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Nicolas Feuillatte toujours n°1

Selon la dernière étude publiée dans la newsletter Impact (juin 2013) du groupe américain Shanken, Champagne Nicolas Feuillatte conforte da position dans le top 5 des marques de champagne. Avec plus de 9,1 millions de bouteilles expédiées en 2012, le Champagne Nicolas Feuillatte se place au 3e rang des marques au niveau mondial et tient la première place pour ce qui concerne la France, avec près de 5,3 millions de bouteilles vendues. Les grands marchés historiques de la marque (Royaume Uni, USA, DOM), qui poursuit une stratégie commerciale de montée en gamme, restent les principales locomotives de sa croissance. Son développement passe également par une progression sensible dans des marchés européens clés tels que lʼAllemagne et la Belgique, mais également en Afrique, ainsi que par lʼouverture de marchés émergents comme la Chine et la Russie.

Mouton ne change

Château Mouton Rothschild vient d’inaugurer son nouveau cuvier ainsi qu’un espace d’exposition pour les œuvres qui illustrent ses étiquettes depuis depuis 1945. C’est portée par la devise maison, « Mouton ne change », que la baronne Philippine de Rothschild a confié l’ensemble de ces travaux au scénographe Richard Peduzzi et à l’architecte Bernard Mazières en leur demandant de s’inscrire dans la longue histoire du château. Au XVIIIe siècle,
il était comme Lafite et Latour la propriété du “prince des vignes”, le marquis Nicolas-Alexandre de Ségur. Les barons de Brane prirent la suite, qui le nommèrent Brane-Mouton. C’est après son acquisition, en 1853, par le baron Nathaniel de Rothschild que le château prit le nom qu’on lui connait aujourd’hui. Pour autant, l’étiquette n’était pas encore aussi célèbre. Malgré la qualité de plus en plus reconnue de son vin, Mouton ne suscitait guère d’intérêt chez ses propriétaires, peu enclins à se rendre dans une région alors déshéritée. Ceci jusqu’au jour de 1922 où, tout juste âgé de vingt ans, l’arrière-petit-fils de Nathaniel décida de prendre en main les destinées de la propriété. Une fois engagé dans cette aventure, le baron Philippe de Rothschild devait la transformer en un long règne qui dura jusqu’en 1988. Certaines des décisions capitales que prit durant ces années cet esprit visionnaire et indépendant ont révolutionné le monde du vin.

Avant-gardiste sur cette question, il affirma dès 1924 le rôle et la responsabilité des propriétaires de grands crus face à la toute-puissance du négoce bordelais en pratiquant la mise en bouteilles intégrale au château d’un vin jusqu’alors livré en barriques aux négociants. Ce choix, qui devait bientôt faire école, imposa d’accroître les capacités de stockage sur place. Le “grand chai” de Mouton fut construit en 1926 par l’architecte Charles Siclis. Dans le même esprit “médocain”, le baron Philippe acquit en 1933 une petite société de négoce sise à Pauillac,
qui allait notamment produire et commercialiser Mouton Cadet, créé en 1930 et première marque de bordeaux AOC dans le monde aujourd’hui. Outre sa politique d’accroissement du patrimoine familial, toujours sur le terroir de Pauillac (châteaux d’Armailhacq et Clerc Milon), il entreprit très tôt d’associer l’art à son château par le biais d’étiquettes illustrées chaque année par la reproduction d’une œuvre originale spécialement créée pour Mouton
par un artiste contemporain. Il fit également de sa propriété un haut-lieu touristique du Bordelais dès 1962 en y créant un musée rassemblant des objets précieux de toutes époques associés à la vigne et au vin. Pour finir, et ce n’est pas la moindre de ses contributions à cette propriété à laquelle il consacra sa vie, il fit accéder Mouton au rang de premier cru, un statut qui ne lui avait pas été accordé en 1855. Etait-ce en raison de l’état du domaine, était-ce l’absence de maison de maître ou bien un problème avec la nationalité de son propriétaire ? Ou tout cela à la fois ? Cela n’a plus vraiment d’importance. Mouton a rejoint officiellement le classement en 1973.

En 1988, à la disparition du baron Philippe, c’est sa fille la baronne Philippine de Rothschild qui a repris les rênes de la propriété, en partage avec ses trois enfants Camille, Philippe et Julien. Dès 1981, elle avait révélé au public les oeuvres originales figurant sur les étiquettes de Mouton dans le cadre d’une exposition, « Mouton Rothschild. L’Art et l’Etiquette », qui a été montrée dans plus de quarante musées à travers le monde. Du coup d’essai un peu précoce, réalisé en 1924 par l’affichiste Jean Carlu à l’occasion du premier millésime mis en bouteilles au château, à l’étiquette conçue par le prince Charles d’Angleterre, la signature visuelle de Mouton a été envisagée de bien des manières depuis 1945. De Miró à Chagall, de Braque à Picasso, de Tàpies à Francis Bacon, de Dali à Balthus, chaque millésime a enrichi une collection d’œuvres contemporaines qui parle du vin autant que du siècle qui l’a radicalement transformé. Disposant d’une pleine liberté de création, les artistes se sont souvent retrouvés autour de certains thèmes, la vigne, le plaisir de boire, ou encore le bélier, emblème du domaine. Ces étiquettes, mises en scène par Francis Lacloche, sont désormais en résidence au château. « Mouton ne change», mais toujours avance.

Les platanes de Brane-Cantenac





La vente aux enchères caritative des photos de l’œnologue Eric Boissenot qui s’est tenue lundi au château Brane-Cantenac a rapporté 23 300 euros, dont près de 10 % grâce à la photo ci-dessus, Les Platanes, qui a été adjugée
2 400 euros. Comme nous vous l’indiquions ici, ces bénéfices seront versés à l’association Solidair fondée par le docteur Philippe Chastan. Château Brane-Cantenac se déclare très heureux de pouvoir contribuer ainsi à l’œuvre humanitaire qu’il mène en Afrique et remercie chaleureusement Jamie Ritchie, président-directeur général de Sotheby’s Amerique et Asie, d’avoir contribué gracieusement, avec humour et talent, au succès de cette vente.

Les grands vins sont-ils trop grands ?

On le sait, la poignée de très grands bordeaux qui font la fierté de leurs appellations a quitté le monde des amateurs pour rejoindre celui des super-riches et/ou des spéculateurs. La faute à qui ? Au marché. Il n’est pas question ici de reprocher aux vignerons, aux propriétaires, d’accorder leurs tarifs à la capacité d’absorption de la demande.
Bon, et on fait quoi ? Là, deux attitudes. La plus souvent rencontrée consiste à se lamenter et à se détourner sottement des bordeaux par esprit de vengeance. C’est assez comique et très éloigné d’un autre choix, réaliste celui-là, qui privilégie la recherche d’autres étiquettes, de vins de très haut niveau capables de proposer une alternative délicieuse.
De quoi s’agit-il ? Le niveau général de la production a fait des progrès spectaculaires que nous constatons chaque fois qu’une verticale de grands vins sur deux décennies nous est proposée à la dégustation. Les premiers crus de Bordeaux qu’on achetait encore au tournant des années 90 ne péseraient pas lourd devant un bon canon-fronsac de l’année. Le plaisir que procure un labégorce 2012 à 15 euros en primeurs, un fieuzal blanc ou rouge, un saint-émilion bio comme fonroque compense largement le petit chiffonnage de l’âme que nous inspire l’idée de n’avoir plus accès aux premiers crus. On ne peut pas passer sa vie à se sentir vexé.
Et 2012 ? Dans cet esprit très positif, nous avons choisi des propriétés qui ont parfaitement réussi leurs 2012.
Année à la météo éprouvante, ceux qui se distinguent ont opéré des choix drastiques dans la sélection des raisins qui entraient dans les cuves et dans la manière de traiter ceux-ci. Après avoir passé une saison folle dans les vignes. Mais les résultats sont là, que nous applaudissons à hauteur de ce qu’ils méritent.

Nicolas de Rouyn


 title= title=Soleil
Puisseguin-saint-émilion

Quelques années après son rachat, la confirmation de la progression spectaculaire de cette propriété.


 title= title=l’If
Saint-émilion grand cru

Ce petit cru crée par Jacques Thienpont se construit sur le modèle du château-le-pin.


 title= title=Le Pauillac de Latour
Pauillac

Le troisième vin du Château Latour trouve désormais son rythme et risque bien de devenir une marque recherchée dans la catégorie des vins accessibles.


 title= title=Goulée by Cos d’Estournel
Médoc

Issu d’un vignoble situé à a pointe maritime du Médoc, ce cru mené avec beaucoup d’ambition a trouvé son style.


 title=Château de Candale
Saint-émilion grand cru

Très bien situé sur la Côte de Saint-Émilion, le cru a été bien relancé.


 title=Tournefeuille
Lalande-de-pomerol

Cette belle propriété classique de Lalande de Pomerol signe ici une des ses plus probantes réussites.


 title=Fourcas-Hostens
Listrac-médoc

Superbement repris en main, le cru confirme son retour au plus haut niveau.


 title= title=Les Trois Croix
Fronsac

Le cru de la famille Léon est une petite merveille de précision.


 title= title=Tour Saint Christophe
Saint-émilion grand cru

Très bien situé sur la côte de Saint-émilion, la propriété vient d’être acquise par un investisseur chinois. Le premier millésime est déjà très prometteur.


 title= title=Sansonnet
Saint-émilion grand cru

Bien reprise, Sansonnet impose un style expressif et complet.


 title= title=Grand Village, Cuvée G
Bordeaux supérieur

Le cru de la famille Guinaudeau s’impose décidément comme l’un des meilleurs vins d’appellation bordeaux.


 title= title=Faurie de Souchard
Saint-émilion grand-cru

Conseillé par Derenoncourt, ce cru classé a brillamment retrouvé son rang.


 title= title=Château d’Armailhac
Pauillac

Le troisième pauillac classé de l’écurie Mouton complète une performance brillantissime.


 title= title=Monbrison
Margaux

Comme souvent l’un des plus élégants margaux du millésime.


 title= title=Petit-Gravet Aîné
Saint-émilion grand cru

Comme chaque année, une petite merveille de précision, de finesse et de gourmandise.


 title= title=Clos Saint-Julien
Saint-émilion grand cru

Le vignoble frère Petit Gravet Aîné brille pareillement.


 title= title=Clos des Baies
Saint-émilion grand cru

Ce petit cru situé sur un magnifique coteau à Saint-Laurent-des-Combes est brillamment tenu par le jeune responsable technique d’Ausone.


 title= title=Domaine de l’A
Castillon-côtes-de-bordeaux

Le cru de Stéphane Derenoncourt est devenu un grand de la Rive droite.


 title= title=La Fleur de Boüard
Lalande-de-pomerol

Confirmation du succès de la propriété, dépassant largement le cadre de son appellation.


 title=La Croix-Saint-Georges
Pomerol

Pomerol très convainquant de l’écurie janoueix.


 title=Rochebelle
Saint-émilion grand cru

Voisin de Tertre-Roteboeuf, rochebelle confirme son élégance et sa régularité.


 title=Rocheyron
Saint-émilion grand cru

Crée par Peter Sisseck (Pingus) et Silvio Denz (Faugères), ce cru affiche dès son premier millésime d’impressionnantes promesses.


 title=Clos La Madelaine
Saint-émilion grand cru

Brillamment conseillé par Hubert de Boüard, le cru rappelle le style et la personnalité d’Angélus.


 title=Dalem
Fronsac

Brigitte Rullier a brillamment affiné le style de cette propriété classique de Fronsac.


 title=Château de Rouillac
Pessac-léognan

Bien repris en main, un cru en nette progression.


 title=Fonroque
Saint-émilion grand cru

Cultivé en biodynamie, le vin d’Alain Moueix est racé et nerveux.


 title=Lanessan
Haut-médoc

Superbement relancé par Paz Espejo, ce sera peut être le meilleur rapport qualité-prix de l’ensemble du Médoc.


 title=Clauzet
Saint-estèphe

Brillant, élégant, fin, comme souvent l’un des meilleurs vins de saint-estèphe.


 title=Fonréaud
Listrac-médoc

Ce classique de listrac signe une belle réussite dans ce millésime pas si simple pour les terroirs du secteur.


 title=Romer
Sauternes

Petit cru splendidement travaillé.


 title=Magdeleine Bouhou
Blaye-côtes-de-bordeaux

Cette propriété suivie par Derenoncourt confirme en 2012 les brillantes promesses déjà dévoilées dans les deux derniers millésimes.


 title=Montlabert
Saint-émilion grand cru

Acquis par Castel et conseillé par Hubert de boüard, Montlabert dispose d’un terroir remarquable sur le plateau de Saint-Émilion et ces propriétaires ne manquent pas d’ambition.


 title=Capet Guillier
Saint-émilion grand cru

Bien situé sur la côte de Saint-Émilion, le cru du groupe Advini suivi par Derenoncourt confirme sa spectaculaire progression en 2012.


 title=Grand Village
G, bordeaux-supérieur

Cette création de la famille Guinaudeau (Château Lafleur) s’appuie sur des terroirs sélectionnés du fronsadais.


 title=Haut Condissas
Médoc

Désormais l’un des plus réguliers et l’une des meilleures cuvées non classées du Médoc.


 title= title=Haut-Carles
Fronsac

Il est temps de s’apercevoir que ce cru superbement relancé par téphane Droulers produit l’un des meilleurs vins de la Rive droite.


 title= title=Les Carmes Haut-Brion
Pessac-léognan

Très bien repris en main. Cette propriété anciennement intégrée dans Haut-Brion ambitionne d’être l’un des meilleurs «boutiques wines» de Bordeaux.


 title= title=Durfort Vivens
Margaux

La biodynamie a donnée précision et énergie.


 title=Potensac
Médoc

Avec Las Cases, l’autre très grande réussite des vins de la famille Delon dans ce millésime.


 title=Jean-Faure
Saint-émilion grand cru

Très bien située, la propriété d’Olivier Decelle confirme son immense potentiel.


Un Souper en Médoc






A propos de son premier roman, Bruno Albert dit qu’il est « libéré des contraintes de la prose et de la prise
de parole publique conventionnelle
. » Né à Bordeaux en 1957 et Chevalier de l’Ordre national du mérite, l’auteur quitte ici ses fonctions habituelles de juriste diplômé en sciences politiques, ancien auditeur de l’Institut des hautes études de défense nationale, spécialiste de communication institutionnelle, de gouvernance locale et de question de défense, pour plonger ses lecteurs au cœur de l’histoire et du vignoble médocain. Le livre débute « par la chevauchée de deux amis – un prêtre et un fonctionnaire – se rendant en Médoc où un repas mondain va être donné en leur honneur. Dans le petit paradis de Bérénice de Lignac, le festin, rapidement épicé par des échanges sans fard, résonne des longs monologues de l’abbé Champion, royaliste ultramontain, d’un républicain piquant, François Richier, et d’un restaurateur visionnaire, Antoine Trouche. Un pharmacien méridional flanqué d’un clerc
de notaire à la mine sombre compte les points. Les dames observent et Jérôme, le mari, s’ennuie. Aucun des personnages n’est ni totalement réel ni complètement imaginaire. Si ces gens-là n’ont pas existé, tout donne à penser que d’autres en ont porté les parures.
» Septembre 1849. C’est la fin des vendanges en Médoc. L’orage menace. « C’est un peu comme si la France entière avait desserré, un moment, son col de chemise pour mieux se consulter elle-même et se diagnostiquer car, au fond, en Médoc comme dans toute la nation et par toute l’Europe,
à la charnière du siècle, il est grand temps de reconsidérer le bonheur.
» 160 pages, 14, 50 €.

Bordeaux & ses vins


Réédité chez Féret, la maison qui l’avait publié en 1850, voici un ouvrage “historique” dont la longévité raconte à quel point la culture du vin précède et accompagne toutes les autres. C’est pour célébrer son bicentenaire que Féret a décidé de proposer une réédition de ce livre unique de Charles Cocks, un professeur agrégé d’anglais venu s’installer à Bordeaux aux alentours de 1840. Avec le souhait de mieux faire connaître à ses compatriotes le patrimoine viticole de sa région d’adoption, il écrivit Bordeaux, its wines and the claret country. Publié à Londres en 1846, c’est alors un guide touristique dont une partie se consacre aux vins de Bordeaux. Lors de sa traduction en français, quatre ans plus tard, la partie viticole est plus développée et l’ouvrage classe les crus par “ordre de mérite” dans chaque commune, une première. Il contient également une classification des grands crus de la Gironde. Outre son intérêt historique, cette réédition se veut également être un hommage de la maison à tous ses dirigeants, qui n’ont cessé de promouvoir ce titre, témoin du travail et de l’économie de toute une région qui a véhiculé dans le monde entier le nom des vins de Bordeaux. Pour la petite histoire, pas si anecdotique, le classement proposé par Bordeaux & ses vins en 1850 ressemble, à deux crus près, au classement de 1855. 320 pages, 49,50 €.

Bollinger, le nouveau chef de cave





Gilles Descôtes vient d’être nommé chef de cave de Bollinger par le président du directoire de la Maison de Champagne, Jérôme Philipon. A ce titre, cet ingénieur agronome (AgroParisTech) et œnologue de 47 ans devient responsable de l’ensemble du vignoble de la Maison, des approvisionnements en raisin et de la production des cuvées de champagne Bollinger jusqu’à leur expédition. Cela fait dix ans cette année que Gilles Descôtes a rejoint la Maison Bollinger, en mai 2003, en tant que directeur adjoint de la Production. Nommé directeur du Vignoble
et de l’Approvisionnement en novembre 2005, il devient directeur technique en juillet 2012. Jérôme Philipon a salué en ce « candidat naturel », qui a démontré au cours des dix années passées dans la Maison de grandes qualités de leadership, une « grande expertise, tant en œnologie qu’en viticulture champenoise. » Pour renforcer l’équipe de Gilles Descôtes et l’assister dans ses nouvelles responsabilités, la Maison a décidé de créer une fonction d’adjoint au chef de cave. Elle a été confiée à Denis Bunner, qui occupe depuis 2002 la fonction de chef de projet Œnologie au sein du Comité interprofessionnel des vins de Champagne (CIVC). Cet Alsacien de 33 ans, également ingénieur agronome et œnologue, secondera Gilles Descôtes à partir de septembre.

vouvray, les accords tranquilles


Réputé pour ses expressions minérales de craie et de silex et pour les arômes de poire et de coings mûrs qu’il arbore lorsqu’il est jeune, épaulés par des touches de miel d’acacie, de fruits confits et de citron, le vouvray vieillit
en déployant des arômes de miel et de truffe, toujours accompagnés de touches fruitées et confites. Sur le site des vignerons de l’appellation, vous trouverez des recettes accompagnées du vouvray qui leur va, sec, demi-sec ou moelleux. Ci dessous, voici les vins tranquilles qui seront les ambassadeurs de leur AOC en 2013, essentiellement des millésimes 2011 et quelques-uns plus anciens.

vouvray sec, 2011, vignoble Brisebarre
Prix départ cave : 6,50 €
Vente à la propriété, cavistes et restaurants.

vouvray sec, cuvée Les Charmes 2011, vignoble Alain Robert et Fils
Prix départ cave : 5,30 €
Vente à la propriété, cavistes.

vouvray sec, 2011, Yves et Denis Breussin
Prix départ cave : 5,30 €
Vente à la propriété.

vouvray sec élevé en fût, cuvée Le Sec de Château Gaudrelle 2011, Château Gauderelle
Prix départ cave : 13 €

Vente à la propriété, cavistes et restaurants.

vouvray sec élevé en fût, cuvée Le Peu Morier 2011, domaine Vincent Carême
Prix départ cave : 16,80 €
Vente à la propriété, cavistes et restaurants.

vouvray sec, cuvée Les Charmes 2009, vignoble Alain Robert et Fils
Prix départ cave : 5,60 €
Vente à la propriété, cavistes.

vouvray sec, cuvée Coteau La Fontainerie 2001, domaine de La Fontainerie
Prix départ cave : 19 €
Vente à la propriété.

vouvray demi-sec, 2011, domaine du Margalleau
Prix départ cave : 5,90 €
Grande distribution, vente à la propriété, cavistes et restaurants.

vouvray demi-sec, cuvée Laurent Kraft 2011, domaine des Lauriers
Prix départ cave : 7,30 €
Vente à la propriété, cavistes et restaurants.

vouvray demi-sec, cuvée La Folie 2011, domaine Sébastien Brunet
Prix départ cave : 11 € 

Vente à la propriété, cavistes et restaurants.

vouvray demi-sec, 2007, domaine Foreau
Prix départ cave : 15,50 €

Vente à la propriété, cavistes et restaurants.

vouvray demi-sec, 2008, domaine Sylvain Gaudron
Prix départ cave : 7 €
Grande distribution, vente à la propriété, cavistes et restaurants.

vouvray demi-sec, cuvée Le Clos 2008, domaine Vincent Carême
Prix départ cave : 19,40 €
Vente à la propriété, cavistes et restaurants.

vouvray demi-sec, 1997, vignoble Brisebarre
Prix départ cave : 13,50 €
Vente à la propriété, cavistes et restaurants.

vouvray moelleux, cuvée Réserve d’Automne 2011, domaine d’Orfeuilles
Prix départ cave : 18 €
Vente à la propriété, cavistes et restaurants.

vouvray moelleux, cuvée Saint Martin 2011, domaine de La Chataigneraie
Prix départ cave : 12 €
Vente à la propriété, cavistes et restaurants.

vouvray moelleux, cuvée Souvenirs d’Automne 2011, caves Cathelineau
Prix départ cave : 19,80 €

Vente à la propriété.

vouvray moelleux, cuvée Les Perruches 2011, domaine de la Poultière
Prix départ cave : 10 €
Vente à la propriété, restaurants.

vouvray moelleux, 2008, domaine Perdriaux
Prix départ cave : 8,95 €
Vente à la propriété, restaurants.

vouvray moelleux, cuvée Or et Lumière 2009, cave des producteurs de Vouvray
Prix départ cave : 13,80 €
Grande distribution, vente à la propriété, cavistes et restaurants.

vouvray moelleux, 2008, domaine François Pinon
Prix départ cave : 16,30 €
Vente à la propriété, cavistes et restaurants.

L’Italie selon Taillevent


Dès cette semaine et jusqu’au 13 juillet, la brasserie Les 110 de Taillevent, inaugurée en mai 2012, propose
un voyage au cœur de la gastronomie italienne. Du Piémont aux Abruzzes, en passant par la Toscane, la Vénétie
et la Campanie, le chef Emile Cotte, avec la complicité d’Alain Solivérès (chef du Taillevent) et de Pierre Bérot, directeur du département Vin de la Maison Taillevent, proposera un itinéraire qui sera accompagné par les meilleurs vins de la péninsule. Chaque plat ou produit typique, sera coordonné à quatre vins italiens proposés
au verre, dans quatre gammes de prix différentes. Puisque le voyage gustatif comporte cinq étapes, cela donne
au total vingt étiquettes à découvrir, rares, incontournables ou issues de nouveaux producteurs.
Réservation au 01 40 74 20 20 ou en passant par ici.

"Le vin, c'est Jésus et Verlaine, la main dans la main"

Jean-Claude Carrière, le scénariste de Buñuel, de Haneke, adaptateur de Peter Brook ou de Cyrano de Bergerac, auteur de La Controverse de Valladolid, du Vin bourru et des Conversations avec Jean-Jacques Rousseau nous a reçu chez lui en compagnie de François Mitjavile, vigneron aux trente-huit millésimes dont les saint-émilion font briller les yeux des amateurs du monde entier.
C’est mon cher ami Jean-Luc Barde qui a provoqué cette rencontre insolite et passionnante et qui a animé cette conversation hors-normes. Voici l’intégrale de leurs échanges. Bien sûr, c’est long. La culture est comme ça, elle requiert un peu plus d’attention qu’un tweet.

Comment le paysan est-il devenu un intellectuel et l’intellectuel, un paysan ?
Jean-Claude Carrière : Est-ce qu’un intellectuel peut devenir paysan sans cesser d’être un intellectuel ? Un paysan ne peut pas, lui, devenir un intellectuel sans cesser d’être un paysan. J’étais l’enfant unique d’une très modeste famille du Languedoc. On cultivait la vigne, les légumes, on récoltait les châtaignes. Pendant les onze premières années de ma vie, j’ai appris le métier de paysan. Je sais toujours greffer un arbre, dresser un mur en pierres sèches, labourer avec un cheval. Je dois être l’un des seuls intellectuels à savoir le faire. Les instituteurs avaient convaincu mes parents de me présenter à l’examen pour l’obtention d’une bourse. J’ai été reçu premier du département, ce fut un grand honneur. Dans mon enfance, il n’y avait pas un livre à la maison, pas une image sur les murs, sinon les photos des grands-parents. Les premiers livres qui sont entrés chez nous étaient les miens, ceux de l’école, des prix que j’avais gagnés. C’est moi qui prêtait des livres à mes parents. J’ai très vite été attiré par les récits, les textes. J’ai écrit mes premiers romans vers neuf ans, des histoires de pirates, de western.
François Mitjavile : J’ai été élevé à Paris. Mon grand-père…lire la suite