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La machine à vendanger a gagné

Ni vous, ni moi ne lisons les projets de loi de finances émis par les gouvernements de la France. Cher vous, j’ai le regret de vous annoncer que nous avons tort. Et qu’est-ce que nous avons raté comme petite scélératesse ?
Dans le projet de loi de finances pour 2013, le gouvernement Ayrault (non, ne riez pas) a décidé de supprimer une grande partie des allègements de charges patronales applicables pour les travailleurs occasionnels de l’agriculture.
En clair, ça va devenir encore plus cher d’engager des saisonniers pour la taille ou des vendangeurs ou tous ces petits métiers d’appoint, métiers manuels qui garantissent un certain niveau de qualité à la vigne, un peu plus de vie dans les campagnes.
Là, normalement, les machines à vendanger gagnent par KO debout avec les félicitations de l’arbitre.

Mais que va-t-il dire, ce Ayrault-là, à ceux qui n’ont pas les moyens d’acheter, voire même de louer, les machines infernales ? À ceux dont les vignobles…

Les grands bordeaux pas (trop) chers

Comme ça marche très bien et que c’est un excellent moyen de faire comprendre aux amateurs pourquoi les grands bordeaux sont grands, l’opération Cartes sur table remet le couvert. Le principe est que toute la filière, du négociant au restaurateur, fait un bel effort sur ses marges et, bref, le vin arrive sur votre table (de resto) à un prix juste décent, presque abordable, mais pas bon marché. Oui, ami ricaneur, anonyme et un peu troll sur les bords, c’est aussi un excellent moyen de faire…

Louis Jaboulet, mort d’un grand vigneron

Il a tourné le siècle fin juin et il s’est éteint cette semaine, Louis Jaboulet avait cent ans. Ce grand homme de Tain-L’Hermitage avait repris l’affaire famiilale, Paul Jaboulet Aîné, des mains de son père en 1940, démobilisé alors de son régiment de chasseurs alpins.
Il enchaînera les grands millésimes dont le très fameux 1961 de son la-chapelle, sorte de vin du siècle, mythe absolu…

Vent de folie sur le Grand Tasting

 

Vendredi et samedi, ne m’invitez pas à dîner, j’ai Grand Tasting. Le plus grand événement Vin de France et de Navarre, c’est là, folie de n’y être pas. Cette année, 350 domaines, châteaux, maisons, présenteront en moyenne cinq vins chacun, soit environ 1750 vins à déguster. Plus tous ceux des MasterClass. À ceux qui goûteront tout, je dis bravo. Comme toujours, les choses se passent au Carrousel du Louvre, au centre de Paris. Au cœur, même.

Il y aura les stars et les découvertes. Il y aura à boire pour tous les goûts et pour tout le monde.
Le fin du fin, ce sont les MasterClass. Une verticale de Masseto, la cuvée extrême d’Ornellaia, il fallait être au Davos du vin pour y goûter. Ou au Grand Tasting, cette année. Quinze ans de Haut-Bailly…

Les coulisses du vin


Question 1. Comment peut-on fêter le beaujolais nouveau, le troisième jeudi de novembre, à Paris aussi bien qu’à New-York ? Réponse. C’est Haropa qui s’y colle. Vous voilà bien avancés, me direz-vous. Tout va s’éclairer quand je vous aurais dit que ce mot étrange – formé avec les mots Havre, Rouen et Paris, qui veut aussi dire « Harbours of Paris » – est celui du premier port mondial pour l’exportation de vins et spiritueux (55 entrepôts de stockage des vins et alcools, 2,6 millions de m2 d’espaces de stockage et de transit, conteneurs spécifiques, facilités administratives
et douanières, le tout sous certification ISO 28 000 de l’autorité portuaire havraise). Le directeur commercial du port
du Havre, Hervé Cornède, indique que « l’opération beaujolais nouveau impose à tous les acteurs de la chaîne une logistique sophistiquée dans laquelle Haropa constitue un maillon fort. ». Ce que confirme Philippe Georges, le directeur général pour la France de Giorgio Gori, transporteur-logisticien qui a obtenu pour la quatrième année consécutive l’exclusivité du marché des vins Georges Duboeuf. « Le temps de transit très court, la qualité et la fiabilité des prestations logistiques et portuaires, ainsi que les partenariats que nous entretenons avec de nombreux armateurs présents justifient notre fidélité. » Dès le 17 octobre, 1,75 millions de bouteilles ont été acheminées depuis les entrepôts Georges Duboeuf à Romanèche-Thorins (Saône et Loire) jusqu’au port du Havre, 80 % par rail (ce sont les « wine shuttles ») et 20% par la route. Le 29 octobre, entreposées dans pas moins de 125 conteneurs, elles ont rejoint New-York où les opérations de déchargement se sont achevées le 8 novembre. « En cette période d’activité maritime déjà tendue en raison des fêtes de Thanksgiving et de Noël, nous nous félicitons d’avoir rempli une nouvelle fois notre obligation de résultat. » D’autant que le défi a été particulièrement difficile à relever en raison de la décidément très capricieuse météo de 2012. Vendanges très tardives en France, certes, mais aussi ouragan Sandy aux Etats-Unis.

Question 2. Quel bois pour quel vin ? Réponse ce jeudi 29 à Bordeaux, lors de la conférence sur le thème de l’élevage sous bois que tiendront conjointement les tonneliers de France (Fédération Française de la Tonnellerie) et l’Institut Français de la vigne et du vin au salon Vinitech-Sifel 2012 dans le cadre du colloque Mondiaviti. La filière bois, le vin au contact du bois, la composition et la qualité des bois de chêne et leurs conséquence sur la qualité des vins, la sécurité sanitaire, l’hygiène des barriques ou encore le bilan-carbone de la filière sont au menu de cet événement. A l’issue des différentes interventions, qui dureront toute la matinée, la Fédération Française de la Tonnellerie procédera au tirage au sort du gagnant du quizz sur la tonnellerie qu’elle a proposé à ses adhérents. Le vainqueur se verra remettre un fût composé de douelles et pièces de fonds fournies par chacune des tonnelleries adhérentes. Un objet unique, donc, frappé du logo des Tonneliers de France, fait pour élever une très belle cuvée.

Question 3. Comment fait-on quand même de la publicité pour le vin dans un pays qui ne l’autorise pas ?
Réponse .



Les grands crus d'Alsace





La notion de grand cru apparaît en Alsace dès le IXe siècle. Nés du savoir-faire et de l’expérience de générations de viticulteurs qui ont révélé avec le temps les sols les plus homogènes sur des pentes souvent impressionnantes, ces terroirs bénéficient de microclimats uniques. Aujourd’hui, ils sont cinquante et un (à découvrir ici), délimités selon des critères géologiques et climatiques stricts, à constituer la mosaïque des grands crus alsaciens, qui représente 4 % de la production du vignoble.

La puissance des sols

C’est lors de la création des Alpes à l’ère tertiaire, quand le massif rhénan s’est effondré en son centre, qu’est apparue la plaine d’Alsace. Les effondrements successifs qui se sont poursuivis durant tout le tertiaire ont contribué à mettre à jour et à compartimenter à l’extrême l’ensemble de ses couches géologiques. Les dépôts fluviaux et l’érosion ont encore ajouté un peu plus de complexité à ces sols enchevêtrés et superposés. C’est ainsi que la plupart des communes viticoles sont établies sur quatre ou cinq formations différentes Cette diversité de sols n’est pas sans conséquence sur les vins. Selon la nature des sols, les cépages se trouvent encensés ou supplantés.

Situés sur les flancs de la montagne vosgienne, les terroirs granitiques et gneissiques sont composés de roches éruptives ou magmatiques qui, en se désagrégeant, donnent naissance à un sable grossier à faible rétention d’eau. Les vins produits là sont chimiquement acides et toujours très expressifs dans leur jeunesse, avec une trame légère. Les rares terroirs schisteux (Andlau et Villé), faits de roche feuilletée provenant de la compression de l’argile au sein de l’écorce terrestre, sont riches en éléments fertilisants et les vins qui en sont issus sont structurés autour de la fraîcheur et assez longs à s’épanouir. Il y a 300 millions d’années, les volcans ont fourni des laves et des cendres qui se sont consolidées sous l’eau, formant une roche dure et compacte. Sur ces terroirs pierreux sombres (volacano-sédimentaires) qui retiennent la chaleur et transcendent les cépages, naissent des vins, aux arômes fumés, amples et bien charpentés. S’ils sont géologiquement assez proches des terroirs granitiques, les terroirs gréseux (pour grès, ce sable de quartz indurés ou cimentés) donnent néanmoins aux vins une expression toute différente. La colonne acide est plus longue, ils sont moins aromatiques et ils réclament plus de temps pour que s’épanouisse leur complexité. Datant de l’ère secondaire, et d’origine marine, les terroirs calcaires sont des sols très caillouteux qui marquent les vins d’une belle structure acide, large et massive.Très fermés dans leur jeunesse, ils évoluent vers un caractère citronné.

Composés d’épais dépôts d’argiles calcaires (marnes) et de galets calcaires qui forment une roche appelée conglomérat dont l’évolution est lente et peu visible, les terroirs marno-calcaires donnent des vins généreux et longs dans leur jeunesse, qui vieillissent en minéralisant. Le caractère puissant des marnes est soutenu par une acidité longue et complexe. Plus la part de calcaire est importante, plus le vin développe de finesse. Variante avec des galets de grès, les terroirs marno-gréseux donnent des vins plus généreux qu’un terroir exclusivement gréseux. La marne procure puissance au vin tandis que le grès l’allège. Les terroirs sédimentaires mixtes marno + calcaro + gréseux sont fréquents dans les collines sous-vosgiennes et la variété des roches qui les constituent en fait la richesse minérale. Ces terrains profonds sont fertiles et possèdent une bonne rétention en eau. Là, les vins prennent leur temps pour harmoniser ces composantes quelque peu antagonistes. Rares en Alsace, les terroirs calcaro-gréseux sont des sols très caillouteux dont la fertilité minérale faible produit des vins tendus avec des expressions florales assez intenses. On finit avec les roches tendres et compactes et les sols lourds et gras des terroirs argilo-marneux dont la fertilité chimique est élevée du fait de la puissance de retenue des éléments minéraux exercée par l’argile. Les vins issus de ces terroirs ont une structure puissante et sont longs à s’épanouir. C’est la présence d’argile qui explique une perception de tanins, bien qu’il s’agisse de vins blancs.

Des vins de garde


Depuis 1975, date de création de l’AOC Alsace Grand Cru, avec un premier lieu-dit (Schlossberg), le cadre législatif a considérablement évolué, permettant à chaque lieu-dit de renforcer encore les règles de production déjà strictement définies dans le cadre de l’AOC. L’AOC comptait vingt-six lieux-dits en 1985, cinquante en 1992. Seuls quatre cépages sont autorisés : le muscat, le riesling, le pinot gris et le gewurztraminer d’Alsace. En janvier 2001, un décret a renforcé le rôle des syndicats viticoles dans la gestion de chaque lieu-dit, impliquant ainsi directement les producteurs de grands crus dans la valorisation de leurs terroirs. Ce décret leur permet notamment de fixer un niveau d’exigence supérieur à celui imposé par l’AOC.

Autre conséquence, les règles d’encépagement ont pu être adaptées en fonction de la nature même de ces lieux-dits. Ainsi en 2005, le cépage sylvaner est autorisé dans le Zotzenberg de même que des vins d’assemblage sont admis, sous certaines conditions, dans l’Altenberg de Bergheim. En 2007, le Kaefferkopf est devenu le cinquante et unième grand cru de l’AOC Alsace. Son cahier des charges l’autorise à élaborer des vins à partir d’un seul cépage, mais aussi des vins d’assemblage dans lesquels le gewurztraminer est majoritaire. En 2011, l’AOC alsace grand cru s’est fractionnée en cinquante et une appellations alsace grands crus, au pluriel, afin de permettre la protection de chaque lieu-dit en qualité AOP. La structure, la minéralité et la fraîcheur de ces vins leur confèrent un réel potentiel de garde. Produits sur des terroirs légers, ils sont agréables à déguster dès leur jeunesse. Sur les terroirs plus complexes et profonds, ils gagnent à être conservés bien plus longtemps (5 ou 10 ans, voire davantage pour les grands millésimes).

Un programme pour dimanche


Fin août 2012, l’acquisition d’un château à Gevrey-Chambertin par un milliardaire chinois a défrayé la chronique. Oui, les Chinois sont très amateurs de bourgognes et oui aussi, près de la moitié de la production bourguignonne se vend à l’export, aux Américains, aux Britanniques et maintenant aux Asiatiques (Chine + Japon). Alors, quels types de vins apprécient-ils, ces étrangers ? Qui les leur fait découvrir ? Quels sont les marchés qui restent à conquérir ? Toutes les réponses sont dans la prochaine édition du magazine Millésime, intitulé « La conquête de l’Est ». Dimanche à 11h25 sur France 3 Bourgogne, ou ici en replay.

Haut-Brion rachète son voisin La Passion Haut-Brion


Le château Haut-Brion, propriété des Domaines Clarence Dillon, et donc, du Prince Robert du Luxembourg, vient d’acquérir le clos de La Passion Haut-Brion. Drôle d’histoire puisque le clos, 1,5 hectare dont 60% de cabernet franc et 40% de cabernet sauvignon, se situe au sein même des vignes du premier grand cru classé.
Aujourd’hui ex-propriété de la famille Allary, le vin a été vinifié et élevé au château Haut-Brion de 1954 à 1978.
La législation interdit alors la vinification de deux vins sous le même toit, obligeant ainsi d’incorporer le clos de la passion Haut-Brion au château Haut-Brion. Les Allary de retour en 2006, le petit clos se détache de son voisin pour voler de ses propres ailes. Le premier nouveau millésime date de 2008.

Les choses se compliquent avec de multiples remous judiciaires entre les deux propriétés. La mort de Michel Allary en 2010 pousse la famille à vendre au château Haut-Brion. Le clos de la Passion Haut-Brion ne sera donc plus disponible, ses bouteilles devenant aujourd’hui des pièces rares.

Marquis de Terme, la récolte 2012

« Comme dans toutes les belles histoires, tout avait bien commencé. Un hiver frais avec des pluies, un printemps pluvieux et doux permettant l’installation d’une magnifique surface foliaire comme nous n’en avions pas observé depuis 5 ans. Une alternance de soleil et de pluie favorisant une pousse homogène et vigoureuse de la vigne.
Les premières difficultés sont apparues avec la floraison qui, compte tenu de l’alternance des pluies et de la chaleur, n’a pas été homogène. La pression des maladies (mildiou et oïdium) a mis le savoir-faire du vigneron à rude épreuve pour garantir une tenue parfaite de l’ensemble du vignoble.

Les pluies ont vu le développement des herbes des champs dans les rangs de vigne (armoise, pourpier, mouron des oiseaux, ray-grass), preuves d’une vitalité retrouvée depuis l’arrêt de l’utilisation des produits herbicides au profit du travail du sol. La faune a également repris ses droits. La suppression de l’utilisation systématique des insecticides et notre choix de limiter les traitements ont augmenté le nombre de typhlodromes (prédateurs naturels des insectes ravageurs de la vigne). Nous sommes confortés dans nos choix d’une viticulture toujours plus respectueuse de l’environnement, une politique mise en place il y a trois ans. Elle révèle notre grand terroir et son «bio-équilibre», que nous rétablissons année après année.

L’été sec, de juillet à début septembre (moins de 5 mn d’eau), a ralenti la maturité des baies. Le bel ensoleillement et les chaleurs en septembre ont confirmé le potentiel du millésime et les pluies de fin septembre ont lancé la pression des vendanges. Le vignoble, bien préparé par des effeuillages maîtrisés a très bien tenu, et nous avons observé sur plusieurs parcelles une reprise de maturité par secteur, tant la vigne était en attente d’eau. Le regard fixé sur les prévisions météo des différents sites du web, nous avons assisté à une dégradation radicale des conditions météorologiques à partir du 24 septembre et jusqu’au 27.

Phénomène rare pour Bordeaux, une semaine tropicale – 90% d’humidité + 25/ 28 ° la journée – a mis en place les éléments favorables au développement de notre traditionnel ennemi : le botrytis cinerea. Notre attente de la maturité des raisins s’est transformée alors en visites systématiques de chaque parcelle. Il s’agissait de capter de manière réfléchie le potentiel du millésime sans céder à la psychose du développement de ce champignon. Finalement, les merlots de très belle maturité ont été ramassés aux dates prévues, du 9 au 11 octobre. Le 12, ce fut le tour des très beaux petits verdots avec un joli fruité et beaucoup de puissance. Le bémol est venu du cabernet sauvignon, vendangé dix jours trop tôt à mon goût. Malheureusement, nous ne pouvions attendre davantage, la météo n’annonçant que pluies, vent, perturbations et fraîcheur, prévisions qui se sont bien confirmées.

Quel résultat, quelle qualité ? C’est la question du jour, les vinifications étant en cours. Au chai, entre précision œnologique et connaissance de notre terroir, c’est l’heure de la rigueur. Il faut isoler les lots, sélectionner les vins, travailler les cuves avec attention, et ne rien systématiser dans notre approche de la vinification pour aller chercher dans chaque marc le potentiel à exploiter. Les premières cuves terminées en fermentation alcoolique confirment nos attentes, de très beaux merlots et des cabernets un peu nerveux révèlent, au fur et à mesure que la macération avance, beaucoup de finesse et d’élégance.

Ce genre d’année où rien ne va de soi s’appelle un « millésime de vigneron ». Les choix humains, en 2012, ont été déterminants. Le potentiel est là. L’élevage sera important pour affiner et marier tous ces éléments bruts entre eux, mais ce nouveau millésime porte d’ores et déjà le style élégant et charmeur des grands vins du château Marquis de Terme. »

Ludovic David
Directeur du Château Marquis de Terme

iMercredi





Le vignoble du Beaujolais poursuit son investissement dans les nouvelles technologies en éditant un second magazine sur iPad consacré là l’art de vivre et à la gastronomie qui vient compléter celui dédié à la découverte du vignoble (lu par plus de 5 000 personnes à ce jour). Périple gourmand au cœur du terroir, avec vidéos interactives
et recettes, Beaujolais #2 propose également trente portraits de jeunes viticulteurs/viticultrices. La relève, quoi !

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