Accueil Blog Page 364

Classés !

Les dossiers champenois et bourguignon débattus ce week-end à Bonn ont chacun donné lieu à un vote positif de la part des membres du comité de l’Unesco. La “valeur universelle exceptionnelle” des Coteaux, caves et maisons de Champagne et des Climats de Bourgogne a été reconnue et ces deux “biens” ont été inscrits au patrimoine de l’humanité. Pour ces deux régions viticoles, c’est l’aboutissement de nombreuses années de travail et de mobilisation (en lire plus ici, et ). Un engagement qui sera dignement fêté cette semaine.

Paulée des Climats
Jeudi soir, dans le parc du château de Meursault, c’est autour d’un champêtre et convivial repas que chacun pourra célébrer « ce moment historique » où la Bourgogne a rejoint, avec la Champagne, les six vignobles déjà inscrits au patrimoine de l’humanité (Tokaj en Hongrie, Haut-Douro et île de Pico au Portugal, terrasses de Lavaux en Suisse, Langhe-Roero et Monferrato dans le Piémont, Saint-Emilion). Repas marquant traditionnellement la fins des vendanges, la paulée qui sera organisée ce soir-là par les membres du comité de soutien (son président, Bernard Pivot, sera présent) célébrera « la transmission et la préservation des valeurs du territoire bourguignon » permises par cette inscription sur la liste de l’Unesco. Dégustations de vins, animations pour les enfants et feu d’artifice sont au programme, à découvrir ici. On peut venir avec son propre pique-nique, ou réserver dès à présent celui qui sera proposé sur place (10 euros) en cliquant .

Nuit blanche
Après le joyeux rassemblement qui s’est tenu hier à Hautvillers, c’est à Reims que l’inscription de la Champagne sera célébrée en musique, en lumières et en images. Dès samedi, l’exposition de Michel Jolyot, photographe « qui sillonne les coteaux et villages de la Champagne depuis plus de trente ans, a photographié les 320 communes de l’appellation depuis le ciel et descendu les escaliers de plus de cent caves champenoises » permettra au public de découvrir les images qui ont illustré la candidature des Coteaux, Maisons et Caves de Champagne au patrimoine mondial. Lundi soir, un spectacle pyrotechnique rythmé par une série de tableaux qui renderont hommage au champagne (pieds de vigne, grappes, effervescence, fête, etc.) marquera avec force cette « remarquable reconnaissance de ce symbole qu’est le champagne, de ses paysages et de son histoire. » Plus d’infos sur cette soirée du 13 juillet pas tout à fait comme les autres en cliquant .

Les coteaux historiques du vignoble d'Ay, photographiés par Michel Jolyot
Les coteaux historiques du vignoble d’Ay, ©Michel Jolyot.

Champagne, les mots de la victoire

A l’annonce de l’inscription, « l’émotion est palpable du côté des représentants français de l’Unesco, des ministères de la Culture et de l’Écologie et de la délégation champenoise. » Pierre Cheval, président de l’association « Paysages du champagne » qui a monté et conduit depuis 8 ans le dossier présenté à l’Unesco, a d’abord salué l’engagement de chacun, passé et à venir :

« Je pense immédiatement à tous ceux qui ont œuvré sur le dossier, à tous les partenaires qui ont soutenu ce projet hors du commun et aux Champenois, dont le territoire vient d’être reconnu au niveau mondial. L’inscription est une reconnaissance, mais elle est aussi un engagement devant les nations, il nous faudra donc en être dignes. Ce paysage, ces savoir-faire et ce patrimoine, nous nous devons de les préserver, de les entretenir pour les confier intacts aux générations futures. C’est un rendez-vous avec l’Histoire et avec notre histoire ! »

Leplusdeb+d
Après une première inscription sur la liste du patrimoine mondial pour ses monuments (la cathédrale, le Palais du Tau et l’ancienne abbaye Saint-Remi, voir ici), la ville de Reims se voit distinguée par l’Unesco une deuxième fois, pour des raisons tout aussi historiques, ce dont se réjouit son député-maire, Arnaud Robinet :

« Les Rémois ont massivement soutenu cette inscription et ils peuvent être fiers aujourd’hui d’avoir été les ambassadeurs de leur territoire ! »

Leplusdeb+d
Avec sept sites champenois concernés par cette inscription à l’Unesco (caves Moët & Chandon, jardins de l’Orangerie, Hôtel Moët et caves Mercier sur l’avenue de Champagne, caves Veuve Clicquot et Ruinart dans les souterrains de la colline Saint-Niçaise et abbaye Saint-Pierre d’Hautvillers, berceau de Dom Pérignon), Moët Hennessy a soutenu dès le début la candidature portée par l’association « Paysages du champagne ». Egalement “inscrit” en Bourgogne (Clos des Lambrays), le groupe se réjouit de cette reconnaissance par la voix de son président-directeur général, Christophe Navarre :

 « Alliant héritage et innovation, les Maisons de Moët Hennessy développent depuis plusieurs centaines d’années leur patrimoine qu’il soit viticole, humain, architectural ou industriel et contribuent à apporter un témoignage unique sur la tradition vivante du champagne et à faire rayonner sa dimension universelle exceptionnelle. »

Leplusdeb+d
Enfin, de façon plus anecdotique mais pas moins savoureuse, terminons avec cette question posée à Bonn lors de la session du Comité du patrimoine mondial par le délégué du Liban (cité par France 3, article complet ici) :

« Pourquoi les Coteaux, caves et maisons  de Champagne ne sont pas déjà inscrits au Patrimoine mondial ? »



Photo ci-dessus, ©Leif Carlsson (caves Veuve Clicquot). Tous les nouveaux biens inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco à l’issue de cette 39e session sont à découvrir ici.

Bourgogne, les mots de la victoire

Aubert de Villaine et Guillaume d’Angerville, président et président délégué de l’association pour l’inscription des climats du vignoble de Bourgogne au Patrimoine mondial, dans leur lettre de remerciement à tous ceux qui se sont mobilisés :

« Ce rêve que nous avons fait ensemble il y a 8 ans est aujourd’hui réalité.(…) Cette inscription est la reconnaissance du travail de toutes les générations qui nous ont précédées, vignerons, moines cisterciens, ducs de Bourgogne, qui, au fil des siècles, ont patiemment construit le vignoble de la Bourgogne recherchant l’excellence avec détermination. Elle ouvre une nouvelle page dans l’histoire des Climats de Bourgogne, tout comme l’a été la création des AOC en 1936. »


Leplusdeb+d
Impliquée dans cette belle aventure collective en tant que « Grand Mécène Fondateur », la Maison Albert Bichot se réjouit vivement de cette décision, « fruit d’un travail de plusieurs années qui met en lumière les ressorts fondamentaux d’une économie viticole bourguignonne bien vivante » :

« La Bourgogne, archétype des vignobles de terroirs est le fruit d’une relation forte entre une géologie extraordinaire, une riche histoire humaine et ses prolongements culturels et architecturaux. Ce caractère exceptionnel de nos climats dépasse ainsi largement nos frontières, traverse les âges et mérite d’être reconnu à l’échelle mondiale. Cette inscription va véritablement “graver dans le marbre” un modèle unique au monde (…). Elle va également permettre de valoriser et de transmettre aux générations futures un héritage culturel incomparable, vieux de 2000 ans. »

Leplusdeb+d
C’est « avec une immense fierté » que le bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) accueille la décision de l’Unesco et salue « l’engagement de toute une région et de toute une filière, né de la volonté de l’un de ses vignerons les plus respectés, monsieur Aubert de Villaine. » Toujours pédagogue, le BIVB rapelle les fondamentaux de ce territoire :

« Le vignoble de Bourgogne s’est construit sur 2000 ans. Sa spécificité est d’avoir constamment recherché la référence au lieu (le climat) et au temps (le millésime) comme marqueurs de la qualité de la production viticole. Cette recherche trouve son expression la plus aboutie (…) sur les 60 kilomètres reliant Dijon à Santenay. Accolés les uns aux autres, telles les pièces d’un grand puzzle, les climats forment une mosaïque de crus uniques, où défilent les noms les plus illustres. Chaque climat possède son histoire, son nom, son goût, sa place dans la hiérarchie des appellations, tels que les a lentement construits le génie vigneron allié à un milieu naturel exceptionnel. Associés aux villes de Dijon et Beaune, sièges historiques du pouvoir politique, économique et culturel, les climats du vignoble de Bourgogne constituent un conservatoire unique et vivant de savoir-faire et de traditions. »

Leplusdeb+d
D’autant plus heureux de cette victoire « que nous pouvons partager notre joie avec nos amis champenois », Claude Chevalier, le président du BIVB, s’est exprimé en ces termes :

« Nous nous réjouissons de cette inscription qui vient saluer 8 ans de travail, de sensibilisation, de mobilisation collective. (…) C’est une étape de plus qui jalonne notre histoire, celle des hommes et des femmes qui ont façonné ces paysages, bâti les murs, les cabottes, identifié chaque parcelle, construit villes et villages. Cette inscription nous engage aussi à poursuivre dans la même voie de qualité, sans mettre notre vignoble “sous cloche”, mais en assurant la continuité de l’activité économique et de la vie des populations, dans le respect de ce vignoble qui nous fait vivre et que nous transmettrons demain aux générations futures. »

Leplusdeb+d
Enfin, citons Bernard Pivot, président du comité de soutien à la candidature, qui sera présent lors de la soirée de célébration qui se tiendra jeudi soir à Meursault, dont nous vous avons parlé:

« Nous avons la chance de pouvoir affirmer que ce que nous élaborons ici, c’est beaucoup plus que du vin ; que ce que nous exposons, c’est beaucoup plus que des paysages. C’est une construction culturelle à la très longue et riche histoire, qui se distingue parce qu’elle est unique et exceptionnelle. »


Photo ci-dessus, ©Aurélien Ibanez. Tous les nouveaux biens inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco à l’issue de cette 39e session sont à découvrir ici.

Mastrio Côtes Catalanes, carignan Vieilles Vignes 2009 Michael Paetzold


 

Mastrio Côtes Catalanes, carignan Vieilles Vignes 2009

LE VIN : On ne peut imaginer plus parfaite interprétation du Carignan du Roussillon que ce très séduisant Mastrio 2009 d’une netteté et d’un charme aromatique intenses, à l’opposé de ces brouillons adulés par les bobobars. Ah, au fait il ne revendique que 13,5°. Tiens c’était donc possible malgré le soleil de 2009 ?

16/20

CONTACTER LE PRODUCTEUR


LE DOMAINE : Michael Paetzold ne fait pas la une des journaux spécialisés et encore moins ceux des sites qui veulent les remplacer et pourtant il s’agir d’une des éminences grises du vignoble français. Viticulteur brillant et modeste (oui cela existe vraiment et pas que sur l’étiquette) en Roussillon, il est surtout l’œnologue qui a fait le plus progresser la notion de filtration dans le monde et on serait étonné de la liste de toutes les grandes propriétés qui font appel à ses camions de mise en bouteille ! On sait encore moins qu’il accompagne le travail de vinification de quelques producteurs amis et très célèbres, qui ont l’intelligence d’admettre que la science œnologique aide à exprimer avec encore plus de précision les raisins, les terroirs et les millésimes.

bout-eleegant


Jour J, jour de liesse

L’association de soutien pour l’inscription des « Coteaux, maisons et caves de Champagne » au patrimoine de l’humanité propose au public un rendez-vous ce dimanche afin de suivre en direct ou en différé le vote du comité de l’Unesco, à Bonn (le dossier champenois devrait être présenté samedi en fin de journée ou dimanche matin). Pour tout savoir sur cette candidature qui représente des années de mobilisation, on pourra lire cet article-.

Outre cette diffusion sur grand écran, Hautvillers accueillera de 10 h à 14 h des animations musicales, des dégustations pédagogiques, des jeux, des stands d’informations et inaugurera l’exposition intitulée La main de l’Homme et la vigne, plus de renseignements en cliquant ici. Chaque visiteur se verra remettre un kit complet de soutien de la candidature des « Coteaux, maisons et caves de Champagne » avec drapeaux, flûte collector, brochure pédagogique, goodies, etc.

Si l’inscription est entérinée, une coupe de champagne sera offerte à chacun. On croise les doigts.




Un été et des vins

Démarrées à la Maison des vins du Languedoc début juin (rendez-vous tous les mardis soirs jusqu’en septembre, 19 h – 23 h, 5 euros), les rencontres hebdomadaires proposées par les Estivales de l’appellation languedoc, « soirées conviviales et gourmandes en compagnie des vignerons de l’AOC », se sont ensuite étendues à Pézenas (tous les vendredis soirs jusqu’au 28 août, 20 h – 00 h, 4 euros) et Sommières (tous les lundis soirs jusqu’au 31 août, 19 h – 23 h, 4 euros).

Ce soir, la première dégustation des Estivales de Narbonne fera la part belle aux vins de La Clape (4 euros). Rendez-vous ensuite chaque vendredi jusqu’au 21 août, de 18 h 30 à 23 h30, promenade des Barques ainsi que les 27, 28 et 20 août dans le cadre du festival « Barques en Scène ». La semaine prochaine, Montpellier proposera également sa première rencontre de l’été (5 euros). Plus de renseignements sur les « Estivales du Languedoc » en cliquant .

Vieillissement en grotte

Ce samedi, Matthias Fekl, le secrétaire d’état au Commerce extérieur et à la promotion du Tourisme, inaugurera un espace de vieillissement de vins au cœur de la grotte de Saint-Marcel-d’Ardèche (site classé Patrimoine naturel des Gorges de l’Ardèche). Cette aventure à laquelle participent « une poignée de vignerons ardéchois qui voient dans ce projet une occasion unique de mettre en avant la qualité d’un vieillissement dans une grotte aux conditions idéales », et notamment le domaine Notre-Dame de Cousignac (acquis par la Maison Ogier en 2004), a pour objet d’élever des vins à près de 80 mètres sous terre, dans un écrin de calcaire Urgonien, lit d’une ancienne rivière fossile.

Là, les vins seront au contact des argiles du terroir « dans une atmosphère toujours humide (86 %), à température constante (13° C) et dans le noir absolu. » L’élevage du côtes-du-rhône village bio 2014 de Raphaël Pommier (Notre-Dame de Cousignac) sera encore plus innovant puisqu’il s’effectuera en barriques de 300 litres. Les bouteilles seront disponibles à la vente en janvier 2016. « L’objectif est que ces vins gagnent en profondeur et en expression minérale. Au cœur de ce cocon, que n’atteignent aucune pollution ni aucun rayonnement, un grand vin pourra naître. »

NotreDameCousinage@Grotte

Vinatis.com, n°7 français

« Le marché est encore loin d’être arrivé à maturité »


Cinq questions à propos de Vinatis, site classé 7e en France


Combien de bouteilles avez-vous vendu en 2014 ?

Nous avons vendu un million de bouteilles.

Vous avez perdu cinq places au classement établi par la Kedge Business School en 2014. Comment l’analysez-vous ?

On ne peut malheureusement tirer aucune conclusion de cette enquête car notre site a été audité en janvier 2015, soit quasiment sur la même version qui avait été auditée en juin 2013 et notée 15,16/20. Depuis, nous avons lancé une nouvelle version, responsive, début avril 2015.

Qu’est-ce qui différencie votre offre vin de celle de vos principaux concurrents ?

Notre différence s’inscrit dans la profondeur de la gamme proposée et nos 1 800 références, des vins de connaisseurs aux volumes confidentiels aux vins grand public. Mais notre réussite s’est bâtie sur la qualité de nos services tels que notre service client ou nos services logistiques, livraison sous 24 heures, le samedi, jour sélectionnable, panachage et achat à l’unité.

Comment voyez-vous ce marché évoluer ?

Positivement. Le marché est encore loin d’être arrivé à maturité. Contrairement à d’autres secteurs comme le tourisme ou les livres, il n’a pas encore explosé
et nous pensons que le meilleur reste à venir.

Quelles sont vos « bestsellers » ?

Nos ventes suivent les tendances de consommation des français, bordeaux, rosés de Provence, bons rapports qualité/prix et, à notre grande surprise, des régions comme le Rhône ou le Languedoc explosent ces dernières années.

À LIRE >L’e-commerce surfe sur les ventes de vin…

>Chateaunet.com, n°3 français…

>vente-privee.com, n°1 français et 1er français du classement mondial…



Art & Vin 2015

C’est parti pour l’édition 2015 du cycle d’expositions dans les domaines et châteaux viticoles organisé chaque été depuis 1998 par la Fédération des vignerons indépendants du Var. Jusqu’au 31 août, cet événement œnotouristique d’envergure déclinera de différentes manières le thème de l’art in situ.

Création dans un lieu, création pour un lieu, accrochages d’œuvres existantes dans des caveaux, des chais ou des vignes transformés « en galeries éphémères », vignerons et artistes ont mis en commun « leur imagination et leur savoir-faire pour faire découvrir leur patrimoine et leur métier. »

Cette année, artistes confirmés, jeunes talents et collectifs sont au nombre de soixante-cinq à « métamorphoser » les propriétés grâce à leurs différentes approches artistiques, parcours, installations, photographies, sculptures, etc. Le site internet de l’évènement, cliquer , permet une recherche par artiste, par domaine ou via la carte de la région. Toutes les expositions sont gratuites.

Ci-dessus, sculpture de Stefan Szczesny au Domaine de La Croix (La Croix-Valmer), le plus vaste vignoble en cru classé de Provence, 100 hectares au cœur de la presqu’île de Saint-Tropez. Ci-dessous, Thomas Paulet, charpentier de formation, designer et artiste autodidacte, expose « Le tonneau dans tous ses états » à la Bastide des deux lunes (Puget-Ville), au pied du massif des Maures.

©ThomasPaulet(Art&Vin2015)

vente-privee.com, n°1 français et 1er français du classement mondial

« La révolution digitale a replacé le client au centre »


Quatre questions à Xavier Court, associé co-fondateur en charge du business development, qui a été à l’initiative du lancement du secteur vin du premier site français. Avec un panier moyen à 110 euros, 50 % de femmes parmi sa clientèle et 70 % de clients vivant en province, « vente-privée.com » représente 4 millions de bouteilles vendues.


Selon le dernier « e-performance Barometer », le site est en recul de trois places cette année. Comment l’expliquez-vous ?

Nous restons le premier français du classement mondial, nous sommes également classés premier en termes de satisfaction au niveau mondial et nous avons été élu meilleur site en France pour la seconde fois consécutive, en plus d’être le premier acteur en valeur de la vente de vin en ligne en France. Nous visons l’excellence et ne cessons d’innover et d’investir pour développer notre activité. De nouveaux projets naissent tous les jours, nous avons de grandes ambitions dans ce secteur. Par exemple, nous avons récemment inauguré notre nouvel entrepôt à Beaune, une surface de 10 000 m² dédiée à la logistique du vin. Ce projet va nous permettre de traiter au sein d’un même lieu les commandes de vin à destination de toute la France et à terme, de toute l’Europe.

Qu’est-ce qui vous différencie des sites qui occupent la 2e et la 3e place des ventes vin en France en 2014 ?

Le succès du modèle “vente-privée” a été dupliqué au secteur du vin. Nous créons des événements quotidiens, limités dans le temps et en produits, proposés avec une forte décote et mis en scène de façon qualitative, avec un service visant l’excellence. Notre sélection de vins est établie par six dégustateurs professionnels, Alain Ronzatti, Nicolas Smith, Karine Valentin, Sylvain Nicolas, Dominique Laporte et Olivier Magny. Un vin désapprouvé par l’un d’entre eux ne saurait être vendu sur le site. Nous proposons une offre étoffée, résultat d’un savant équilibre entre signatures haut de gamme ou noms en devenir, qui se compose de marques de tous horizons.

Tous les crus sélectionnés répondent à des standards de qualité stricts dans une recherche de vins de caractère, élaborés dans le respect des traditions et du savoir-faire viticoles. Enfin, nous travaillons en étroite collaboration avec les domaines et nous entretenons des relations privilégiées avec les producteurs. De la sélection à la livraison, en passant par les conditions de stockage, toutes les décisions sont prises en accord avec la marque et dans le plus grand respect du produit.
Notre audience de 3,5 millions de visiteurs uniques par jour offre aux producteurs une visibilité accrue qui leur permet de toucher de nouveaux clients qui vont découvrir la marque et l’acheter ensuite directement chez le producteur ou les cavistes. Ainsi 48 % des membres de « vente-privée » déclarent acheter un produit dans le réseau de distribution de la marque après en avoir eu l’idée sur le site (étude TNS – septembre 2014).

Comment envisagez-vous l’évolution de ce marché ?

L’avenir est au commerce connecté, en France mais également dans le monde. La révolution digitale a replacé le client au centre, il est informé, il a le choix. Il peut changer de boutique en un clic. Il peut comparer les prix. Il peut faire résonner ce qu’il pense sur les réseaux sociaux. Il est libre. Les commerçants doivent se réadapter à ce client informé qui doit pouvoir consommer comme il le souhaite, en ligne ou dans les réseaux classiques. J’ai une anecdote qui illustre parfaitement ce point. Lors d’un dîner, j’ai eu la chance de déguster un très bon vin.

Il y a encore dix ans j’aurais noté le nom du vin sur un post-it et peut-être attendu quelques jours, si le post-it n’avait pas été perdu entre temps, pour aller chercher ce vin chez un caviste sans être sûr de le trouver. Là, j’ai recherché ce vin sur Internet via mon mobile et je l’ai commandé. Seulement dix minutes se sont écoulées entre la dégustation et l’achat.
C’est l’achat plaisir et impulsif par excellence. Aussi, il est important pour les producteurs d’être bien référencés sur Internet et de faciliter au maximum la rencontre avec le consommateur. Les distributeurs vont devoir s’organiser avec leurs réseaux pour proposer aux consommateurs une offre mixte on et offline.

Quelles sont vos « bestsellers » ?

Les tendances sont les mêmes que celles du marché, nous vendons plus de bordeaux que de bourgogne. Les spiritueux, avec une cinquantaine de ventes par an, ont également un attrait pour nos clients. Il y a également une forte demande sur le rosé et l’on remarque une tendance croissante de l’appétence pour les vins étrangers de la part d’une cible plus jeune en France.

À LIRE >L’e-commerce surfe sur les ventes de vin…

>Chateaunet.com, n°3 français…

>Vinatis.com, n°7 français…