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Gagnez une cave de bordeaux

A l’occasion de la huitième édition du week-end des grands crus qui aura lieu les 18 et 19 mai, l’Union
des grands crus de Bordeaux (UGC) s’est associé à Millésima SA, négociant spécialisé dans les grands vins
depuis 1983 et référence de leur vente à distance, pour proposer à l’amateur un jeu-concours sur internet permettant de gagner, entre autres, une cave de 120 bouteilles issues des domaines membres de l’UGC.
Pour tenter sa chance, on clique ici avant le 22 mai.

Organisme créé en 1973 qui développe des programmes de dégustations en France et à l’étranger, l’UGC regroupe

Legrand prend le maquis.



Pour la huitième année consécutive, la maison Legrand Filles et Fils met la Corse à l’honneur, dès aujourd’hui et jusqu’au vendredi 31 mai. Les vins seront évidemment les premiers à témoigner de de la diversité du patrimoine viticole de l’Ile de Beauté, mais l’épicerie proposera également une sélection de produits du terroir, et le comptoir de dégustation jouera des accords entre les uns et les autres. Demain soir, la traditionnelle soirée du mardi sera consacrée à une étude des terroirs, extrêmement variés, situés entre mer et montagne et bénéficiant de la diversité géologique la plus importante de France. Cépages locaux rouges de grande qualité (nielluciu, sciacarellu, entre autres), grands vins blancs secs issus du vermentino, muscat du Cap Corse, la dégustation* animée par Jean-Emmanuel Simond se promènera du nord au sud de l’île. Plus d’info et réservation ici.

* Vins : Saparale Sartène rosé, blanc et rouge 2012, Clos d’Alzeto Ajaccio rosé 2012,Vico Cuvée 1769 blanc 2010, Clos Colombu Calvi blanc 2012, Yves Leccia cuvée YL  E Croce blanc 2012 et Patrimonio rouge 2010, Pierretti Cap Corse rouge 2012, Torraccia P. Veccio rouge 2010 et Oriu rouge 2005.

Participation : 80,00€ 


Un marché très discret.

Christie’s et Christie’s International Real Estate, filiale de la maison de ventes aux enchère devenue premier réseau mondial d’immobilier haut de gamme, lancent un nouveau service de conseil en acquisition de domaines viticoles. Premier service spécialement dédié à ce marché, Vineyards by Christie’s International Real Estate rassemble les experts en vins de Christie’s et ses spécialistes en immobilier pour offrir à ses clients un service discret de conseil en acquisition dans les régions viticoles les plus prisées du monde. Ce projet précurseur a été conçu pour satisfaire une demande des clients, constatée lors d’enchères de vins à Hong Kong, d’avis experts sur le sujet. David Elswood, directeur international du vin pour l’Europe et l’Asie, se réjouit de la création de ce nouveau service et estime que la maison possède en la matière « un positionnement unique qui lui permet de proposer une offre spécialisée. » Bonnie Stone Sellers, CEO de Christie’s International Real Estate, ajoute que « Vineyards by Christie’s International Real Estate met en valeur le lien incontestable entre l’art et l’immobilier chez Christie’s. »

Sur la base de cette expertise unique, les clients recevront les avis des spécialistes en vin de Christie’s en même temps qu’une présentation par un spécialiste en immobilier des propriétés viticoles disponible à l’achat dans le monde. Organisation des voyages nécessaires aux visites et présence d’un traducteur font partie des services personnalisés proposés. Pour Michael Baynes, le spécialiste en domaines viticoles de Maxwell-Storrie Baynes à Bordeaux, affilié exclusif de Christie’s International Real Estate, « il est essentiel que les acheteurs travaillent avec les experts qui connaissent et opèrent sur le marché local, sont en relation avec les propriétaires de vignobles et sont immergés dans le réseau viticole de la région ». Il ajoute que, le marché des vignobles dans les régions les plus prisées étant petit et souvent discret, « sans l’aide d’un expert, les acheteurs ne peuvent pas savoir ce qui se trouve sur le marché. »

Mouton Rothschild, la belle verticale

Après le beau résultat de la vente consacrée aux caves du Crillon (300 000 euros), le département Vins fins & Spiritueux de la maison Artcurial propose ce jeudi à 11 heures et 14 heures une nouvelle vente de grands vins dont le point d’orgue sera constitué par trente deux millésimes de Château Mouton Rothschild. Cette verticale 1970-2002, qui provient de la cave d’un amateur en France, sera accompagnée, entre autres lots, par des flacons rares issus de la cave personnelle des héritiers de la maison Nicolas. Le catalogue complet est à consulter ici.

Coup de cœur pour la Villa Baulieu

Les experts Bettane+Desseauve poursuivent leurs dégustations pour la prochaine édition du guide. Denis Hervier fait escale en Provence.

Cette villa plus belle que l’Antique, dans un style renaissance provençale, possède un cadre irrésistible. La famille Guénant l’a parfaitement restaurée et elle s’attaque depuis 2011 à la mise en valeur des 8 ha les plus qualitatifs de son vignoble provençal, avec l’aide d’un consultant tombé sous le charme de la propriété, Stéphane Derenoncourt. Le premier millésime est déjà à la carte du Pape du Petit Pressigny, Jacky Dallais, homme de gôut et grand gourmand, car les blancs ont une tension et une fraîcheur dignes des plus grands blancs de gastronomie ; les rouges épicés laissent entrevoir de très belles perspectives. Les 2012 sont encore supérieurs dans leur définition avec des blancs de percussion qui peuvent rivaliser avec les meilleures références de l’hexagone. Les rouges ont cette attaque de bouche soyeuse et cette suite épicée et menthée particulièrement harmonieuse. C’est une de nos grandes confirmations pour le prochain guide! On tutoie les sommets de la Provence et l’on sent une belle marge de progression. Il faudra absolument représenter ces cuvées lors du prochain hiver aux truffes de la propriété qui devraient parfaitement s’entendre avec ces vins très stylés de la Villa Baulieu.

Denis Hervier

La journée du Liban






Demain, les plus grands producteurs du Liban viendront présenter pour la première fois leurs vins au cours
d’un événement organisé par le ministère de l’Agriculture, sous le haut patronage du président de la République Libanaise, le Général Michel Sleiman, et en partenariat avec l’OIV. Vieille comme le monde, l’histoire de la vigne
se confond ici avec celle de l’humanité. C’est Noé, dont le tombeau se trouverait dans la mosquée de Kerak, dans la vallée de la Beqaa, qui aurait planté la première vigne sur le Mont Sannine, ce Mont Liban emblématique du pays du cèdre. Si la vigne semble avoir été cultivées dès 6000 ans avant JC, ce sont les phéniciens qui perfectionnèrent son élaboration. Leurs lourds navires sillonnaient la Méditerranée, chargés d’amphores de vin capiteux, d’huile,
de grain et de métaux précieux. L’empire de la mer a capitulé devant Alexandre le Grand, mais la culture de la vigne n’a jamais cessé de croître et de prospérer. Au Moyen-Age et à la Renaissance, les vins du Liban étaient très prisés. Voyageant dans les cales vénitiennes, ils alimentaient les cours occidentales, séduisant par leur robe pourpre et de leurs arômes épicés. Fruit d’une longue histoire d’amitié avec la France, qui contribua à en relancer la production
au début du XXe siècle, le vin libanais entame avec dynamisme une nouvelle page de son histoire que les trente domaines* réunis ce 14 mai illustrent brillamment, chacun à leur manière.

Dans les années 90, au sortir de quinze ans de guerre, le Liban s’est patiemment attelé à reconstruire sa viticulture. Dans les années 60, on ne comptait que trois producteurs « historiques ». Une quarantaine de domaines cultive aujourd’hui 2 000 hectares de vignes dont sont issus 8 millions de bouteilles. Deux régions sont particulièrement propices à la culture de la vigne. Celle du Mont Liban, sur les contreforts de la chaîne montagneuse du même nom, bénéficie dans sa partie occidentale d’un climat typiquement méditerranéen, baigné d’influences maritimes tempérant les ardeurs du soleil et favorisant une maturation optimale des raisins. A l’est, ses pentes orientées plein ouest regardent la vaste plaine de la Beqaa. Entre les deux chaînes du Liban et de l’Anti-Liban, cet étroit ruban de dix kilomètres de large sur cent-vingt de long, à dominante argilo-calcaire, constitue la plus importante zone viticole. 95 % des volumes de vin libanais y sont produits. Cette longue plaine fertile est remarquablement irriguée par les eaux dévalant des deux barrières montagneuses qui la protègent, alimentant ainsi le Litani, son principal fleuve nourricier. Située à mille mètres d’altitude, bénéficiant d’un climat semi-continental aux saisons bien tranchées, elle engendre des vins d’un remarquable équilibre. Ici, l’ensoleillement diurne et les nuits fraîches génèrent une amplitude thermique importante, propice à une harmonieuse maturation des baies.

Les grands crus libanais s’illustrent majoritairement par leur puissance et leur matière. Le cabernet-sauvignon, second cépage le plus planté au monde, constitue 23 % de l’encépagement des rouges. Le cinsault le suit de près, avec près de 450 hectares plantés. Récemment, comme partout ailleurs, la syrah s’est taillée une belle part (20 % du vignoble). Grenache, mourvèdre, petit verdot et merlot complètent cette belle palette, aux côtés de cépages de lointaine origine espagnole tels l’aramon, le carignan ou l’alicante. En blanc, deux cépages autochtones comme le merwahi et l’obeidy sont toujours amoureusement cultivés. Ils voisinent avec des stars internationales comme le chardonnay, le sauvignon ou encore le viognier, le sémillon, le muscat la clairette ou la roussanne. Le Liban est majoritairement producteur de grands vins rouges (75 %). Tantôt opulents, tantôt d’une surprenante finesse, ils portent tous une empreinte solaire et une âme bien née. Les blancs (20 %) et les rosés (5 %) méritent également d’être découverts.

* Batroun :
Sanctus, Atibaïa, Coteaux de Botrys, Ixsir, Batroun Mountains et Aurora Winery.

Mont Liban :
Château Florentine, Oumsiyat, Le Monastère Saint Jean, Château Fakra, Musar, Adyar.

Bekaa :
Château Qanafar, Château Marsyas, Château Kefraya, la Cave Kouroum, Clos Saint-Thomas,
Château Héritage, Château Ka, Château Nakad, Vin Caprice, le Domaine des Tourelles,
Massaya, Château Ksara, Domaine Wardy, les Coteaux du Liban, le Domaine de Baal, Château Khoury.

Sud du Liban :
Karam Winery

Pendant que j'y pense #12

1 C’était un soir d’un printemps timide dans le beau domaine des Crayères, l’un des plus ravissants beaux hôtels… Non, reprenons. C’est le plus bel hôtel de France, au sommet d’un parc de sept hectares qui domine Reims et ce n’est pas le seul sommet qui le concerne. Au diable, les précautions oratoires, le détachement imbécile, la distance de façade.
Cette maison, magistralement redressée par les Gardinier après un déplorable passage à vide provoqué par un cuisinier peu soucieux du bien-être de sa clientèle (qui s’était enfuie), organise sans cesse de nouvelles raisons d’y courir. Cette fois, deux chefs (le nouveau, Philippe Mille et un invité alsacien, le triple-étoilé Jean-Georges Klein) coopèrent à l’excellence d’un menu à quatre mains. Une idée qui se renouvelle chaque mois pendant toute la saison. Je ne vais pas vous détailler l’assiette, je ne suis pas une foodista et les accords mets-vins m’ennuient profond. J’ai infiniment de respect pour ceux qui veillent sur cet indispensable équilibre et, aux Crayères, c’est l’excellent Philippe Jamesse, donc je n’avais aucune raison de m’inquiéter du sujet, nous avons très bien dîné.
Non, l’intérêt de l’affaire est ailleurs. J’étais à la table d’un type épatant, Pascal Agrapart, producteur de très belles cuvées de Champagne à son nom. J’ai assez rarement rencontré un vigneron aussi clair dans l’exposé de son propos et dont les champagnes offrent un tel back-up aux propos, justement. Surtout en matière de dosages légers, où il excelle et qui ajoutent encore au caractère aérien de ses vins. Ce dîner a confirmé ce que je sais depuis longtemps sur l’excellence des Crayères et que je vous invite à partager à la première occasion.
Plus sur Philippe Jamesse, ici.

2 Juste parce que le printemps est là avec ses sourires, je vous recommande la lecture (en anglais) du très drôle Mike Steinberger sur son blog, The Wine Diarist, qui nous a écrit un petit dialogue à mourir de rire à partir d’un tweet imaginaire et assez déconnant attribué à Robert Parker : « The jihadist movements of non-sulphured wines, green, under-ripe wines, low alcohol, insipid stuff promoted by the anti-pleasure police ». Je ne vais pas faire un développement, il fait beau, c’est pas un jour à bagarrer sur internet, mais voilà, on peut rire de tout.
Le blog de Steinberger, ici
Un autre tweet de Parker qui avait bien flingué la campagne primeurs de Bordeaux…lire la suite

Primeurs 2012, deux prix, deux petits grands vins

Les côtes-de-castillon ou castillon-côtes-de-bordeaux (?), voilà une appellation réputée difficile à vendre où s’épanouissent deux ou trois vins délicieux. En voici deux que je connais bien. Le troisième est le clos-puy-arnaud, mais je n’ai pas encore vu passer son prix en primeur.

Domaine de l’A, 16,80 euros, mesprimeurs.com, note B&D : 16,5 – 17/20
Le domaine perso de Stéphane Derenoncourt, un vin…lire la suite

Le guide de l'été bourguignon





Trois cent trente-six domaines, maisons et caves coopératives adhérents à la charte De vignes en caves *,
près de cent fêtes viticoles répertoriées et tous les renseignements nécessaires, itinéraires en voiture, à vélo
ou à pieds, langues parlées ici ou là, horaires d’ouvertures, viticulture bio, hébergement, restauration… Tout ce que l’œnotouriste en Bourgogne a besoin de connaître pour bien préparer son séjour dans l’un des cinq « territoires » viticoles de la région, (Mâconnais, Côte Chalonnaise, Côte de Beaune, Côte de Nuits et Chablis / Grand Auxerrois) est contenu dans ce guide doté d’une grande carte détachable, décliné en français et en anglais, édité à 110 000 exemplaires et disponible gratuitement sur simple demande auprès du Bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne (BIVB) et des différents prescripteurs touristiques de la région, une centaine d’offices du tourisme et syndicats d’initiative, mais aussi des hôtels, des gîtes, ou encore les aéroports de Lyon et Dijon. Si vous n’avez pas attendu les vacances pour vous rendre en Bourgogne, ne manquez pas de passer à Chablis ce samedi. L’Office
du tourisme a décidé de réunir sur une même journée ses deux marchés traditionnels, celui des vins de l’Yonne
et celui des fleurs. Plus de renseignements ici.

* Depuis 21 ans, les viticulteurs, groupements de producteurs (caves) et professionnels qui adhèrent à cette charte d’accueil s’engagent à recevoir les visiteurs de façon chaleureuse et personnalisée. Il suffit de repérer le panonceau De vignes en caves apposé à l’entrée des domaines pour se voir proposer, pendant les heures d’ouverture, la dégustation gratuite et commentée (cépages, appellation, arômes) d’au moins un vin. La dégustation d’une plus large gamme peut-être payante, mais les tarifs doivent être affichés, tout comme ceux des vins disponibles à la vente. Vente à emporter : minimum trois bouteilles. Vente expédiée à domicile : minimum douze bouteilles.

Portos en primeur





C’est une première que le réseau de cavistes Nicolas propose, dans toute la France et en exclusivité, aux amateurs de portos. Il s’agit de réserver dès à présent chez son caviste les vintages 2011, un millésime tout juste mis en bouteille et agréé par l’Institut du vin de Porto, issus des quintas les plus réputées. Proposés par caisse de trois bouteille de 75 cl ou en magnum, ces vins de longue garde, à boire dans vingt ans, voire même dans quarante, seront disponibles à partir du 6 décembre 2013, jour de la Saint-Nicolas.