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Rémy Martin, l’excellence du centaure

Treize ans déjà que ce rendez-vous existe. Avec la Cérémonie des Centaures de la Distillation, l’idée est de continuer cette « quête de la qualité exceptionnelle » explique Philippe Farnier, le directeur général de la maison. L’idée est simple : récompenser les efforts des vignerons partenaires pour leur travail annuel dans le vignoble, en vinification et en distillation en leur décernant ce prix. Centaure de bronze, d’argent ou d’or, ils sont 43 à avoir été récompensés cette année pour l’excellence de leur travail et la qualité de leurs eaux-de-vie.

Dans un millésime 2020 pourtant « particulièrement difficile » selon Baptiste Loiseau, le maître de chai, Rémy Martin a pu compter sur cette qualité de travail pour continuer à proposer des « eaux-de-vie qualitatives » toujours inscrite dans un registre stylistique propre à la maison, entre « élégance, richesse et complexité aromatique ». « L’ensemble des eaux-de-vie présentées à la maison Rémy Martin sont dégustées à l’aveugle. La dégustation de la nouvelle récolte est toujours un moment fort de l’année, un moment de vérité aussi » précise Baptiste Loiseau. Au total, c’est plus de 1 000 échantillons qui sont dégustés pendant l’hiver afin de construire les cognacs de la maison. « Un cheminement long mais indispensable pour obtenir les meilleures eaux-de-vie, lesquelles reflètent une année de récolte mais aussi et surtout le savoir-faire de chacun des partenaires viticulteurs œuvrant aux côtés de la Maison Rémy Martin. »

Autre temps fort de la maison, la remise des Centaures de l’Environnement (4eme édition) avait récompensé en avril dernier 35 viticulteurs certifiés HVE, issus de l’Alliance Fine Champagne. Engagée dans une démarche respectueuse de l’environnement depuis 2007, la maison s’oriente vers une viticulture raisonnée et agro-écologique, dans un souci du respect du terroir et des exploitations. Elle a été, en 2012, l’une des premières entreprises françaises à obtenir la certification HVE.

Pour en savoir plus sur ce sujet, En Magnum avait le point sur les projets de la maison. L’article complet est disponible ci-dessous :

Rémy Martin, l’exception durable

La raison d’être du cognac, c’est le temps. Il faut savoir attendre.
La maison Rémy Martin sait aussi être en avance sur son époque.
La voici engagée dans une nouvelle vision très vertueuse

La moitié des surfaces partenaires certifiées haute valeur environnementale (HVE niveau 3) ? La réalisation de cet objectif était attendue pour 2022. Avec deux ans d’avance, Rémy Martin a réussi son pari et continue de déployer la démarche d’agriculture durable initiée en 2012. À ses côtés, la coopérative Alliance Fine Champagne, alliée de longue date sur laquelle la maison s’appuie pour ses approvisionnements, voit désormais 100 % de ses surfaces engagées dans une culture de la vigne attentive aux grands axes du cahier des charges HVE (maintien de la biodiversité, stratégie phytosanitaire, gestion de la fertilisation et de l’irrigation). La maison vise désormais une certification HVE pour 70 % de ses surfaces partenaires à l’horizon 2024, et 100 % en 2028.

Accompagner, aider, récompenser
C’est la stratégie souhaitée et mise en place par les équipes de la maison. L’objectif de 50 % des surfaces HVE ne pouvait pas être atteint sans un soutien pédagogique important aux viticulteurs. Dès 2014, la maison a créé un programme d’ateliers, de séances de travail, de rencontres afin d’assurer un appui et un suivi individuels des exploitations partenaires. Audit des pratiques, aide dans les interventions, partage d’expérience, cette boîte à outils a permis aux vignerons de s’emparer de la démarche. Pour les récompenser, et sur la base de son emblème, la maison a créé la cérémonie des Centaures de l’environnement. En 2019, soixante-deux vignerons ont été distingués.

Résister pour moins traiter

Philippe Farnier, directeur de Rémy Martin et Baptiste Loiseau, maître de chai de la maison.
Philippe Farnier, directeur de Rémy Martin et Baptiste Loiseau, maître de chai de la maison.

Climat océanique oblige, la maison est confrontée comme tous les acteurs de Cognac à des conditions sanitaires parfois difficiles, notamment en ce qui concerne les maladies cryptogamiques. En partenariat avec le bureau national interprofessionnel du cognac (Bnic), elle s’est lancée dans un programme de recherche d’un cépage résistant, croisement hybride moins soumis au mildiou et à l’oïdium, tout en gardant les qualités organoleptiques de l’ugni blanc et une bonne adaptation au réchauffement climatique. Sur sa parcelle de Saint-Preuil, elle a planté trois individus de cette nouvelle variété dont on découvrira bientôt les résultats. S’ils sont bons, le Bnic pourrait l’inscrire au cahier des charges de l’appellation dans les prochaines années.

Plus précis pour moins de produits
La maison a également lancé des travaux d’envergure pour réduire son utilisation de produits phytosanitaires en mettant en place des essais à grande échelle de produits de biocontrôle capables d’assurer un rendement et une qualité à la hauteur. Plus réactive, elle est capable d’analyser précisément les données liées à ses parcelles afin d’anticiper ses pratiques grâce à une batterie d’outils de mesures avancés (télédétection de la biomasse par satellite, installation de mesure embarquée, outils d’aide à la précision, etc.).
Moins d’emballage
Depuis 2020, la maison s’est engagée à réduire son bilan carbone et à supprimer les emballages de ses cognacs. À partir de 2024, elle a pour ambition de ne plus utiliser aucun packaging qui ne soit pas recyclable ou réutilisable. Volonté du groupe Rémy Cointreau en matière de bilan carbone, elle cherche à réduire de 50 % ses émissions d’ici à 2030, intégrant ainsi le passage à une écoconception des emballages dans ses objectifs à court terme.

Deux jolis blancs à Chassagne

2020 est un millésime atypique, un printemps frais et pluvieux suivi d’un été très chaud. Les blancs de Bourgogne ont parfois souffert de cette sécheresse et certains connaissent actuellement des phases fermées. En voici deux, au-dessus de tout soupçon qui font honneur à cette appellation réputée.

Domaine David Moret
Jovial, gastronome, chasseur, David Moret est un négociant épicurien vinifiant des blancs taillés pour la table qui évoluent de belle façon. On va du plaisir immédiat à la grande complexité. De plus en plus, les restaurants étoilés font appel à ce bourguignon. Nous voyons depuis 2016 une lignée ininterrompue de grandes réussites qui démarrent dès les entrées de gamme tarifées à un prix raisonnable. Nous avons particulièrement apprécié la dynamique des 2019 avec comme toujours une représentation fidèle des terroirs.

David Moret, Chassagne-Montrachet, Vieilles Vignes, blanc 2019
Particulièrement réussi dans le millésime par un équilibre abouti, de délicieuses notes de fleurs blanches et de chèvrefeuille, c’est un chassagne village de référence construit autour de fruits jaunes bien mûrs, de notes d’amande fraîche, avec une pointe beurrée et saline délicate.
16,5/20
33 euros
03 80 24 00 70
[email protected]

Domaine Lamy-Pillot
Ce domaine consacre plus de la moitié de sa production au pinot noir. C’est une affaire de famille au sens large du terme, Sébastien Caillat ayant la lourde tâche de succéder à son beau-père René Lamy. Les caves du domaine ont vu la production passer de deux hectares de vignoble en 1973, jusqu’à arriver à 15 hectares aujourd’hui. Le domaine produit également depuis 1989 une infime cuvée de montrachet, issue d’une parcelle miniature de 0,05 hectare de ce grand cru. Racés, les rouges, vinifiés éraflés en cuves béton avant un élevage de 12 mois en fûts, offrent une concentration et une profondeur évidentes. Les blancs sont d’une grande précision et revendiquent avec autorité une définition de terroir. Rouges et blancs requièrent quelques années d’attente en cave.

Domaine Lamy-Pillot, Chassagne-Montrachet premier cru, Clos Saint-Jean, blanc 2019
Cette parcelle se situe dans le Clos des Murets, l’une des parties les plus ensoleillées de ce climat solaire. Dynamisé par une touche fraîche en finale, le vin a de la classe, il joue entre les épices orientales et les agrumes.
16,5/20
43 euros
03 80 21 30 52
[email protected]

Le champagne que vous ne connaissez pas

 Champagne Le Brun de Neuville,
Autolyse Noirs et Blancs, NM

Pourquoi lui
Une des rares petites coops indépendantes menée par un président qui est aussi le directeur général, ce qui n’arrive à peu près jamais dans le monde de la coopération. Et cet homme-là, c’est Damien Champy, très fin connaisseur des terroirs de ses adhérents. Une coop identitaire, ça existe ? La voilà.

On l’aime parce que
Damien Champy a entièrement repensé la gamme et ses définitions avec une certaine exigence. « Autolyse Noirs et blancs », ça donne envie d’aller voir. En fait, c’est 80 % de pinot noir et le solde en chardonnay. Bon, d’accord.

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En Magnum, l’été plus grand

Arrivée de l’été, sortie du dernier En Magnum, la vie est bien faite. Le numéro de vos vacances est à retrouver chez les marchands de journaux, toujours frais, toujours beau avec son grand format, ses belles photos et sa bonne odeur de papier. 128 pages à lire partout, les pieds dans l’eau. Au sommaire, la grande histoire du rosé. En Magnum revient sur la folle ascension de la couleur avec ceux qui ont tout changé. À Bordeaux, huit pages d’émotion pour découvrir la vie et l’œuvre de Gérard Perse, l’homme derrière Pavie, premier grand cru classé de Saint-Émilion. En Bourgogne, la formidable colline de Corton arpentée de long en large par l’infatigable Michel Bettane. Les appellations en question, nos bons plans d’œnotourisme en Languedoc, notre grande sélection de vins d’été, nos recommandations, des portraits, une grande interview qui donne confiance, des verticales qui mettent l’eau à la bouche, des femmes pétries de talent et des garçons plein d’avenir, des stars, des découvertes, bref, le meilleur du mondovino avec qui profiter des beaux jours.

Chez votre marchand de journaux à partir du vendredi 18 juin.

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Le mondovino de la semaine n°24 tourne à fond

Chaque jour a du nouveau. En voici cinq : Promenons-nous dans les vignes. Adjugé, vendu. Origine. Un été au château. À la table des femmes de la Transmission

Promenons-nous dans les vignes

Du Beaujolais et du château du Moulin-à-Vent, un domaine vieux de 300 ans. Édouard Parinet, le propriétaire et Brice Laffond, le maître de chai, en ouvrent les portent et proposent de visiter ses caves, son vignoble et l’emblématique vigne du Clos de Londres. L’occasion de déguster les vins et de les acheter au tarif préférentiel du domaine. On y retrouvera ce terrasse-du-château. Un vin tout en plaisir, équilibré et gourmand. À noter aussi la formidable vinothèque du domaine et son trésor de vieux millésimes constitué depuis plus de dix ans. Une sélection de ces flacons est exceptionnellement disponible à la vente.
Plus d’informations au 03 85 35 50 68

Adjugé, vendu

Trois grandes et belles caves de particuliers seront proposées à la vente aux enchères par la maison Millon le jeudi 24 juin. À 14h30, les portos, les chartreuses et les cognacs ouvriront le bal. Ils seront suivis par les bordeaux, les bourgognes et les champagnes. Vente exceptionnelle de 599 lots particulièrement conservés et expertisés par Aymeric de Clouet, expert près la Cour d’appel de Paris. Cette vente sera animée par deux commissaires-priseurs, Mayeul de la Hamayde et Paul-Marie Musnier.
Le catalogue de la vente : millon.com/catalogue/113989
Pour enchérir : en salle depuis les Salons du Trocadéro ou en ligne sur drouotonline.com ou sur interencheres.com

Origine

C’est le nom de la nouvelle cuvée de la maison de champagne Castelnau. Cette soléra, issue de la vendange 2009, est une ode à la réserve perpétuelle de la maison. Élaborée à quatre mains, elle célèbre aussi un nouveau départ et la transmission entamée par le passage de relais entre les deux chefs de caves. L’assemblage de 50 % de chardonnay, 35 % de pinot meunier et 15 % de pinot noir, lui confère des notes de pains grillés, de miel et de citron tout en finesse, longueur et délicatesse. Une réussite.
Découvrez, ici, C.M. 1993, la 3e édition de la cuvée Hors Catégorie.
Cuvée Origine, 39 euros sur boutique.champagne-castelnau.fr

Un été au château

Le château Marquis de Terme, propriété située au cœur de l’appellation margaux vous donne rendez-vous pour deux événements. « L’été des châteaux », le dimanche 20 juin de 10h00 à 19h30. Au programme : un concert et une exposition de peinture. Les « Afterwork en Médoc », le jeudi 5 août de 18h30 à 21h00. Avec les « Afterwork en Médoc », place aux dégustations de vins avec tapas et musique seront proposés. Enfin, tous les week-ends, Marquis de Terme propose le Brunch à 40 euros « Pour les Grands Marquis » pour les adultes et « Pour les Petits Marquis » à 20 euros pour les enfants.
Informations et réservations chateau-marquis-de-terme.com

À la table des femmes de la Transmission

Anne Malassagne (Champagne AR Lenoble), Chantal Gonet (Champagne Philippe Gonet), Charline Drappier (Champagne Drappier) et Margareth Henriquez (Champagne Krug), quatre des neuf femmes décisionnaires en Champagne et membres du collectif « La Transmission », vous attendent le jeudi 15 juillet, au restaurant Apicius au cœur de Clermont-Ferrand. Au menu, un atelier d’accords mets-vins autour de neuf champagnes et neuf fromages, suivi d’un dîner en cinq services, signé par Arkadiusz et Marguerite Zuchmanski.
35 euros l’atelier. 295 euros l’atelier-dîner. Réservations au 04 73 91 13 61 ou sur apicius-clermont.com

Charles Perrin, une famille en or

Voilà les Perrin, Ceux de Beaucastel et plus. L’histoire d’une famille très unie qui transforme en or tout ce qu’elle touche. le jour de notre visite, c’est Charles Perrin qui nous a reçu. Écoutons-le

Charles Perrin, vous avez 40 ans, vous êtes l’un des sept cousins Perrin, cette cinquième génération issue de votre père François et de votre oncle Jean-Pierre. C’est qui le patron ?
Il n’y a pas une personne qui dirige. C’est notre particularité, nous sommes une famille. On s’appelle Famille Perrin, autant pour le château de Beaucastel que pour nos autres domaines. C’était déjà comme ça avec la génération d’avant. Chacun d’entre nous s’occupe des sujets liés aux affaires de la famille. On se réunit une fois par mois avec mon père et mon oncle. Chacun présente son bilan, les futurs investissements, etc. Ça peut aller d’une pompe pour la cave à un tracteur pour les vignes jusqu’à un investissement dans le marketing. Chaque sujet est soumis à l’accord des neuf. On débat, on évoque les nouveaux projets, la possibilité d’acheter une parcelle ici ou là, qui s’en occupera, etc. C’est toujours au cours de ces réunions qu’on se répartit les tâches. Tout le monde a un pied dans les vignes et dans la cave et un pied sur les marchés. On échange nos tâches et nos projets. Personne ne vit sur le domaine, à part mon père et mon oncle. Personne n’a un sujet à vie. On change tous les cinq ou six ans et il n’y a pas de spécialisation. On a tous commencé à travailler à la vigne ou dans la cave, y compris ceux qui ont des profils atypiques. C’est un système assez valorisant qui nous permet d’être au courant de ce qui se passe. On travaille en famille, pour le bien de la famille.

Et ça marche ?
On décide ensemble dans la transparence la plus grande. Tout le monde a le même salaire et tout ceci a été mis en place par mon père et mon oncle. Notre génération a instauré quelques règles pour éviter les tensions, notamment en ce qui concerne la transmission. Nous avons tous plusieurs enfants, à notre tour de travailler pour eux. Nous avons décidé qu’aucun conjoint ou conjointe ne pouvait être impliqué dans les affaires de la famille. C’est impossible pour l’un d’entre nous de vendre ses parts à un investisseur étranger à la famille. Il y a une charte, l’idée c’est de construire ensemble, chacun de son côté étant responsable de ses sujets. Ce système est un peu à contre-courant de ce qui se passe dans le monde des propriétés. Aujourd’hui, le consommateur aime voir un homme ou une femme incarner le domaine et les vins.

Est-ce un système durable ?
Je ne sais pas. On essaye de se retrouver par petits groupes pour les questions de vinification et pour les assemblages. Le reste de l’année, il n’y a pas besoin d’avoir plus de monde en cave. Il y a du travail pour une personne, pas pour neuf. Chacun a fait des études très différentes. Les plus anciens de la nouvelle génération, comme Marc et moi, ont été invités à faire autre chose. À la mort de mon grand-père, Beaucastel ne pouvait pas faire vivre plus d’une famille. C’était un problème majeur et, à ce moment-là, mon père et mon oncle ont décidé de créer un négoce, La Vieille Ferme, et d’acheter des propriétés pour faire travailler tout le monde. Quand j’étais plus jeune, je me souviens que mon père me disait : « Charles, vous êtes sept, vous ne pourrez pas tous vivre sur la propriété et être vigneron ici. N’imagine pas que ce domaine sera à toi. ». J’ai vécu à Beaucastel, j’ai baigné dans cet univers et quand je me suis rendu compte que je ne reprendrais pas seul ce domaine, j’ai eu d’autres envies. D’abord, des études dans la finance, puis une école de commerce. J’ai monté une société à Paris et j’ai aussi travaillé dans le conseil. Un peu avant mes 30 ans, en passant le week-end ici, je me suis vraiment rendu compte du joyau au sein duquel j’avais été élevé et je me suis senti bien dans cet endroit. Comme je voulais y revenir, j’ai dû apprendre à travailler à la vigne et en cave. Pour Marc Perrin, c’est un peu la même histoire. Les plus jeunes d’entre nous ont travaillé ici avant nous. Mon jeune frère César, avec qui j’ai dix ans d’écart, a commencé dès sa sortie de l’école.

Aujourd’hui, l’ensemble des activités fait vivre vos sept familles ?
Chacun d’entre nous a une fonction clé dans l’entreprise, selon ses compétences et son expérience. Tout a commencé avec Beaucastel, propriété historique et emblème familial. Mon arrière-arrière-grand-père l’a transmise à sa fille, qui s’est mariée avec un Perrin. Leur fils, Jacques Perrin, en a hérité. Lui l’a léguée à mon père et à mon oncle. Lors du décès de mon grand-père, disparu à 50 ans en 1978, mon père avait 24 ans. Mon oncle et lui n’avaient pas eu le temps de s’organiser. Plutôt que de se disputer autour de la transmission de Beaucastel, ils ont décidé de développer d’autres activités. Lorsqu’il vivait à Marseille, mon grand-père avait acheté une petite marque qui s’appelait La Vieille Ferme. C’était une société de distribution qui livrait du vin en vrac dans les bistrots. Ils ont décidé de la développer et de proposer, au lieu du vrac, des vins en bouteilles dans les trois couleurs. Historiquement, c’est donc la première marque de négoce de la famille. Dans les années 1980, les marques de négoce étaient encore assez marginales. Le principe de La Vieille Ferme a toujours été simple, proposer du vin bien fait à un prix d’entrée de gamme. Aujourd’hui, c’est la première marque de vin français vendue aux États-Unis. La marque, dans les trois couleurs, représente plus de 15 millions de bouteilles.

Et avec l’augmentation des droits de douane ?
C’est très compliqué. Comme les vins de La Vieille Ferme sont plutôt produits sur des terroirs frais, ils sont en-dessous de 14° d’alcool et sont concernés par la taxe “Airbus”. Pour autant, nous continuons de faire quasiment 50 % de nos ventes aux États-Unis, pour l’ensemble de nos domaines et de nos marques. La menace de ces taxes nous avait un peu préparés à la crise de la Covid. Dès le début du mois de janvier 2020, nous nous étions mis dans une situation de sécurité, c’est-à-dire moins d’achats et moins d’investissements. Au fil des années, nous avons eu la possibilité d’acheter des propriétés dans la vallée du Rhône. Sous le nom Famille Perrin, nous sommes aujourd’hui les premiers propriétaires de vignes dans la région, plutôt dans les appellations du Rhône méridional. L’ensemble représente à peu près 300 hectares, en propriété pour une grande partie avec un peu d’approvisionnement pour nos côtes-du-rhône quand la demande augmente pour notre négoce. Pour résumer, nous sommes à 80 % autonomes pour nos vins Famille Perrin. Selon le millésime, cela représente un à deux millions de bouteilles. Lors d’une bonne année, château-de-beaucastel est tiré à 150 000 bouteilles. On sort 30 000 bouteilles pour le blanc et 100 000 bouteilles pour la cuvée Coudoulet de Beaucastel. ll y a quinze ans, nous nous sommes associés avec Nicolas Jaboulet dans le Rhône-nord. Nous n’étions pas des spécialistes de ce vignoble, alors on a décidé de créer avec lui le domaine des Alexandrins. C’est une propriété de vingt hectares où l’on fait, en propre, du crozes-hermitage et du saint-joseph. Il y a une petite activité de négoce pour faire des vins en côte-rôtie et en hermitage, seulement quelques barriques par an.

Qui s’occupe du commerce ?
Personne n’est responsable d’une seule entité. On se partage les pays et les zones de distribution, chacun en prend la responsabilité et on change régulièrement entre nous. C’est un système qui nous permet de voir beaucoup de choses différentes. Nous n’avons jamais mis tous nos vins sous la même marque. On aurait pu être tentés de tout mettre sous pavillon Beaucastel. Notre force, c’est de pouvoir vendre les vins de La Vieille Ferme, dont nous sommes très fiers, sans jamais toucher à l’image du château de Beaucastel. Nos domaines sont séparés, chacun a son histoire.

Et il y a aussi la grande histoire Miraval.
On s’est associé en 2012 avec le couple Angelina Jolie-Brad Pitt. L’histoire est folle. Nous avons un domaine en Californie. Notre importateur américain connaît bien Brad Pitt. À cette époque, l’acteur avait des problèmes avec sa propriété en Provence et cherchait un consultant pour l’aider. Il nous a approchés. Dès le départ, la famille a décidé de ne pas participer à ce projet de consulting. C’était un débat assez houleux entre nous. Mais comme l’endroit est absolument sensationnel, nous en sommes tombés amoureux et nous avons proposé à Brad Pitt de s’associer. Évidemment, la propriété comme le foncier viticole lui appartiennent. Nous avons simplement créé une société d’exploitation à parts égales. Il met à disposition ses infrastructures et nous nous occupons de la viticulture et des vins. En août 2012, une semaine avant les vendanges, le cuvier était en mauvais état. On a apporté notre matériel et nos équipes et la famille se sont impliquées dans les vinifications. Petit à petit, nous avons créé Miraval. Au moment de la sortie du rosé, on a communiqué sur notre association. La presse a un peu déformé l’histoire en annonçant que Brad Pitt se mettait à faire du vin alors que ça faisait six ans qu’il était là. Le lancement du vin a été incroyable, peut-être l’un des plus importants au monde avec plus de trois cents articles de presse sur le sujet en deux jours. La demande a été phénoménale, allant jusqu’à créer un engouement pour les vins rosés clairs aux États-Unis. Avec d’autres, comme Minuty ou Château d’Esclans, Miraval a fait exploser la consommation de rosé dans le monde. Le buzz était dur à maîtriser. Dans notre pays, le concept “star et vin” est forcément synonyme de mauvaise qualité et de coup marketing. C’est une attitude très française, il y a beaucoup de jalousie. La marque s’est vite exportée aux États-Unis. La présence de Brad Pitt a rendu les Américains curieux des vins et de ce qui se passait ici.

Vous dites que c’était difficile à gérer ?
Nous n’avons jamais communiqué sur le couple Jolie-Pitt. En quelque sorte, il fallait que ce soit le secret le plus mal gardé au monde parce que chaque interview sur le vin devenait un entretien sur eux. La presse people s’est emparé du sujet et c’est devenu une espèce de folie qui, à un moment donné, nous a fait peur et nous a poussés à beaucoup de vigilance dans notre communication. On s’est vraiment concentrés sur le vin et Brad Pitt a fait très peu d’interview sur le sujet. On a décidé de proposer Miraval par l’intermédiaire de nos réseaux de vente, avec les agents commerciaux qui s’occupaient de Beaucastel. Le succès a été incroyable. Ce type de rosé appartient à un segment très premium, plus proche de celui du champagne et pas forcément idéal pour les réseaux de vente des vins de Beaucastel. Il a fallu apprendre ce nouveau métier. Il y a eu aussi un peu de frustration. Nous avons mis plus de trente ans pour construire une réputation forte pour notre cuvée Hommage à Jacques Perrin. En seulement trois jours, celle de Miraval était faite. Et très forte.

Et maintenant ?
Aujourd’hui, on s’occupe de la propriété et nous y avons beaucoup de projets. Comme c’est un super terroir pour les blancs, nous avions mis entre parenthèse la production de vins rouges. Les vignes plantées en bas de la vallée mouraient d’avoir trop d’eau. Depuis, tout est mis en place pour assurer un bon drainage des sols. Pour ce travail de reconstruction, il y a trente personnes qui travaillent à temps plein. Brad Pitt ne fait pas les choses à moitié. C’est un passionné d’art qui fait tout son possible pour embellir le lieu. Ce qu’il gagne avec le vin, il le réinvestit dans le domaine. Avec lui et Lydia et Claude Bourguignon, nous avons beaucoup travaillé à l’identification des sols. On replante beaucoup. Comme c’est un terroir très froid, on a planté du pinot noir pour nos rouges. Il faut encore un peu de temps. On a aussi planté des syrahs en terrasses. Pour nos rosés, on cherche à travailler aussi sur des vins parcellaires comme la cuvée Muse, vieillie plus longtemps à la fois en demi-muids et en cuve béton ovoïdale.

Vous êtes également en Champagne ?
Oui. Depuis peu, on sort un champagne Miraval avec le domaine Pierre Péters sur lequel nous intervenons à 100 %. Là-aussi, nous avons monté une société et construit un local dédié. C’est un champagne rosé. Nous y travaillons depuis trois ou quatre ans avec Rodolphe Péters. L’assemblage est composé de chardonnays de réserve associés avec du pinot noir de l’année, pour la couleur. Le problème avec les champagnes rosés, c’est l’oxydation précoce. En vieillissant, le pinot s’oxyde parfois très rapidement. C’est une toute petite production, seulement 5 000 bouteilles.

Pourquoi faire un champagne rosé ?
Il y a dix ans, sur l’ensemble de nos domaines, nous produisions environ 80 % de rouge, 15 % de blanc et seulement 5 % de rosé. Aujourd’hui, la part de rosé est montée à 50 %. La couleur est devenue une tendance mondiale. Pourtant, il faut comprendre qu’on ne travaille pas de la même façon. Il faut anticiper, la viticulture est différente. Nous avons des équipes spécialisées dans le rosé dès la vigne et des spécialistes de la couleur dans nos caves. Si l’on compare aux vins rouges, dans sa technique et dans son élaboration, le rosé ressemble à de la pâtisserie. Beaucoup de gens pensent qu’un cuisinier sait forcément faire un bon gâteau, mais ce n’est pas toujours le cas. Ce sont deux métiers différents. Là où il y a de l’improvisation et du génie dans la cuisine, il y a de la précision et de la technique dans la pâtisserie. Pour le rosé, c’est la même chose. Miraval essaye de devenir une marque experte en la matière, présente dans plusieurs terroirs et appellations. C’est l’idée avec ce champagne.
Photo : Mathieu Garçon

Article paru dans En Magnum #022, disponible ici.

Le fleurie des fous

Domaine Marc Delienne,
La Vigne des fous, fleurie 2018

Pourquoi lui
Nous aimons beaucoup Marc Delienne, ce néo-vigneron qui a tout appris dans les vignes et le chai d’Éloi Dürrbach, au domaine de Trévallon. Nous l’avons déjà « chroniqué » dans En Magnum. Il était temps de passer aux travaux pratiques.

On l’aime parce que
Ce vin est issu de la Madone, la vigne la plus pentue de l’appellation. Là, tout se fait à la main et à la pioche. Et les labours, à l’aide d’un treuil. Pourquoi croyez-vous que cette parcelle s’appelle la vigne « des fous » ? C’est aussi un amphithéâtre de vignes comme on en croise rarement avec son sol de granit rose et son exposition multiple qui impose des vendanges en plusieurs fois. Autant de complications qui ont un prix.

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Le mondovino de la semaine n°23 tourne à fond

Chaque jour a du nouveau. En voici six : La bonne étoile. La Canopée. L’autre Tour de France. Vivre. La ripisylve du château. Zéro sulfite

La bonne étoile

Au cœur du village de Bages, la belle façade de la chartreuse de l’unique Relais & Châteaux du Médoc affiche fièrement sa cinquième étoile. Elle vient briller sur ce grand cru classé de Pauillac, ses chambres d’hôtes et son café Lavinal. La famille Cazes ne fait pas les choses à moitié. Pour passer un excellent moment dans les vignes, vous n’avez plus qu’à suivre cette étoile du berger.

Informations et réservations cordeillanbages.com et cafelavinal.com

La Canopée

À Jurançon, on trouve d’excellents vins blancs secs, à l’image de ce Canopée du domaine Cauhapé, issu de vignes de 30 ans et d’une vendange bien mûre de petit manseng. Résultat d’un travail précis, il étonne par sa vinosité unique. On apprécie ses belles notes exotiques et florales.

22,90 euros sur jurancon-cauhape.com

L’autre Tour de France

Il n’est question ni de vélo ni de maillot jaune, mais d’un tour de France du littoral français organisé par l’équipe des Maisons & Domaines Les Alexandrins au volant d’un WineTruck customisé. William et Edgar partent à la rencontre des cavistes et des amoureux du vin pour leur faire découvrir les crus du Rhône nord avec des crozes-hermitage, des saint joseph et d’autres surprises. Découvrez le parcours ici.

Pour plus d’informations lesalexandrins.com

Vivre

C’est le titre du single disponible depuis mercredi 9 juin à 20h00. Il célèbre la réouverture totale des restaurants et cette nouvelle étape du déconfinement. Un bel hommage du monde du vin à celui de la restauration. À partir du 10 juin, on pourra aussi participer à la cagnotte Leetchi « Solidarité restaurateurs ». Les dons seront intégralement reversés au fonds de dotation Hésiode de l’Association française des maîtres-restaurateurs. Bravo les artistes.

Plus d’informations sur solidariterestaurateurs.com ou hesiode.org

La ripisylve du château

Le long de la rivière « Les Clous » qui traverse le clos du Château sur près de 500 m de long, le château de Meursault vient de planter plus de 150 végétaux, pour la plupart comestibles, capables de cohabiter avec la vigne. C’est la première étape de la création d’un jardin-forêt viticole, projet mené avec l’association Forêt Gourmande. Une nouvelle initiative en lien avec la certification HVE (niveau 3) et la conversion en bio des 67 hectares du domaine depuis le millésime 2018.

Pour plus d’informations chateau-meursault.com

Zéro sulfite

100 % expression du fruit pour ce cabernet franc dans authentique et plein de fraîcheur. Ce chinon, signé par la maison, est en phase avec la philosophie de son propriétaire Arnaud Couly-Dutheil : « Partisans de l’utilisation de peu de sulfites, nous avons poussé la démarche à l’extrême avec cette cuvée, sans ajout de sulfites. ». Une réussite.

Couly-Dutheil, Pur Sans, chinon, 12,35 euros. coulydutheil-chinon.com

Bonne fête, papa

On l’aime parce qu’il est unique et qu’il le vaut vraiment.
Voici donc une belle sélection d’attentions pour la fête dédiée.
Sélection Marie-Charlotte Wambergue et Hicham Abou Raad

Papa est amateur de bon et de beau

Offrez-lui des fleurs designées par l’artiste Bethan Laura Wood.
Coffret Perrier-Jouët Blanc de Blancs en édition limitée et numérotée,
64 euros, en exclusivité aux Caves Duclot.

Papa est un globe-trotter

Voyage à Cuba avec ce Rhum, assemblage de plusieurs jus âgés de 7 à 14 ans vieillis en fûts de chêne.
Edition Limitée signée du designer Stéphane Ashpool, Havana Club 7 ans, 24 euros. havana-club.com

Papa amateur de vin en magnum

La cuvée Château Clarke fête ces 40 vendanges dans le médoc avec ce coffret collector qui renferme un magnum de 2018.
Château Clarke, édition 40 vendanges limitée à 400 magnums cirés et sérigraphiés, dont 40 en vente sur l’épicerie en ligne Edmond de Rothschild Heritage, 100 euros.

Papa se met au bio

Le Ricard aussi, avec ces deux versions fruitées associées à l’anis vert pour désaltérer sous le soleil d’été.
Ricard fruitée Amande ou Ricard fruitée Citron, 25 euros les 70cl, en exclusivité chez Nicolas. ricard.com

Papa pétille

Cet assemblage à 50 % de pinot noir et de chardonnay ajoute de l’élégance et de la fraîcheur à ce magnum qui a passé plus de 10 ans en cave.
Cuvée D 2008 de Champagne Devaux, 140 euros le magnum chez les cavistes

Papa est un perfectionniste

Les verres « Ultralight » sont si fins et si légers qu’ils garantissent une dégustation optimale du vin. L’aromatique est alors magnifiée en particulier avec cette série soufflée bouche imaginée par Philippe Jamesse, sommelier, dégustateur et grand connaisseur du champagne.
Coffret 2 verres Synergie 60 signature P. Jamesse, Lehmann, 70 euros sur lehmann-sa.com

Papa aime les mélanges cosmopolites

Un gin Irlandais auquel on a ajouté un ingrédient Italien ? Le citrus mostruosa, agrume originaire de Sardaigne, apporte saveur et acidité à cet assemblage crémeux.
Drumshanbo Gunpowder Irish Gin, 70cl, 48,90 euros cher les meilleurs cavistes.

Papa et sa dive bouteille

Ce 100 % pinot noir tient son nom du poème Le semeur de Cendre de Charles Guérin. Produit dans le Roussillon par Hervé Bizeul, vigneron réputé qui aime faire bouger les lignes, il peut rivaliser la tête haute avec nombre de cuvées bourguignonnes issues du même cépage.
Aimer, rêver, prier, se taire, Domaine du Clos des fées, 30 euros chez les cavistes.

Papa a un tennis-elbow

Et aime les tire-bouchons autonomes. Ce qui est le cas de ce modèle électrique intelligent. Le plus ? Une pompe à faire le vide d’air qui préserve la bouteille entamée. Pas sûr que papa en ai l’utilité, mais quand même.
TBEvolution, Climadiff, 119,90 euros sur climadiff.com

Papa est un ange, c’est connu

Et il aime le whisky, plus précisément le pur malt, surtout lorsqu’il est produit en France. Celui-ci est fabriqué à partir d’orge malté bio, non tourbé et sans aucun additif.
Ange, Alcools Vivant, 57 euros chez les cavistes.

Papa surf sur toutes les vagues

La vague idéale, dans le jargon des surfeurs est cette vague que l’on ne surfera jamais deux fois. Elle est naturellement puissante et équilibrée. C’est aussi le cas de ce millésime, assemblage de Merlot (76%), Cabernet Franc (20%) et Cabernet Sauvignon (4%).
Château Fleur Cardinale, Saint-Emilion Grand Cru, 2019, en magnum, Edition collector « Surf Session », 119 euros, sur millesina.fr. Une version du coffret accompagnée d’un surf réalisé par le célèbre « Chipiron » sera mise aux enchères sur Idealwine mi-juin.

Papa aime bien dire « c’est moi qui l’ai fait »

Camus propose de faire soi-même l’assemblage d’un cognac. Vous recevez chez vous le kit composé d’un verre d’assemblage, 4 montres de 5 cl de cognacs, 1 pipette de dosage, 1 éprouvette, vous scannez le QRCode et vous prenez rendez-vous en ligne avec le master-blender qui va vous guider dans sa création. À l’issue de l’expérience, le cognac XO ainsi composé vous sera livré dans son coffret.
L’Expérience Master Blender, Camus, 190 euros sur camus.fr

Papa aime épicer la conversation

Le moulin à poivre d’Olivier Rœllinger allie efficacité et tradition avec son corps en bois rouge et sa manivelle et calotte en métal. Papa va ainsi pouvoir choisir, puis moudre du poivre à la minute.
Moulin Roellinger, Peugeot, 79,90 euros sur fr.peugeot-saveurs.com

Papa est hyper-connecté

La nouvelle cave à vin de La Sommelière est inédite et intelligente. Elle permet de visualiser en temps réel depuis son smartphone le registre digital de son contenu, de localiser instantanément l’emplacement d’un vin, de trouver les emplacements encore disponibles ou encore d’être alerté des dates d’apogée, ou de la nécessité de réapprovisionner un vin. C’est aussi un bon moyen de surveiller les souris qui voudraient danser en l’absence de papa.
Ecellar185, La Sommelière, 3 990 euros chez les revendeurs spécialisés et sur lasommeliere.com

Papa n’a pas d’âge

Maison familiale depuis 1893, Delord est passé maître dans l’assemblage des eaux-de-vie millésimées. Ce coffret permettra d’étudier toute la complexité de leurs arômes qui évoluent au fil de leur vieillissement.
Coffret Bas-Armagnac 10, 20, 30 ans d’âge, en 20 cl, Maison Delord, 55 euros chez les cavistes.

Papa aime faire plaisir à ses amis

Il sera ravi de partager avec eux le deuxième vin d’Ausone. Un endroit, des vins, une famille aussi magique et discrète que sa production.
Chapelle d’Ausone, Saint-Emilion Grand Cru, 2015, 220 euros.

Papa est attaché à ses trésors

Vos placards renferment des assiettes d’un autre temps ? Soyez éco-responsable et confiez-les à Béa, elle les customisera sur demande. La palette de ses créations est immense et très diverse.
BéaYato, sur-mesure à partir de 85 euros au 06 61 92 21 51.

Papa adore les voyages

Un dépaysement garanti avec ce rhum Réserve Spéciale vieillit en fût de chêne par Bologne. La plus ancienne distillerie de Guadeloupe avec une plantation de cannes vieille de trois siècles et qui s’étend des pentes du volcan de la Soufrière jusqu’à la mer des Caraïbes.
Rhum Bologne, Réserve Spéciale, env. 50 euros. rhumbologne.fr

Papa aime les premiers et grands crus

Ça tombe bien, ce champagne est un assemblage de plus d’une dizaine de villages classés premiers ou grands crus. 2008 est un grand millésime pour la Champagne et marque le bicentenaire de la Maison Henriot.
Champagne Henriot, Brut Millésimé 2008, 65 euros. champagne-henriot.com

Papa préfère l’exclusif

Il sera bien servi avec ce whisky destiné exclusivement au marché français. Il est cosigné par Waterford et la Maison du whisky. Ce Lacken Edition 1.1 est distillé à partir de l’orge cultivée uniquement par Francis Kehoe et récoltée en 2016 dans le comté de Wexford.
Waterford, Single Farm Origin, Lacken 1.1, 79,90 euros, whisky.fr

Papa est un newold

Votre papa est amoureux des eaux-de-vie confidentielles et très anciennes. Cette Blanche d’Armagnac est distillée à partir de folle blanche, le cépage le plus ancien d’Armagnac. À la différence de l’armagnac de couleur marron doré, celle-ci est transparente.
Laballe, Eau de vie, Blanche d’Armagnac, 45 euros, boutique.laballe.fr

Papa est amoureux de la Bretagne

Et de son littoral comme celui de Pleubian qui est doté d’une curiosité exceptionnelle. Le sillon du Talbert est une étonnante langue de sable et de galets, longue de trois kilomètres. Elle pointe son nez vers le large d’un côté et la Celtic Whisky Distillerie de l’autre qui produit ce premier Celtic Blend.
Celtic Whisky Distillerie, Gwalarn, 29,90 euros, tregorwhisky.com

En Magnum relaxé

Thierry Desseauve, en sa qualité de directeur de la publication du magazine En Magnum et de Président de la société éditrice Bettane Desseauve SAS a été poursuivi en justice par Mme Fleur Godart pour « injure publique en raison de son sexe ». Cette dernière estimait s’être reconnue dans un dessin de Régis Franc publié dans notre numéro 21 (1) et « y être présentée comme une prostituée ». L’affaire, très médiatisée, a été traitée en audience publique par la dix-septième chambre correctionnelle du tribunal judiciaire de Paris le 4 mai dernier. Les juges ont rendu leur verdict ce 8 juin et ont débouté Mme Fleur Godart de l’ensemble de ses demandes en déclarant son action irrecevable « faute d’être identifiable sur la publication ». Les deux parties ont dix jours pour faire appel de la sentence rendue.

  • Nous avons consacré notre éditorial du numéro suivant, le 22, à cette affaire et ses répercussions : à lire ICI.