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Hommage au quart de siècle de lutte de Lydia et Claude Bourguignon

Lydia et Claude Bourguignon viennent de fêter à Dijon leur 25e année de combat pour aider tous les paysans soucieux de redonner sens à leur vie et vie à leur sol.
Chez Bettane+ Desseauve, nous leur souhaitons un nouveau quart de siècle aussi porteur d’espoir et d’exemplarité. Je tiens aussi ici à les remercier pour tout ce qu’ils m’ont appris, croisé bien entendu avec d’autres conceptions, y compris celles de leurs contradicteurs (oui Philomenne, je vous lis parfois avec intérêt) et qu’à ma façon, en tant qu’interface et passeur, je cherche à transmettre à mon tour à tous les viticulteurs soucieux de continuer l’histoire passionnante de nos grands vins.
On vous a reproché votre catastrophisme. Mais il fallait et il faut toujours réveiller les consciences et celui qui se méfie de la pédagogie de la dramatisation n’apprendra jamais rien à personne. Votre force est de savoir parler à tous sans vous noyer dans le détail. Et on vous le rend bien. Quoi de plus touchant que d’avoir entendu à Dijon les témoignages d’un merveilleux et âgé paysan bourguignon ? Avec une finesse de langage sublimée par l’accent du terroir, tellement rare de nos jours où des présidents ânonnent dans une élocution aussi molle que leur pensée, il rappelait comme il vous doit d’avoir redonné du sens à sa vie en lui permettant de laisser à ses successeurs un sol digne de ce nom. Votre réussite, c’est de partir de de l’essentiel et, comme le confirmait brillamment un autre grand paysan – lucide céréalier de l’Est qui ferait un grand prof de philo, de l’organiser en connaissance, pas en étalage pédant d’analyses. Combien ai-je rencontré de spécialistes mondiaux d’une molécule incapables par paresse ou désintérêt de la penser en relation avec une autre ? Vous avez toujours relié le détail au tout et pu tracer ainsi des lignes claires de conduite, c’est-à-dire d’action, à des hommes et des femmes d’action. En fait votre force est d’avoir proposé bien plus qu’une méthode, une morale.
Merci à nouveau.


Duval-Leroy, champagne rayonnant

Début octobre, dans le cadre de la remise du Grand prix du rayonnement français, récompense créée en 2009 et placée sous le haut patronage du président de la République visant à distinguer une personnalité ou une institution soucieuse de promouvoir le patrimoine français, six prix thématiques ont été décernés, dont le Prix du rayonnement gastronomique 2015, remis à Carol Duval-Leroy.

Dirigeant depuis près de vingt-cinq ans la maison de Champagne du même nom, Carol Duval-Leroy s’est déclarée honorée de recevoir ce prix récompensant « une viticulture certifiée haute valeur environnementale, des cuvées gastronomiques 1er et grand cru, et une élaboration 100 % maison » et soulignant également les investissements humains et financiers consentis pour porter à travers le monde « les atouts de notre pays et du champagne Duval-Leroy. »

Avec un vignoble de 1er et grand cru situé à la pointe de la côte des Blancs et cultivé de façon durable, la maison Duval-Leroy produit neuf millions de bouteilles par an, dont 60 % sont exportées. Cette dernière distinction, qui vient conforter le positionnement gastronomique de ses champagnes, proposés par plus de 250 chefs étoilés, fait littéralement « rayonner » la marque qui a décidé de célébrer ce prix en France avec une opération inédite, pour que « le public français puisse profiter de sa reconnaissance à l’international. »

Du 2 au 8 novembre, les cavistes de vingt-six départements, travaillant depuis de nombreuses années avec cette maison familiale et indépendante, offriront une bouteille de champagne Duval-Leroy par jour. D’autre part, il sera possible de commander une bouteille offerte sur la boutique en ligne de la maison, cliquez , seuls les frais de port restant à la charge de l’amateur. Pour finir, un jeu concours pour gagner des bouteilles sera organisé sur la page facebook Champagne Duval-Leroy.

Château Gassier : un rosé pas comme les autres


Les recettes de la cuvée 946

(mais pas les secrets)

 


Lire l’intégralité de la saga

Saga Cazes


La téci du vin

Il y avait la Cité des civilisations du vin. Un projet ambitieux logé dans une architecture contemporaine qui ne l’est pas moins. Seulement voilà, un doute a germé dans un esprit faible, des études ont été lancées. Et le mot « civilisations » a zappé, victime des décideurs. Pourquoi ?
Voici un extrait du dossier de presse : …

lire la suite ici sur le blog bonvivant


Le millésime 2015 est en vente

Ca y est, la maison Albert Bichot a sélectionné les vins du domaine des Hospices de Beaune qu’elle propose aux particuliers d’acquérir (à partir de trois bouteilles) dans le cadre de la traditionnelle vente aux enchères caritative qui se tiendra à Beaune le 15 novembre prochain. Pour comprendre comment le choix s’est fait entre les quarante-huit cuvées, l’amateur pourra se reporter à la vidéo ci-après, dans laquelle Ludivine Griveau, régisseur des Hospices, Alain Serveau et Cyrille Jacquelin, respectivement directeur technique et œnologue de la maison Bichot, évoquent le profil aromatique et le potentiel des vins listés ci-dessous, trois rouges et deux blancs (en cliquant sur leur nom, vous accéderez à la vidéo de dégustation de chacun d’entre eux) :


Hospices de Beaune 2015, savigny 1er cru, cuvée Arthur Girard


Hospices de Beaune 2015, volnay 1er cru, cuvée Général Muteau



Hospices de Beaune 2015, corton grand cru, cuvée Charlotte Dumay



Hospices de Beaune 2015, saint-romain, cuvée Joseph Menault




Hospices de Beaune 2015, meursault-genevrières 1er cru, cuvée Philippe le Bon

Maison familiale bourguignonne fondée en 1831, Albert Bichot est depuis quinze ans le premier acheteur de la vente des Hospices de Beaune. Outre son expertise dans la sélection des vins et leur élevage, la maison est également spécialiste de l’achat en primeur par les particuliers, qu’elle propose via ce site depuis 2009. Elle a fixé pour chacun des vins un prix maximum, qui peut tout à fait s’avérer moindre le jour de la vente. C’est un détail, mais l’amateur appréciera, les acquéreurs peuvent faire figurer leur nom sur les étiquettes des vins achetés, qui leur seront livrés en caisses bois à la fin du printemps 2017 (plus de renseignements et inscription ici). Enfin, Albert Bichot propose pour la première fois cette année, également en primeur, des vins issus de ses domaines, cliquez pour les découvrir. 




A vous les merlots

Depuis 2009, la société « Viniv » propose aux amateurs, simple particulier ou entreprise, d’élaborer leur propre barrique dans les plus prestigieuses appellations bordelaises. C’est avec l’aide des équipes techniques de Château Lynch-Bages et sous la tutelle de l’œnologue Eric Boissenot (qui conseille quatre des cinq premiers crus classés en 1855) que se déroule cette expérience de vinification particulière. Le prix d’une barrique varie entre 7 500 et 18 400 euros (soit entre 26 et 64 € par bouteille) selon les parcelles sélectionnées, ces prix incluant les raisins, la vinification, le matériel, dont les barriques, la conception de l’étiquette, l’emballage et l’accueil sur place.

Cette aventure viticole fondée et dirigée par Stephen Bolger, en association avec la famille Cazes, vient d’ajouter un nouveau vignoble à son catalogue de grands terroirs partenaires avec l’un des plus prestigieux domaines du plateau de Pomerol, Château Clinet. Située sur la rive droite de la Garonne, à 40 kilomètres à l’est de Bordeaux, l’appellation pomerol est caractérisée par un sol argileux et graveleux qui en fait l’un des meilleurs terroirs pour le merlot. Au cœur du vignoble de Clinet, c’est une parcelle nommée « L’Eglise » et plantée de merlots âgés de 50 ans qui est désormais proposée par « Viniv » à ses clients, apprentis-vignerons qui s’essayent à l’assemblage.

Ronan Laborde, qui dirige Clinet, acquis par son père en 1998, aime cette approche innovante « qui place les consommateurs avertis au cœur de l’expérience de la vinification. » Après les cabernets-sauvignons des terres de Lynch-Bages (Pauillac), du château Giscours et du château du Tertre (Margaux), et d’autres parcelles situées à Saint-émilion, Saint-Estèphe, dans les Graves ou encore à Canon-Fronsac, les merlots de Clinet viennent parfaire la proposition. « Rien que le nom de Pomerol évoque la rareté et le meilleur des vins de Bordeaux » explique Stephen Bolger, qui considère comme un privilège ce nouveau partenariat. Tentés par l’aventure ? Tous les détails sont . 



Aux Marais


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12 Rue du Marais,
18340 Plaimpied-Givaudins
02 48 25 54 45

Menus de 24€ à 38€

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Du goût, de l’élégance, de la limpidité, de la créativité sans oublier les produits qu’Amandine Pasquier sort de sa toque comme autant de miraculeuses colombes ; en coulisse Stéphan son mari passe allègrement de la pâtisserie à la cuisine. Tout cela assure le succès de l’Auberge des Marais. La salle délicieusement pastorale pousse à la gourmandise. Ici, la crème de potiron est réveillée par un tartare de saint-jacques et sa chantilly iodée. C’est tonique à souhait et cela ouvre la voie à une escalope de foie gras poêlé : classique avec sa salade de lentilles vertes du Berry, douillette grâce à une sauce perlée au caramel balsamique. Le plaisir est entier et total. On change de rivage sur le dos de lieu noir rôti qui entre en composition avec des pousses d’épinard, des champignons et une sauce retour des Indes très rollingesque. Pour clore ce repas bien rythmé, quoi de mieux que le tempo de la tranche de baba aux pralines roses et sa tarte au citron en vacherin. On est dans le dessert affectif allégé par le savoir pâtissier du maître des lieux qui règne également sur la salle et la carte des vins bien dans son Berry. Les menus à 24 et 28 euros constituent en cela de vraies aubaines. Alors si vous passez non loin de Bourges, voici une adresse à ne pas rater… vos papilles vous en voudraient.

RÉSERVER

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Rendez-vous dans les vignes

Quatrième région viticole française, la région Rhône-Alpes compte 42 appellations d’origine protégée (AOP, équivalent européen du label français AOC) et 14 indications géographiques protégées (IGP). Sur ce territoire qui, du mont Blanc aux gorges de l’Ardèche, montre bien des visages à ses visiteurs, le ministère du Tourisme et de l’Agriculture a doté sept destinations du label « vignobles & découvertes » (attribué pour trois ans), dont l’objectif est de valoriser auprès du grand public les destinations viticoles et leurs partenaires, les domaines comme les restaurants, les hébergements et les sites naturels et historiques alentours.

drômeV&DCinq de ces destinations * seront mises à l’honneur ce week-end lors de la deuxième édition du « Fascinant week-end » dont le programme est à découvrir ici. En Savoie, dans le Beaujolais, à Condrieu, sur la colline de l’Hermitage et en Drôme provençale, vignerons, hébergeurs, restaurateurs, et prestataires de loisirs « se sont donné le mot pour proposer aux visiteurs des découvertes captivantes. Depuis le ciel, en gyrocoptère, jusqu’à la terre, avec une randonnée accompagnée d’un géologue (…) il y en a pour tous les goûts. »

Plus de détails sur ces propositions aux couleurs d’automne en cliquant ici.

vignobles et découvertes
* « Cœur de Savoie & Savoie, lac du Bourget », « Beaujolais des Pierres dorées », « Vallée du Rhône, Condrieu – Côte-Rôtie », « D’Hermitage en Saint-Joseph », « Drôme Provençale »

La Promenade


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Jacky et Fabrice Dallais,
Le Petit-Pressigny
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Surnommé le Pape du Petit-Pressigny, Jacky Dallais n’a qu’un sacerdoce, le produit. Son fils Fabrice, futur Dallais Lama, formé chez les plus grands étoilés, est également touché par la grâce, et entre deux services gagnants, il stimule le pater noster. Leur cuisine aux contours nets et à la fois raffinés raconte ces instants fugitifs et affectifs qui traduisent au mieux les expressions de ce coin de Touraine cher aux Foucault, Coche-Dury, Roulot, De Montille, Agrapart, Moueix.Les huîtres spéciales escortées d’une compotée d’artichaut prennent le large grâce à une écume de mer qui donne encore plus d’énergie iodée à l’ensemble, on est dans la fulgurance absolue. On continue dans le même registre avec le merlan au persil et citron confit sur un lit de coquillage.On change de côte avec celle d’un sanglier caramélisée dans son jus d’ognon, escortée d’une embeurré de chou et ses marrons grillées. En dessert le Paris Brest à la figue mérite tous les allers retours dans ce temple de la gastronomie dont la première salle vient d’être refaite : le carrelage noir et blanc a été justement conservé et la nouvelle déco néo-bucolique donne encore plus d’intimité gourmande à l’endroit. Pour 42 euros, on ressort la tête dans les étoiles, d’autant que le sommelier Xavier Fortin, qui a toujours la blague au bord des lèvres nous embarque dans des balades ligériennes ou bourguignonnes de haut vol avec l’un des meilleurs rapports qualité/prix, de France pour les Coche Dury, Prieur, Roulot, DRC ou Dancer…

RÉSERVER

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Un déjeuner en Bourgogne

Beaune accueillera ce dimanche à midi au bastion médiéval des Hospices la deuxième édition de sa paulée, traditionnel repas bourguignon célébrant la fin des vendanges auquel « chaque convive pourra apporter ses meilleurs flacons afin de les partager avec sa tablée » (il sera également possible d’acheter du vin sur place). L’année dernière, 130 convives ont participé à l’événement et les bénéfices ont été reversés à l’association beaunoise Les Papillons Blancs.

Cette année la récolte ira au fonds créé par Sylvain Augier avec pour objectifs « de concourir à la sauvegarde des paysages, d’agir en faveur de la protection de l’environnement et de promouvoir l’éducation à l’environnement » (cliquez pour en apprendre plus). L’animateur sera d’ailleurs présent ce dimanche pour présider cette Paulée de Beaune 2015 dont le menu est à découvrir ici (95 euros par convive). Réservation au 03 80 26 22 12.


Photo ci-dessus, ©Clément Bonvalot