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Le vignoble se visite aussi en famille

Le caveau des vignerons réunis depuis 1923 sous l'étendard La Chablisienne

Vendredi, le caveau La Chablisienne a été distingué par de l’or lors des premiers Trophées de l’œnotourisme organisés par Atout France et le magazine Terre de vins, sous le haut patronage du ministère des Affaires étrangères*. C’est dans la catégorie “Le vignoble en famille” que la démarche de pédagogie et de transmission « accessible à tous les âges » mise en place par cette coopérative, établie à Chablis depuis 1923, a été récompensée par ce grand prix.

Au caveau, plusieurs activités permettent en effet « de découvrir en famille l’univers de La Chablisienne et des vins de façon plus générale » : espace enfants équipé de mobilier adapté, à proximité immédiate des parents ; film pédagogique réalisé par Jamie Gourmand (C’est pas Sorcier) ; cave aux arômes ; film en 3D sur les différentes appellations et climats, etc. Enfin, plusieurs fois par an sont organisées à l’intention des plus jeunes des manifestations telles “Les recettes de Franck” (les enfants dégustent des produits culinaires, leurs parents réalisent un accord mets-vins), des expositions et des rencontres.


* Les Trophées de l’œnotourisme ont été lancés en septembre dernier avec pour objectif de récompenser les propriétaires des châteaux, domaines viticoles et caves coopératives pour l’excellence de leurs offres et services œnotouristiques. Un jury composé de professionnels a sélectionné 100 finalistes parmi quelques 350 candidatures avant d’élire 27 lauréats dont 9 grands prix (or, argent, bronze) dans les catégories suivantes : Architecture et paysages, Art et culture, Initiatives créatives et originalités, Le vignoble en famille, Œnotourisme d’affaires et événements privés, Pédagogie et valorisation de l’environnement, Restauration dans le vignoble, Séjour à la propriété, Valorisation des appellations et institutions.

Ducru-Beaucaillou arrête le vin

Dans cette vidéo que nous choisissons de diffuser ici en français et en anglais (ci-dessous), le château Ducru-Beaucaillou (Saint-Julien) annonce sa reconversion. Les raisins de ce grand cru classé en 1855, vignoble de 75 hectares appartenant à la famille Borie, ne donneront plus de vin.

(Mise à jour le 2 avril 2019 : Bien entendu, ceci était un poisson d’avril)

Bon anniversaire, la tour Eiffel !

Dimanche, la tour édifiée par Gustave Eiffel pour l’Exposition universelle de 1889 atteindra l’âge vénérable de 130 ans (l’histoire de son inauguration est racontée ). Et ce bel anniversaire est accompagné par une cuvée de champagne créée par la maison De Venoge, elle-même présente à Paris en 1889 après avoir remporté « le Grand Prix d’Excellence à l’Exposition universelle de Philadelphie en 1876 », nous apprend le blog La Champagne de Sophie Claeys. Outre les festivités prévues ce week-end (dont tous les détails sont à découvrir ), rappelons à l’amateur qu’au sommet de l’emblématique monument parisien, plus précisément à 276 mètres d’altitude, se trouve un bar à champagne.

J’élève mon cognac

La nouvelle proposition faite aux spirit lovers par Bache-Gabrielsen bouscule les règles du monde plutôt réservé du cognac en invitant l’amateur à se tenir au côté du maître de chai, en l’espèce Jean-Philippe Bergier (photo), qui préside aux destinées des eaux-de-vie de la maison depuis 1989. L’idée est ici d’acquérir son propre fût de cognac (en choisissant parmi les trois principaux crus de l’AOC, Fins Bois, Petite Champagne ou Grande Champagne), de suivre son vieillissement durant deux à six ans selon l’appellation concernée, d’en apprécier les étapes* et d’en tirer, à maturité, une collection personnelle d’une cinquantaine de bouteilles que l’on pourra, si on le souhaite, venir embouteiller soi-même.

Une initiation complète, en somme, comme l’explique Hervé Bache-Gabrielsen : « Avec le lancement de Private Cognac Cask, la maison Bache-Gabrielsen ouvre les portes de son savoir-faire à tout amateur souhaitant être initié à l’art de l’élevage (…). Sous l’œil avisé et attentif de notre maître de chai, c’est une expérience unique de participer à la sélection et au vieillissement d’un grand cognac, le sien. » Le coût de cet approvisionnement très privé, dont les particuliers peuvent profiter tout autant que les professionnels, varie de 60 à 110 euros par bouteille selon le cru et la durée d’élevage.


* L’élevage sera mené dans des fûts de trente litres ayant auparavant contenu du cognac XO Fine Champagne Bache-Gabrielsen. Leur petite contenance accélère le vieillissement et permet d’obtenir dès les premières années « un cognac déjà complexe, agréable et rond en bouche. » Une fois par an, le propriétaire du fût sera invité à se rendre dans les chais de la maison ou à recevoir chez lui un échantillon de prélèvement.

Meilleur jeune sommelier de France, bientôt la finale

Le 8 avril prochain à Vertus, le titre de Meilleur jeune sommelier de France sera décerné à l’un des finalistes listés ci-dessous à l’issue du concours organisé tous les deux ans depuis 2009 par l’Union de la sommellerie française en collaboration avec la maison de champagne familiale et indépendante Duval-Leroy (qui a créé cette compétition à l’occasion de ses 150 ans).

Devenu « un véritable tremplin pour les jeunes talents de demain qui ont dorénavant la possibilité d’exprimer leur savoir-faire face à leurs pairs et de se faire reconnaître dans la profession », ce concours réservé à des sommeliers âgés de moins de 26 ans les réunit autour d’épreuves de culture générale, de techniques professionnelles mais aussi autour de dégustations.

Pour la première fois, signe « que les femmes deviennent indispensables dans le monde de la sommellerie française », précise le communiqué de la maison menée par Carol Duval-Leroy, les sélections nationales, auxquelles ont participé plus de cent candidats, ont mené à une parité quasiment respectée parmi les douze lauréats de cette édition, avec sept hommes et cinq femmes.


Meilleur jeune sommelier de France, les douze finalistes :

Antoine Bellamy
Adrien Gascio
Charlotte Guyot
Victoire Helly d’Angelin
Chloé Laroche
Maxime Lejeune
Claire Marie Nibaudeau
Aymeric Pollenne
Mathieu Quetglas
Louise-Anne Ruhlmann
Nicolas Rumeau
Florian Wunenburger

Retour en images sur Le Grand Tasting Pro 2019

le Grand Tasting pro

95 vignerons, des reconnus, des découvertes, des visiteurs au rendez-vous malgré beaucoup de sollicitations ce jour-là (et un président chinois à Paris)… Merci à tous les participants pour leur bonne humeur et leur professionnalisme. À l’année prochaine !

Hear Palmer, le dixième anniversaire

©Christophe Charpenel

Pour la première fois, l’interprétation du dernier millésime de Palmer ne donnera pas seulement lieu à un concert privé, improvisation par de grands noms du jazz qui se tient chaque année depuis 2010 dans les chais de la propriété et que l’amateur peut écouter ici. A l’occasion de son dixième anniversaire, Hear Palmer se fait festival et la carte blanche donnée cette année au saxophoniste et compositeur de jazz Emile Parisien se déploiera ce week-end en un éventail de trois concerts*, dont deux seront donnés en public au Rocher de Palmer (samedi 30 mars à 20 h 30, billetterie en ligne ici) et à La Cité du vin (dimanche 31 mars à 18 h, la billetterie est ).

« Chaque année à Château Palmer s’écrit une partition. Celle du nouveau millésime, composée de la vigne au chai. Saisir la personnalité du nouvel assemblage, en donner une interprétation musicale, requiert de partager la vie du domaine en cette période intense. C’est dans cet esprit que Château Palmer accueille en résidence les artistes, qui viennent découvrir le vignoble, le château, ses hommes, son histoire, ses vins et tout particulièrement le millésime dont ils sont le parrain. »

Considéré comme « l’un des saxophonistes européens les plus brillants de sa génération » (Rolling Stone, novembre 2016), Émile Parisien fait ici un retour à Palmer puisqu’il avait participé à l’édition 2013 de Hear Palmer aux côtés de Daniel Humair. Son univers musical est nourri d’influences prenant racine dans la tradition du jazz français, auxquelles ajoutent « un travail de composition que l’on retrouve dans la musique contemporaine et une abstraction mélodique et harmonique propre au free jazz. » L’ambassadeur du millésime 2018 partagera cette carte blanche offerte par Thomas Duroux avec différents musiciens, « en duo, trio inédit, quintet et septet », à découvrir ici et .


* N.B., amateur de jazz : Du 5 avril au 5 mai 2019, les concerts live seront en libre téléchargement ici.

Le coureur de vin a dégusté de grands bourgognes

Le blogueur qui signe la rubrique Tour de tables du magazine En Magnum (entre autres articles) a eu l’insigne honneur de participer lundi pour la toute première fois de sa vie à la dégustation réservée aux professionnels organisée chaque année à Paris par la prestigieuse association Les domaines familiaux de Bourgogne. Le difficile millésime 2016, le classement de ses vins préférés et même ses ennuis avec le président chinois, il raconte tout ici.

Le marché des gourmets, le jeu

Les dimanche 7 et lundi 8 avril, ne manquez pas le marché le plus savoureux de Paris. Volailles, pains et tourtes, maraîchers, chocolats, miels, confitures, les meilleurs artisans de France ont rendez-vous au Pavillon Gabriel pour deux jours de dégustation. En partenariat avec Bettane+Desseauve, quelques vignerons (dont la star du sud-ouest Alain Brumont, Châteaux Montus et Bouscassé) compléteront cette offre alléchante.

Une histoire de terroir
Pour 10 euros, le public est invité à découvrir, échanger, déguster et acheter s’il le souhaite. Alors certes, c’est un marché payant, mais comme pour un salon qui réunit la crème de la crème du terroir dans un endroit historique (non, non on ne pense pas du tout au Grand Tasting), quelques euros valent bien la réunion de plus de 80 artisans passionnés et fiers représentants de leur savoir-faire. Depuis plus de 30 ans, le Guide Lebey défend le « bien-manger ». Pour Pierre-Yves Chupin, directeur des Editions Lebey, « on préfère privilégier l’assiette au décor et aux dernières modes, on récompense des plats plutôt que les chefs. » Le  lundi 8 avril, une master class autour de la vanille sera présentée par le chef pâtissier Aurélien Rivoire qui officie au Pavillon Ledoyen Alléno, à Paris.

Têtes d’affiche pour dîner d’exception
Le marché vient compléter pour la 7e année un concours des Meilleures créations culinaires de l’année. Aurélien Rivoire (Pavillon Ledoyen Alléno donc), Pablo Giquel (Le Crillon), Tadashi Nakamura (Joël Robuchon Dasaï) ou encore Guillaume Sanchez (Neso) – la liste comprend d’autres noms de chefs qui font rêver – ont présenté leurs créations. Verdict et remise des prix le lundi 8 avril à 18h30.
Une fois le marché clos, un grand dîner signé par Michel Guérard, Pascal Barbot, Cédric Grolet et Michel Roth et réalisé par Marie Soria avec Jean-Pierre Biffi et Marc Rivière (Potel & Chabot) sera servi au Pavillon Gabriel. On ne se couche pas pour autant après ce somptueux repas et on se retrouve à l’After pour déguster les cocktails des huit meilleurs barmen parisiens, en partenariat avec Le Grand Tasting de Printemps. Bon à savoir, l’After est gratuite mais n’oubliez pas de réserver.

Renseignements et réservation :
https://bit.ly/2CFDKFJ

Gagnez des entrées gratuites pour le marché : rendez-vous sur Facebook et Instagram jusqu’au 29 mars : @bettanedesseauve @guides_lebey

Un vrai goût pour le champagne rosé

Gosset, Grand Rosé,
champagne non millésimé

Pourquoi lui
Le vin, c’est souvent une histoire de rencontres, de face à face, de confidences, de rires. Ici, c’est le cas. Les lecteurs attentifs de En Magnum n’auront pas manqué le portrait du chef de cave-directeur général de la maison Gosset, Odilon de Varines. Que les distraits soucieux de ne rien perdre se reportent au numéro 10, page 36.

On l’aime parce que
On entend ici et là que le marché du champagne rosé est en repli. Voilà bien quelque chose de nature à agacer les amateurs, dont je suis. Alors, supportons les rosés, leurs arômes épatants, leurs couleurs enthousiasmantes.

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