi les différentes formules proposées pour découvrir les vins de Bordeaux, représentés par plus de 1 000 vignerons, l’incontournable pass-dégustation a été vendu à 57 000 exemplaires (+ 8 % par rapport à l’édition précédente), les dégustations de grands crus classés se sont tenues à guichets fermés (il y avait 720 passeports disponibles), le passeport ouvrant droit à des sessions de découverte de vins argentins, allemands, californiens, a séduit 161 dégustateurs et, enfin, le pass permettant de découvrir le vignoble via un dispositif d’excursions quotidiennes au départ de Bordeaux a séduit plus de 600 visiteurs. L’Ecole du vin de Bordeaux a quant à elle dispensé pas moins de 8 510 formations aux amateurs entre le 23 et le 26 juin, 6 567 dans son pavillon et 1 943 autres dans les pavillons des appellations. Enfin, du côté des réseaux sociaux, le hashtag #BFV2016 a été utilisé plus de 4 500 fois durant les trois premiers jours de l’événement.