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Aux bons soins de la forêt

Parce que les chênes sont la matière première de son activité de tonnelier et qu’il faut deux siècles pour qu’un arbre puisse être utilisé, la tonnellerie Cadus a mis en place dès 2010 des méthodes de travail adaptées à une gestion durable de la forêt française (renouvelée en 2015, la certification PEFC garantit le contrôle du bois, de la plantation à sa transformation). Avec l’aide du conseil régional de Bourgogne, du FEDER et de l’ADEME, elle a également investi en 2011 dans une chaudière à bois lui permettant à la fois de recycler ses déchets et d’assurer son indépendance énergétique.

Dans le droit fil de cette approche responsable, la tonnellerie a mis en place l’an dernier un partenariat avec les pépinières Naudet (Bourgogne) : « Pour chaque fût vendu, la tonnellerie (…) finance une partie de l’achat et de la plantation d’un plant de chêne et la pépinière se charge de prendre soin des jeunes chênes. » En à peine six mois, l’opération « 1 fût, 1 arbre » a atteint le chiffre symbolique de 10 000 arbres financés (chênes sessiles et chênes pédonculés). Au 31 janvier 2016, ce chiffre était porté à 11 345. Si les premiers chênes ont été plantés près d’Epernay, ce projet concernera plusieurs régions de France.

« Une convention de longue durée a été signée afin de pérenniser l’impact écologique de cette opération unique. De plus, l’organisme indépendant Ecocert Environnement, référence internationale pour la certification forestière, vérifie que les arbres sont vivants et bien entretenus et que la croissance de la future forêt est assurée. »

chêne-Cadus


Le saviez-vous ?
La France est le pays des chênes par excellence : avec 4,5 millions d’hectares, elle possède 30 à 40 % de la superficie couverte par les chênes sessiles et pédonculés en Europe. Elle est le 1er pays producteur de chênes en Europe et le 2e dans le monde, après les États-Unis.


Dom Pérignon prend ses quartiers d’été

Mythique chef de cave d’une mythique maison, Richard Geoffroy a choisi un endroit du même genre pour présenter la nouvelle cuvée « P2 » de Dom Pérignon. Après seize année de caves, c’est sous la lumière méditerranéenne, au bar La Vigie de l’hôtel Monte-Carlo Beach, que ce millésime 1998 dévoilera sa “deuxième plénitude” aux amateurs (les plénitudes sont des “fenêtres d’expression” du vin au cours de son vieillissement, voir les explications de Richard Geoffroy dans la video ci-dessous). Dans un décor éphémère conçu pour l’occasion, il sera également question de « découvrir ou redécouvrir les millésimes issus de vendanges ayant généré d’autres cuvées singulières qui font, ont fait et feront toujours et encore le renom d’un champagne inoubliable. »

Terrasse Dom Pérignon P2 à La Vigie, jusqu’au 4 septembre 2016.

Tous les jours sauf le lundi, à partir de 17 h. Plus de renseignements et réservation ici.

Mes magnums (10)

Cuvée Louise 2002, Champagne Pommery 

Ce qu’il fait là 

Ce fringant jeune vin, au début de sa croissance, est une sorte de miracle. La subtilité de l’assemblage chardonnay-pinot noir lui confère une grande élégance, en plus. Mais son secret, c’est la profondeur.

Pourquoi on l’aime 
En fait, on ne sait pas pourquoi on n’en boit pas plus souvent. Ce magnum nous rappelle que Pommery est l’une des marques historiques de la Champagne.

Combien et combien 
Moins de 2 000 magnums. 320 euros le magnum en coffret.

Avec qui, avec quoi 
Le meilleur monde sera content avec cette “Louise”. C’est un champagne de gastronomie raffinée ou d’après-dîner voluptueux. Les arômes déjà dans le miel, la fine bulle, la souplesse épanouie ne militent pas pour l’apéritif.

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Des dégustations par milliers

Avec 10 villes invitées d’honneur, 30 % de journalistes et blogueurs étrangers (12 nationalités représentées) et après un lancement qui a vu défiler les représentants des commanderies de Bordeaux de 32 pays, la très cosmopolite dixième édition de la fête que Bordeaux consacre tous les deux ans à ses vins a accueilli 650 000 visiteurs. Parmi les différentes formules proposées pour découvrir les vins de Bordeaux, représentés par plus de 1 000 vignerons, l’incontournable pass-dégustation a été vendu à 57 000 exemplaires (+ 8 % par rapport à l’édition précédente), les dégustations de grands crus classés se sont tenues à guichets fermés (il y avait 720 passeports disponibles), le passeport ouvrant droit à des sessions de découverte de vins argentins, allemands, californiens, a séduit 161 dégustateurs et, enfin, le pass permettant de découvrir le vignoble via un dispositif d’excursions quotidiennes au départ de Bordeaux a séduit plus de 600 visiteurs. L’Ecole du vin de Bordeaux a quant à elle dispensé pas moins de 8 510 formations aux amateurs entre le 23 et le 26 juin, 6 567 dans son pavillon et 1 943 autres dans les pavillons des appellations. Enfin, du côté des réseaux sociaux, le hashtag #BFV2016 a été utilisé plus de 4 500 fois durant les trois premiers jours de l’événement.

Champagne Collet, une histoire de chefs

Début juin à Aÿ, la Villa Collet inaugurait l’exposition issue de la rencontre entre Eric Guérin, récipiendaire de l’édition 2015 du prix du livre de chef organisé par Champagne Collet pour son ouvrage Migrations, et Ji-Young Demol Park, artiste coréenne installée en France depuis vingt ans (photo ci-dessus). De son séjour à La mare aux oiseaux, lieu ouvert par Eric Guérin en 1995 sur une île située au cœur des marais de Brière (Loire-Atlantique), cette dernière a rapporté un carnet de voyage intitulé A la croisée des chemins, trente planches visibles tous les jours cet été au “cabinet des chefs” de la Cité du champagne Collet-Cogevi, une salle d’exposition entièrement dédiée à la gastronomie.

De gastronomie, il était à nouveau question lors du premier des dîners qui émailleront la quatrième édition du Prix Champagne Collet du livre de chef, chaque recette de chef étant l’occasion d’un nouvel accord avec les cuvées de la maison Collet, notamment son nouveau millésime 2006. C’est Franck Baranger, chef des restaurants parisiens Le Pantruche et Caillebotte et auteur de l’ouvrage Le Nouveau bistrot (éditions Hachette Cuisine), qui a ouvert le bal la semaine dernière avec le menu ci-dessous. Depuis la création en 2013 de ce prix s’attachant à promouvoir la cuisine française « dans ce qu’elle a (…) de plus vibrant et de plus créatif », 29 chefs ont présenté près de 200 recettes déclinées en autant d’accords « mets-champagnes Collet exceptionnels ».

MenuFranckBranger-Collet

Paulée champêtre

Le premier anniversaire de l’inscription des climats du vignoble de Bourgogne sur la liste du Patrimoine mondial se tiendra lundi 4 juillet de 17 heures à minuit à Savigny-lès-Beaune. Si chacun peut venir avec son pique-nique, on peut également réserver ici l’un des trois menus proposés pour l’occasion (10 euros) ainsi que sa place pour les différentes visites et balades proposées. Un concert, des initiations à la dégustation dispensées par l’école des vins de Bourgogne et des ateliers pour les plus jeunes (éveil des sens, jeux, décoration de ballons) sont également au programme, à découvrir dans son intégralité.

Château Lestage, 4e génération

Cru bourgeois supérieur depuis 1932 et propriété de la famille Chanfreau (à laquelle appartient également le château Fonréaud) depuis 1963, le château Lestage (Listrac-Médoc) a accueilli en début d’année l’arrivée de Loïc et Guillaume Chanfreau, l’un au développement commercial, l’autre à la partie technique et les deux à l’élaboration du vin avec l’équipe en place. Sur ses deux propriétés, la famille est engagée dans une approche durable de la viticulture certifiée par Terra Vitis.



« Respecter l’environnement et le terroir mais aussi répondre aux attentes du consommateur sont les objectifs des châteaux certifiés Terra Vitis. Chaque étape du cycle de production est vérifiée par un organisme indépendant pour garantir une qualité optimale. »

vins-ChâteauLestage

En toute logique, ce respect s’est accompagné du souhait de mettre en valeur de la façon la plus précise qui soit les différents terroirs des 42 hectares de vignoble de Lestage. Cette volonté d’une meilleure gestion des sélections parcellaires s’est traduite dans les faits par l’installation du nouveau chai en photo ci-dessus, « outil à la fois performant et esthétique » qui a pris place dans les anciens bâtiments afin de respecter l’authenticité de ces lieux, parfaite illustration de ce qu’est un château viticole.

« Cette propriété qui constitue un superbe modèle d’architecture napoléonienne est l’oeuvre de l’architecte Ernest Minvielle, considéré comme le précurseur de l’architecture viticole. »

ChâteauLestage

Champagne, nos grandes cuvées, deuxième partie

C’est cher mais bon.


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1

Joseph Perrier

Joséphine 2004 79 euros 18/20

Et si on tenait là la meilleure affaire des cuvées de prestige ? Habillage charmant, dans une sérigraphie art nouveau, onctuosité et maturité délicieuses, complexité aromatique sur les fruits confits, la brioche, les fleurs, générosité avec ce qu’il faut de fraîcheur et inversement. À ce niveau de plaisir, on peut penser que le tarif est très accessible.
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Krug

Grande Cuvée 152 euros 19/20

Le snobisme traditionnel de la maison consistant à signaler que la grande cuvée est la seule « entrée de gamme » qui soit aussi une cuvée de prestige, est assurément vérifié. Assemblage artiste de très nombreux vins de réserve (dix millésimes), de très nombreux crus (120) et des trois cépages (oui, y compris le meunier), la grande cuvée a pourtant rajeuni son style, associant désormais une plus grande fraîcheur et vivacité à sa légendaire onctuosité et à la finesse confite de ses arômes.
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3

Lanson

Extra-Age blanc de blancs 61,50 euros 16,5/20

Malgré de réelles qualités, Lanson n’a jamais réussi à imposer sa cuvée de prestige nominale, appelée noble cuvée. Trop impérieuse, trop chère, pas assez séduisante. De fait, la maison a créé, sur le mode de l’assemblage de plusieurs millésimes (trois), cette cuvée extra- age qui séduit par sa plénitude sans rudesse et sa maturité aromatique. Devant le succès, la gamme est déclinée, de manière également réussie, en rosé et en blanc de blancs.
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4

Laurent-Perrier

Alexandra rosé 2004 299 euros 19,5/20

Créé par Bernard de Nonancourt, grand-siècle s’imposa en son temps comme l’une des rares cuvées de prestige connaissant un réel succès commercial. Notamment grâce à un style brillamment apéritif, très assumé, et une personnalité ultra équilibrée. En rosé, alexandra, dans sa robe très pâle, associe comme personne suavité et tension. Ultra fin, d’une ligne aromatique subtile, tapissant, le 2004 est un sommet absolu.
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5

MCIII

450 euros 18,5/20

Les esthètes du punk rock ont célébré le MC5, ceux du champagne seront ravis du MCIII, acronyme trendy de Moët et chandon 3. Trois pour trois types de vins. Un peu plus d’un tiers de 2003 vinifié et élevé en inox, un peu plus d’un tiers de vins de réserve (1998, 1999 et 2002) élevés partiellement en foudres (une rareté chez Moët) et un quart de millésimes embouteillés (1993, 1998, 1999) « remis en cercle » (dégorgés et assemblés avec le reste de la cuvée). Une alchimie alambiquée, réassemblée et vieillie sur pointe dix ans. Elle est à la fois fidèle à l’esprit Moët et d’une rare complexité d’arômes et de structure.
CONTACTER LE PRODUCTEUR
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6

Mumm

R.Lalou 2002 129 euros 17,5/20

Recomposée après une éclipse de plus dix ans, la cuvée René Lalou est devenue R. Lalou. Moins champagne de table qu’avant, elle semble beaucoup plus adaptée à l’univers de la fête et des soirées. Bien calée sur le registre fruit confit et brioche, elle affiche une roborative gourmandise, suavement dosée. En vieillissant, le millésime 2002 témoigne de la classe de ses origines.
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7

Bruno Paillard

Nec Plus Ultra 1999 140 euros 18/20

L’exigeant Bruno Paillard s’attache à faire de sa maison l’une des valeurs sûres de la Champagne. Il a ainsi fait de son brut non millésimé, Première cuvée, un vin intense d’une régularité sans faille et impose avec son NPU une conception pareillement vineuse, longue et sobre du grand champagne, à peine assagie par – tout de même – seize ans de cave.
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8

Perrier-Jouët

Belle époque 2006 102,60 euros 18/20

Partie intégrante de l’univers des cuvées mythiques (elle a été créée en 1969, mais poursuit une longue tradition de grands millésimes de cette maison née au XiX e siècle) Belle-Époque est à tort négligée par les puristes. C’est très injuste tant le style ample et raffiné, d’une onctuosité généreuse, mais d’un remarquable équilibre en bouche séduit aujourd’hui et vieillira avec une impeccable élégance.
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9

Philipponnat

Le Léon, blanc de noirs 2006 114,95 euros 19/20

Chez Philipponnat, l’ancrage dans ses terroirs de la vallée de la Marne est un axe fondamental. Après le Clos des Goisses, spectaculaire vigne située à la sortie de Mareuil sur Aÿ, surplombant le canal latéral, Charles Philipponnat a sélectionné deux autres parcelles, l’une à Mareuil, l’autre à Aÿ, le Léon. Ce pur pinot noir intense et racé débute superbement avec un 2006 d’une immense profondeur.
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10

Piper-Heidsieck

Rare 2002 149 euros 18/20

Après une période où il s’engagea dans une vaine course au volume, Piper est revenu de très loin et son chef de cave régis camus a redéfini les grands principes de cette belle marque depuis une bonne douzaine d’années. Rare 2002 en est le sommet. Style ample et savoureux, axé sur la brioche et les agrumes confits, délicatesse de texture et profondeur généreusement gourmande.
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Pol Roger

Sir Winston Churchill 2004 169 euros 18/20

Longtemps réservé au seul marché britannique, cette cuvée dont le nom rend hommage au plus grand fan de la maison (on dit qu’il réserva pour sa cave un millésime entier de Pol Roger), offre à la fois une version vineuse et raffinée des grands pinots de la Montagne de Reims, dominateurs, mais brillamment complétés par des chardonnays de haute volée. Le 2004 apparaît d’un fruit saisissant et d’une charpente brillante.
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12

Pommery

Louise 2002 90 euros 18,5/20

Dans les décennies quatre-vingt et quatre-vingt-dix, Pommery a connu une période agitée en changeant plusieurs fois de propriétaire. Pourtant la cuvée Louise, définie par son chef de cave d’alors, le Prince Alain de Polignac, puis poursuivie depuis par son successeur Thierry Gasco, a toujours gardé un cap défini comme la recherche de la plus absolue finesse. Le 2002 est, dans ce registre de grande délicatesse, un must absolu.
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Grand jeu En Magnum et 10 vins

[su_button url= »http://jeu.enmagnum.com?prov=BETT018″ style= »flat » background= »#0684be » size= »20″ center= »yes »]JOUER[/su_button]

Investissement solidaire

Afin que chacun puisse devenir acteur de la protection et de la pérennité du vignoble, menacé entre autres par la pression foncière et le grignotage urbain, 
le groupe Rhonéa a lancé la première société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) de la vallée du Rhône. Issu de l’union des caves coopératives de Vacqueyras et de Beaumes de Venise et construit autour d’un modèle « collectif, créatif et novateur », le groupe Rhonéa tient à envisager les enjeux actuels liés à l’économie et à l’environnement de façon innovante, flexible et dynamique. L’ambition de ce projet inédit est d’acquérir et de préserver le patrimoine foncier viticole situé autour des Dentelles de Montmirail.

« Engagé, éthique et collectif, l’investissement* réunira des acteurs multiples (…) sensibles au paysage agricole français et convaincus par le développement local et durable. »

Porté par 236 artisans-vignerons réunis autour d’une valeur essentielle, la transmission, ce projet alternatif et responsable propose « d’accéder à la propriété viticole et de participer au développement du tissu économique local » via une structure juridique innovante et de prendre part à une aventure humaine mettant sur un même plan « les notions d’investissement, d’engagement, de partage et de solidarité. » Suite au rachat progressif de parcelles, ce domaine d’un nouveau genre devrait compter plus d’une centaine d’hectares de vignes dans les meilleurs crus de la vallée du Rhône d’ici trois ans et rassembler près de 5 000 sociétaires autour d’un capital estimé à 5 millions d’euros.

*Produit de placement de produit de placement de diversification tangible à long terme alliant « plaisir, avantages fiscaux et engagement solidaire », l’offre Rhonéa Vignobles donne l’opportunité à des particuliers, institutionnels, professionnels, salariés d’acquérir une part de vignoble à partir de 1 000 euros. Les investisseurs sociétaires recevront sous forme de dotations en vin (non fiscalisables) entre 5 et 7 % de rémunération. Outre les avantages fiscaux pour les particuliers (18 % d’abattement), Rhonéa Vignobles offre l’opportunité de créer un patrimoine foncier sans risque juridique ni financier.