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Tokaj Express, en voiture !

Le paysage défile. Bien calé dans un wagon restaurant aux sièges patinés, un verre en main, quelques plats pour agrémenter, vous êtes en compagnie d’autres passionnés et de gens du cru. Laissez-vous bercer, de la gare de l’ouest (Nyugati) de Budapest jusqu’au pied du mont Tokaj, au nord-est de la Hongrie. Le géologue András Nagymarosi vous explique par le menu la géologie spéciale de ce vignoble volcanique, dégustation à l’appui. Papilles, esprit, regard : vous êtes tout entier sollicité. C’est ce qui attend les amateurs qui monteront dans le Tokaj Express le 24 avril. Une première, imaginée et réalisée grâce à la complicité des producteurs de Tokaj. Ce train aux voitures restaurées en 1949 sera spécialement affrété pour le Printemps de Tokaj, trois jours de festivités dédiées à cette appellation dont l’évènement phare pour les amateurs est la vente aux enchères.

Le train partira en fin de matinée. Arrivés en gare de Tokaj, les voyageurs auront le choix entre plusieurs visites de vignobles, à Mád avec István Szepsy, sur les pentes de “loess” du majestueux domaine d’Hétszőlő ou en calèche à cheval à travers les vignes d’Olaszliszka. Le soir, un apéritif au Filagória de Disznókő – avec vue sur la grande plaine – sera suivi d’un dîner d’accords mets et vins. Le samedi 25 avril sera consacré à la 3e vente aux enchères de Tokaj qui se tiendra à 14 h 30 dans la salle historique du château de Sárospatak, ville culturelle du Piémont de Tokaj. Il s’agit d’une vente de vins contemporains (millésimes récents) et de lots uniques proposés pour cette occasion, en primeur. Uniques car ils représentent la fraction la plus noble de la production de chaque producteur, en quantités infimes, soit 136 litres, contenance du fût traditionnel de Gönc. L’enregistrement commencera à 10 h, la dégustation à l’aveugle à 10 h 30, suivie d’un pique-nique préparé par Anyukam Mondta, l’un des restaurants les plus en vogue de Hongrie.

Honneur aux liquoreux

A part la présence systématique de quelques piliers de l’appellation, les producteurs sont chaque année différents. Les différents lots qui seront proposés aux enchères le 25 avril ont été présentés à Düsseldorf lors du salon Prowein le 17 mars dernier et lors du Tokaj Grand, le 28 mars, au Grand Hôtel Corinthia de Budapest (pour l’édition 2016, rendez-vous sera donné à Paris). Cette année, seize domaines présentent dix-neuf lots d’un très bel équilibre avec un bon tiers de secs, un autre de Late Harvest et Szamorodni et un petit tiers d’Aszú des millésimes 2011, 2012 et 2013. Les Aszú étaient peu représentés aux dernières éditions en raison d’années peu propices au développement du botrytis.

Les vins acquis le jour de la vente sont expédiés à l’automne suivant. Une partie des bénéfices de cette vente est destinée à l’embellissement du paysage de Tokaj, classé au Patrimoine de l’humanité par l’Unesco depuis 2002. Après la vente, le dîner de gala qui aura lieu au restaurant Gusteau de Mád sera l’occasion d’introniser les nouveaux membres de la Confrérie de Tokaj et de se laisser porter par la voix de la soprano Katalin Gémes. Le dimanche 26 avril sera consacré aux visites des différents producteurs qui ouvriront leurs portes aux acheteurs de la veille, mais également à tous les amateurs.

Le succès d’un fût de sec

La Confrérie de Tokaj réunit producteurs, sommeliers, acheteurs, distributeurs, journalistes et amateurs du monde entier qui apprécient ces vins et le crient haut et fort. Elle est ouverte à tous ceux qui souhaitent voir évoluer la région de Tokaj et ses vins. András Tombor, à la tête du Comité de développement régional de la région, estime que le rôle de cette vente est essentiel pour faire connaître les progrès qualitatifs effectués depuis un quart de siècle.

Le résultat de la première vente, en avril 2013, était de 67 500 euros. L’enchère la plus élevée avait alors été réalisée par un Aszú 6 puttonyos de Tokaj-Hétszőlő, mis à prix 9 333 euros et adjugé 14 000 euros. En avril 2014, le résultat des enchères est porté à 90 433 euros, soit 34 % de plus, notamment grâce à un fût de blanc sec d’Istvan Szepsy. Estimé entre 4 800 et 5 500 euros, son Furmint Nyulászó « 58 » de 2013 a enflammé la salle et fait s’envoler les enchères jusqu’à 26 667 euros.

Printemps de Tokaj, du 24 au 26 avril 2015. Vente aux enchères le samedi 25.
Renseignements, programme et catalogue en cliquant ici.


La photo ci-dessus a été empruntée au site de la Confrérie du Tokaj.

Bonnet Rouge pour gamay noir, une révolution dans le Beaujolais

Le cocktail provient d’un Français inventif et d’Américains fous de vin, tous convaincus du potentiel du Beaujolais. Le résultat est là, dans un verre de gamay noir aux arômes frais et juteux. Sur l’étiquette, un bonnet rouge dans le tableau de Delacroix « La Liberté guidant le peuple ». Et, derrière ce message révolutionnaire, un vin de marque lancé à l’automne outre-Atlantique et qui fait ses premiers pas en France et en Europe. L’idée : changer l’image du Beaujolais et tirer la région vers un nouvel avenir.

« Plutôt que l’achat d’un domaine, ce modèle semblait plus progressiste et plus durable à la fois pour les investisseurs et pour les partenaires », explique Manoel Bouchet, cofondateur de Bonnet Rouge et cogérant de RMD Conseils, à Beaune. Les raisins sont achetés à des producteurs et les vins sont vinifiés dans une cave temporaire, à Lancié, sous la houlette de C.P. Lin. Ce flying winemaker néozélandais fait des ravages dans le Nouveau Monde avec ses pinots noirs et pas seulement.

Avec Bonnet Rouge, les créateurs souhaitent participer au renouveau de l’appellation : « C’est pourquoi nous avons choisi l’option beaujolais-villages, même si cela reste un frein évident en France, en Europe et en Asie. Nous voulons démontrer ici le potentiel et le rapport qualité-prix de l’alliance du gamay et des terroirs du Beaujolais, la Bourgogne du sud et la Bourgogne australe. »

Même pas peur des Américains !

Le mot révolution est venu naturellement. « Les Américains financent ce qui est le plus difficile à financer, à savoir l’amorçage, poursuit le co-fondateur. L’équation financière n’est pas totalement résolue, mais c’est beaucoup plus confortable pour les producteurs qui sont réglés en temps et en heure. »

Deux vins phares sont sur le marché, le gamay noir aux alentours de 15 euros et la cuvée Marianne, un assemblage de beaujolais-villages, à 20 euros. Cher ? Oui, c’est osé et pourquoi pas ?

Pour le Beaujolais, tout cela est une excellente nouvelle. Jusqu’au prix. Loin de réagir comme l’avait fait en son temps Aimé Guibert face à « l’invasion » de Mondavi dans ses friches languedociennes, Jean Bourjade, délégué général d’Inter-Beaujolais, accueille la nouvelle avec joie.

« Le projet est innovant et original. Le vignoble a besoin de sang neuf et tant mieux si des nouveaux talents, qui ont une vision globale du marché, s’intéressent au potentiel de la région. Quant aux prix, bravo car la région a bien besoin – face aux efforts accomplis ces dernières années et à ses difficiles conditions de production – de passer au cran supérieur. J’espère que ça va marcher et que ça déclenchera des vocations. »

Vive les cépages

Les investisseurs extérieurs sont jusqu’ici des voisins de Bourgogne (Joseph Drouhin, Albert Bichot et Bouchard Père et fils qui ont franchi le pas comme Louis Jadot et Louis Latour), des investisseurs parisiens (Château du Moulin-à-Vent, Château des Bachelards) ou encore, depuis la semaine dernière, du Rhône avec la maison Trénel acquise par MMC (holding de Michel Chapoutier).

Autre point positif, selon Jean Bourjade, la mise en avant du cépage sur lequel l’interprofession lutte depuis plusieurs années avec les forces vives de l’Internationale du gamay.

Finalement, même dans le Beaujolais le couple cépages – appellations aura eu le dernier mot, malgré de longues années d’insistance – on se souvient des réticences début 2000 des Bourguignons à mettre pinot noir sur l’étiquette et la valse-hésitation de Cahors avant d’hurler haut et fort la qualité de son malbec.

Au fait, il y aura aussi un régnié produit par Bonnet Rouge, un coup de coeur : « Nous avons choisi de l’isoler et de le commercialiser aussi. Comme quoi nous ne nions ni l’appellation ni les crus », conclut Manoel Bouchet.

En tout, 60 000 bouteilles ont été produites en 2013 et autant en 2014. La phase deux du projet (si la phase un est consolidée) prévoit 144 000 bouteilles.


Primeurs 2014 : les premières impressions de Michel Bettane à Saint-Emilion et Pomerol

Je n’ai goûté que les crus de l’Union, à l’aveugle, dans de très bonnes conditions à Château Gazin, plus figeac et la-conseillante, à la propriété, faute de temps, mais Thierry Desseauve a naturellement écumé la rive droite. Figeac est remarquable, une fois encore, dans son style le plus inimitable, intégrant ses cabernets francs et sauvignons, joli pied de nez de Michel Rolland, qui conseille la propriété, à ses détracteurs. J’ai trouvé, mais sur la foi d’un seul échantillon et avec toute l’incertitude liée à la variabilité d’un vin aussi jeune, une différence assez marquée entre des vins un peu minces et fuyants et d’autres très bien constitués, mais sans la plénitude des plus grands pauillacs. Un vin m’a frappé par la remarquable intégration du tannin et une longueur comparable, canon-la-gaffelière. Et, à Pomerol, la finesse subtile de bon-pasteur en surprendra plus d’un.


Primeurs 2014 : les premières impressions de Michel Bettane à Saint-Julien, Pauillac, Saint-Estèphe, Haut-Médoc

Certainement un des secteurs les plus qualitatifs du Bordelais dans le millésime. Le secteur nord, à partir de Saint-Julien a eu un peu plus de chance avec une meilleure régulation de la pluviométrie et une maturité plus régulière et plus aboutie du cabernet-sauvignon, avec moins d’échaudage et de dessiccation brutale du raisin que dans les secteurs plus au sud. Quelques vins du Haut-Médoc ont encore conservé des tannins un peu austères, les saint-julien ont un fruit mieux dégagé et des tanins mieux intégrés. Les meilleurs d’entre eux sont brillants. Léoville-las-cases et ducru-beaucaillou (ce ne sera une surprise pour personne) ont même des arguments solides pour prétendre au titre de meilleur vin du millésime, chacun dans son style.
Les pauillacs sont encore plus homogènes avec un presque sans faute chez les crus classés. Certains ont fait le vin le plus distingué de leurs dix dernières années (2009 et 2010 compris) comme à Pontet-Canet (merveilleux dès sa naissance, mais qu’il faudra savoir élever pour préserver son génie aromatique et sa texture de rêve), à Grand-Puy-Ducasse ou Haut-Bages-Libéral. Les grands classiques, premiers, seconds ou cinquième crus n’égalent naturellement pas 2009 ou 2010, mais ont fait le vin qu’on attend d’eux, dense, racé avec une générosité unique dans ce millésime.
Saint-Estèphe n’est pas en reste avec quelques colosses dont le retour de cos-d’estournel au plus authentique style médocain. Pour calon, montrose ou latour il faudra attendre demain.


Douze liquoreux, l'honneur de Bordeaux


Les sauternes et les barsacs sont les vins les plus difficiles à produire. Ils sont aussi les moins chers des grands vins de Bordeaux. Ce qui fait deux bonnes raisons d’y goûter au plus vite.


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8ter

Château de Malle

Sauternes 2010 36 euros 17,5/20

Beaucoup de complexité aromatique, tout en finesse et en pureté de fruit, dans un ensemble et un toucher de bouche très preignac.
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2

Château Suduiraut

Sauternes 2010 79 euros 18,5/20

Toujours aussi impressionnant et séducteur, un ton au dessus du 2011, merveilleux fruité caractéristique du meilleur du terroir du cru, grand avenir, un des sommets de l’année. Ce type de vin reste irremplaçable !
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3

Clos Haut-Peyraguey

Sauternes 2010 49 euros 18,5/20

Somptueuse réussite avec un nez absolument parfait, montrant un tout petit départ de caramélisation du raisin lié à sa très riche transformation par le botrytis, et un éclat en fin de bouche qui le rapproche d’yquem, comme souvent. Un des cinq plus grands liquoreux du millésime !
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4bis

Château Gilette

Sauternes, Crème de Tête 1990 130 euros 20/20

Doré pâle, moins de rôti que 1989 mais beaucoup plus de fraîcheur et de raffinement. Une aromatique surprenante, absolument délicieuse, pain grillé, noisette, caramélisation douce, noix fraîche, citron, longueur aromatique sans fin sur les épices. Grande précision, mais seulement à mi-chemin de son potentiel. Un vin exceptionnel.
CONTACTER LE PRODUCTEUR
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5bis

Château Guiraud

Sauternes 2010 49 euros 18/20

Grand nez complexe, matière magnifique, grande longueur, un beau classique du millésime, très stable dans son vieillissement.
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6

Château de Fargues

Sauternes 2011 112 euros 18/20

Un grand vin en préparation, beaucoup de rôti et de densité, finale complexe enveloppante, remarquable.
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7

Château Rieussec

Sauternes 2011 58 euros 17,5/20

Complet, racé, magnifique précision de mise en bouteille (avec ce qu’il faut de CO2 pour garder de la fraîcheur), long, très rôti, splendide expression du sémillon botrytisé.
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1

Château d’Yquem

Sauternes 2011 366 euros  20/20

Formidable pureté aromatique, équilibre suprême alcool-liqueur, une merveille à encaver plusieurs générations…
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9

Château Lafaurie-Peyraguey

Sauternes 2010 49 euros 17,5/20

Toujours riche et onctueux, très beau rôti, grande longueur, le type même du haut-sauternes.
ACHETER
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10

Château Coutet

Barsac 2011 60 euros 17,5/20

Superbe rôti au nez, avec des notes d’agrumes un peu amers, très grande finesse, liqueur riche et complexe, une pointe de réduction cette année le prive d’un point qu’il retrouvera certainement dans le futur !
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11

Château Climens

Barsac 2010 109 euros 17,5/20

Sur cette bouteille le caractère du millésime se précise mais surprend un peu avec un tout petit départ de caramélisation du fruit et une trace d’iode, due sans doute au terroir calcaire mais aussi à l’évolution d’une partie du raisin. L’ensemble a quand même grande allure !
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12

Château de Rayne-Vigneau

Sauternes 2011 39 euros 17/20

Excellente maîtrise de vinification : arômes très purs et raffinés de raisins parfaitement atteints de pourriture noble, de la fraîcheur et de l’éloquence dans la fin de bouche, sans peut-être le rôti des années exceptionnelles.
CONTACTER LE PRODUCTEUR
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5e concours nationaldes vins IGP

Sigle appliqué à la filière vin depuis 2009 (pour la filière agricole, c’est 1992), l’Indication géographique protégée qui a remplacé la mention « Vin de pays » est un signe de qualité et une garantie d’origine qui concerne une production annuelle de 12 millions d’hectolitres (soit plus d’un quart de la production française) issus de soixante-quinze zones IGP réparties dans tout le vignoble.

Soutenue par l’association InterIGP, qui regroupe toutes les interprofessions de tutelle des vins IGP de l’hexagone et a pour mission de faire connaître la signification de cette mention (production définie par un cahier des charges, raisins 100 % issus du territoire IGP, procédures de contrôles strictes, certification par des organismes indépendants, etc.), la production à Indication géographique protégée fait chaque année l’objet d’un concours visant à amplifier sa notoriété (dont nous vous avions parlé ici) autant qu’à guider les consommateurs dans leur choix.

Ouvert aux vins d’assemblage et aux vins mono-cépage, il portera cette année sur les récoltes 2012, 2013 et 2014. Tous les opérateurs sont autorisés à présenter leurs vins et la moyenne des échantillons présentés depuis trois ans est de 750 cuvées. On en saura plus ici sur le déroulement de cette dégustation qui se tient aujourd’hui dans le Roussillon, ce site étant également l’endroit où trouver les résultats de l’année ainsi que les vins médaillés lors des éditions précédentes.

Jadis


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Menus

26€ (au déjeuner) et 36€ (au dîner)

Accueil : jusqu’à 23h.
Fermé le samedi et le dimanche.

208, rue de la Croix-Nivert – 75015
Métro : Boucicaut ou Convention
01 45 57 73 20
www.bistrot-jadis.com
Guillaume Delage

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Guillaume Delage aime Antoine Blondin. Et il en a la liberté et l’humeur vagabonde. Dans son bistrot tout simple de la rue de la Croix-Nivert, ce jeune chef formé par Michel Bras, Frédéric Anton et Pierre Gagnaire signe une cuisine inspirée qui peut aller, avec une aisance déconcertante, de plats de bistrots – irréprochable blanquette de veau – à des assiettes de haute volée : pascaline de saint-jacques, beurre doux au curcuma, fruits de la passion, jeunes poireaux. Accueil charmant. Respect !

À LA CARTE, menu à 36€ :

  • Velouté d’huîtres, andouille du Val-d’Ajol et cubes de beaufort
  • Encornets poêlés à l’ail doux, cœur de sucrine et piquillos grillés
  • Bouillon de gibier à plume, ravioles du dauphiné

 

  • Bœuf rôti, anguille laquée, crêpe au sarrasin, asperges vertes
  • Onglet de bœuf grillé, mousseline de pommes de terre et céleri, noisettes torréfiées
  • Salmis de palombe, pommes pailles et mousseline de panais

 

  • Pavé de bar rôti, chou-fleur caramélisé, billes de hareng et bisque de crustacé

 

  • Comme un mont-blanc
  • Riz au lait à la menthe de Milly
  • Feuilleté aux pommes coufides, crème glacé au caramel

 

Notre sélection

  • Chablis Vieilles Vignes Sélection Massale 2009, Servin 42€
  • Chignin-bergeron Louis Magnin 2007 39€
  • Bourgueil Pied de la Butte Jacky Blot 2010

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DÉCOUVREZ LA SÉLECTION LEBEY

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Du champagne en Australie

Groupement de six maisons de Champagne, Egly-Ouriet (Francis et Annick Egly), Jacques Selosse (Anselme et Corinne Selosse), Jacquesson (Jean‐Hervé et Laurent Chiquet), La Closerie (Jérôme et Agnès Prévost), Larmandier-Bernier (Pierre et Sophie Larmandier) et Roger Coulon (Éric et Isabelle Coulon), « trait-d-union » établit des connections en vrai (irl, dit-on sur les réseaux sociaux pour qualifier ce qui se passe in real life). D’abord entre les membres du groupe, ensuite entre la Champagne et le monde. En 2013, le “trait d’union” avait été fait à Jerez, en Espagne. En février dernier, il a eu lieu en Australie autour de la culture aborigène. Au cours de trois dégustations qui se sont tenues à Canberra, Sydney et Melbourne, au milieu d’œuvres majeures de l’art aborigène, hommage a été rendu à ce que les cultures champenoises et aborigènes ont en commun : le territoire.

Ces rencontres ont été l’occasion de confronter les pratiques traditionnelles et les usages contemporains de chacun en matière d’agriculture et « le lien entre l’agriculture indigène en Australie et la tradition européenne a été un thème fort qui a soulevé beaucoup de questionnements parmi les participants australiens et champenois. » L’écrivain et historien Bruce Pascoe est intervenu à Sydney et à Melbourne pour « mettre en lumière les pratiques agricoles des peuples aborigènes avant la colonisation, remettant en cause l’idée générale qu’ils étaient des chasseurs-cueilleurs. » Il a également donné un conseil pour mieux protéger ce bien commun qu’est notre terre : « Aimez-la ! » L’année prochaine, le groupe « trait-d-union » (dont on peut consulter la page facebook ici) se consacrera à nouveau à la Champagne lors d’une rencontre à Dizy, au domaine Jacquesson.

Le blog des bourgeois

Humour et second degré sont de mise pour le lancement du blog des Crus bourgeois du Médoc qui se proclament haut et fort « bourgeois et fiers de l’être ! » Derrière ce statut crânement affiché, il y a l’un des plus grands et des plus anciens groupements de vignerons français (on en lira plus ici), qui produisent près de 30 millions de bouteilles et connaissent depuis 2008 une « révolution » en terme d’image à laquelle participe leur présence accrue sur internet (leur site est ).

Chaque semaine, ce tout nouveau blog délivrera aux amateurs des portraits croisés de vignerons (« Bourgeois ? Qui l’eût cru ? »), des actualités (« Vis ma vie de Bourgeois »), des compte-rendus de voyages, dégustations et autres événements en France et à travers le monde, des recettes de cuisine (« Les Bourgeois passent à table ») et des infos pratiques (« Où trouver les Crus Bourgeois ? »). Bref, une mine d’infos à partager sur les réseaux sociaux avec le hashtag #CrusBourgeois.

Entier comme Jean-Pierre Confuron


RIDERS IN THE STORM
Impressions de voyages, de rencontres, de dégustations


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Domaine Chanson Père et Fils

Chez les Confuron, on travaille le raisin pendant les vinifications de la même manière qu’on affirme son caractère : entier. Jean-Pierre Confuron, aussi bien dans son domaine de Vosne (Domaine Confuron-Cotetidot) où il partage la tâche avec son frère Yves que chez Chanson, la maison beaunoise où il officie depuis près de quinze ans. Ne vous fiez pas à son allure bonhomme, l’homme est d’un bloc et sait ce qu’il veut. Il a réussi à donner à Chanson un style très affirmé, notamment en rouge, avec des vins dont l’éclat aromatique, la structure et la profondeur impressionnent toujours et destinent le vin à la longue garde.[/col][col width= »six »] Dans un millésime aussi plombé par les difficultés que 2013 – la grêle en Côte de Beaune au printemps, l’été compliqué, les vendanges hyper tardives – les rouges ne jouent pas, à ce stade de leur évolution, la séduction immédiate, mais au contraire imposent leur profil tendu, racé, quintessentiel. Je sais que dans dix ans, on aura oublié beaucoup de 2013, mais pas ceux-là.[/col]