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L’album de famille de la Maison Gabriel Meffre


L’album de famille vous ouvre les portes et la mémoire des crus, humbles ou prestigieux.
Nous demandons chaque semaine à un grand producteur de nous ouvrir son album de famille
au travers de cinq souvenirs emblématiques de sa propriété.

Baladez-vous sur les images, qui seront dévoilées quotidiennement, et découvrez l’histoire de la Maison.


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Les hommes de l’année

L’inscription des 1247 climats du vignoble de Bourgogne et des coteaux, maisons et caves de Champagne sur la liste du Patrimoine mondial a de nouveau été saluée hier soir lors de la remise des douze Trophées du vin 2016 de la La Revue du vin de France (RVF). Aubert de Villaine et Pierre Cheval ont tous deux été distingués à l’unanimité du jury pour « la campagne victorieuse de leurs régions respectives auprès de l’Unesco » (on en lira plus ici à ce sujet).

Cette septième édition des Trophées du vin s’est tenue hier soir au Bristol en présence de Jean-Paul Lubot, directeur général délégué du groupe Marie-Claire, de Denis Saverot, directeur de la rédaction de la RVF, des journalistes de la rédaction et du comité de dégustation, du jury et des « principaux acteurs du monde du vin français » (les photos sont ). Quant aux personnalités figurant au palmarès reproduit ci-dessous, qui « font progresser la cause et la culture du vin », elles sont à découvrir ici.

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Hommes de l’année : Aubert de Villaine et Pierre Cheval

Vigneron de l’année : Louis-Benjamin Dagueneau, Domaine Didier Daguenau

Négociant de l’année : Gérard Bertrand


Découverte de l’année : Fabien Trosset, Domaine Fabien Trosset

Coopérative de l’année : La cave de Ribeauvillé

Prix de l’œnotourisme : Château Soutard

Carte des vins de l’année : Restaurant Rekondo

Caviste de l’année : Philippe Catusse, Le Chameau Ivre

Hypermarché de l’année : Intermarché à Maulette (78)

Prix de l’innovation : Vincent Chevrier, application Vinexplore

Blog de l’année : Vincent Pousson, Idées liquides & solides

En 2016, qu’est-ce qu’on veut ?

À l’heure dite, 2016 a pris la place de 2015. Le cortège de stress laisse place à des espérances légitimes. Mais 2015 n’est pas seulement l’année pourrie que nous avons regardé passer, consternés. Non, il y a aussi un millésime épatant pour redonner confiance et bonne humeur à chacun. De partout, du fond de tous les chais de France, monte la rumeur : 2015 est un grand millésime. Chouette.
Chez Bettane+Desseauve, nous nous sommes occupés de 2016.
Deux nouveautés.
Le Grand Tasting à Tokyo, d’abord, où nous organisons pour la première fois un salon de vins à la manière de ce que nous faisons à Paris et à Shanghaï, c’est-à-dire ouvert au public.
ENMAGNUM, ensuite. Les deux premiers numéros nous incitent à continuer. En 2016, notre magazine sera trimestriel, donc. Premier numéro juste après les primeurs, puis juin, septembre et décembre.
Le reste, tout ce qu’on aime, continue : le Grand Tasting au Carrousel du Louvre, le WineLab au Carreau du Temple, Hong Kong pour les professionnels.
Et le Guide Bettane+Desseauve, bien sûr. Une équipe de dix experts légèrement remaniée par Michel Bettane pour un format sans changement. Le Guide paraîtra au mois d’août, comme toujours. En Chine, l’équipe s’étoffe de cinq experts locaux qui ouvrent le Guide Chine à tous les vins disponibles sur place.
Et les collaborations avec Paris-Match, Le Journal du Dimanche et Les Échos en France, Die Welt en Allemagne, Cru à Hong Kong, Wine Review en Corée (du Sud) et Wine en Chine continentale.
En termes de prescription, nos amis de la compagnie Air France, des hôtels Mercure et de Monoprix continuent à nous accorder leur confiance, cette année encore.
Pour que tout soit possible, l’équipe s’agrandit et c’est maintenant plus de trente collaborateurs qui ont rejoint les fondateurs, Michel Bettane et Thierry Desseauve.
En 2016, cher lecteur, nous nous croiserons souvent puisque nous avons tant à faire ensemble. C’est ce que nous nous souhaitons, ce que nous voulons. Et vous ?

Bonne année.

Michel Bettane et Thierry Desseauve


Château Langoa et Léoville Barton : le terroir

Longtemps liés au seul terroir de Saint-Julien, les Barton se sont ouverts au début de cette décennie au cru voisin de Moulis, en acquérant le Château Mauvesin, désormais Mauvesin-Barton. Cette propriété historique du secteur – la Seigneurie de Mauvesin existe depuis 1457, mais très méconnue des amateurs, les propriétaires précédents (depuis la Révolution) préférant jouir des 170 hectares de bois et prairies que de s’attacher à exprimer le potentiel des 51 hectares de vignes pourtant splendidement situées sur des sols de graves fines avec plus de sable qu’à Saint-Julien et un socle argilo-calcaire. Ce qui fait la différence avec Saint-Julien, c’est aussi la proximité avec la forêt et l’éloignement de l’estuaire, la stabilité climatique y est moins assurée, les maturités idéales des fruits y arrivent un peu plus tardivement. Quand ils l’ont acquise, les Barton ont apprécié en connaisseurs le potentiel du terroir et, en bons Irlandais, les installations équestres qui faisaient la fierté de la propriété. Mélanie, la fille de Lilian et de son mari Michel Sartorius, est à la fois œnologue et cavalière émérite, Mauvesin est son fief depuis 2013. La restructuration des vignes avait commencé deux ans auparavant et le cru gagne chaque année en finesse d’expression et, surtout, en maturité de fruit. Il y a entre le millésime 2011, le premier des Barton à Mauvesin, et le 2014, un très net saut qualitatif.

Langoa demeure certainement le cru classé le plus méconnu de Saint-Julien. Après l’avoir dégusté dans une bonne trentaine de millésimes, le plus souvent à côté de Léoville-Barton, en primeur ou en bouteille, je ne saurai toujours pas distinguer à l’aveugle l’un de l’autre, surtout lorsqu’ils sont jeunes. Pourtant, les terroirs sont bien distincts. Les vignes de Langoa s’étendent de part et d’autre de la superbe chartreuse où vit Anthony et son épouse, sur la gauche de la D2, tandis que celles de Léoville sont situées côté estuaire. C’est la première propriété médocaine achetée (en 1821) par le négociant Hugh Barton, qui reprend les affaires bordelaises initiées un siècle plus tôt par son grand-père Thomas. Langoa s’appuie sur un encépagement plus balancé que Léoville : 57 % de cabernet sauvignon, 34 % de merlot et 9 % de cabernet franc dans un vignoble de 17 hectares. Mais les deux terroirs sont travaillés de la même façon, sur un sol de graves et un sous-sol argileux comparable. François Bréhant, directeur technique des propriétés, les vinifie de la même manière. Au final, Langoa, avec sa finesse soyeuse, ses tanins enrobés et son fruit toujours précis, apparait souvent très séducteur jeune, parfois un peu plus que Léoville. Pour autant, j’ai eu l’occasion de déguster quelques vénérables Langoa, rassurez-vous, ils vieillissent bien.

 


Une année d'anniversaires

Juste après avoir fait son entrée au musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée de Marseille (MUCEM) dans le cadre d’un partenariat engagé pour plusieurs années (en lire plus ici) et avant de célébrer la cinquantième édition de sa fête de la Saint-Marc ainsi que les 80 ans d’existence de son AOC (le décret date du 15 mai 1936) au long de différentes manifestations dont nous vous reparlerons, l’appellation châteauneuf-du-pape s’attarde ci-dessous, via sa fédération de syndicats producteurs, sur les vins du millésime 2015, « généreux dans tous les sens du terme », en couleur, en structure et en maturité, mais aussi en quantité, « ce qui est somme toute assez rare dans une appellation connue pour la faiblesse de ses rendements » :

Les raisins

« Des conditions météorologiques favorables ont abouti à ce que la récolte 2015 parvienne à maturité dans de bonnes conditions, les orages de la mi-septembre n’ayant en rien affecté la qualité d’un millésime qui s’annonçait sous les meilleurs auspices. De fait, les premières grappes de raisins blancs ont été coupées fin août et les derniers mourvèdres seulement à la mi-octobre. Si les vendanges se sont donc étalées sur de longues semaines, il n’en fut pas de même avec les fermentations qui se sont déroulées sereinement du début jusqu’à la fin, donnant naissance à des vins riches, très équilibrés et dotés d’une belle complexité. »

Les vins blancs

« Les châteauneuf-du-pape blancs 2015 exhalent des parfums de fleurs blanches et jaunes (acacias, tilleul). Les robes sont dorées, les bouches généreuses, fruitées et amples. Les notes de fruits exotiques et de pêches blanches sont complétées par de jolis et rafraichissants amers, des finales épicées et anisées. Contrairement aux 2014 qui présentent un grand potentiel de vieillissement, les 2015, dotés de faibles acidités, sont déjà aisément appréciables. Ils accompagneront merveilleusement foies gras, crustacés, fromages de chèvre frais. »


Les vins rouges

« Les châteauneuf-du-pape rouges 2015 se caractérisent par de belles couleurs sombres, profondes et déjà brillantes. Bien que dominés par les fruits noirs, les arômes demeurent frais, ce qui est un signe de vendanges récoltées à parfaite maturité. Très présents, les tanins, soyeux et à petits grains, sont fins et élégants. Les vins sont très équilibrés, gourmands, fruités, assurément calibrés pour vieillir de nombreuses années, mais présentent aussi toutes les qualités nécessaires à une consommation dans leur prime jeunesse, comme le furent avant eux les 1990, 1998 et 2010. »

Enquête dans l’univers du cognac

« La campagne charentaise est paisible mais le cognac que l’on y produit vaut de l’or et attire les malfrats et le spéculateurs. » Voilà qui campe le décor de l’enquête que va mener dans sa région natale et au gré des secrets de « l’eau-de-vie la plus réputée du monde », dont la production est exportée à 97,4 % vers 156 pays, l’héroïne de Cognac, une « journaliste et photographe plutôt habituée aux zones de guerre. »

Le premier tome de cette aventure signée Chapuzet, Corbeyran et Brahy et publiée aux éditions Delcourt , premier éditeur de bande dessinée francophone, sera en librairie le 27 janvier, au moment même où s’ouvrira la 43e édition du festival qui réunit chaque année à Angoulême des centaines de milliers de passionnés du neuvième art (cliquez ici pour plus de renseignements).

Cognac, La Part des démons (tome 1). Editions Delcourt, 12 euros

Un grand Alsacien est mort

Jean Meyer, l’âme de Josmeyer, vient de nous quitter, lente victime du cancer. Tous ceux qui l’on connu admiraient l’étendue de sa culture, la finesse de son goût, son délicieux sens de l’amitié. Il avait progressivement porté son beau domaine alsacien au plus haut niveau de qualité, à partir d’une agriculture probe et propre et avec la volonté de produire des vins aptes à accompagner la cuisine la plus simple comme la plus raffinée. Passionné d’accords mets-vins, il comblait le gourmet par la pureté aérienne de ses vins d’entrée de gamme, ses fameux pinots blancs en particulier, comme par le raffinement de ses grands rieslings et gewurztraminer du Brand et du Hengst. Ses confrères de l’Académie internationale du vin regretteront longtemps ses comptes rendus si vivants et précis des voyages d’étude de l’Académie dans tous les vignobles du monde. Ses filles Céline et Isabelle ont montré depuis quelques années qu’elle avaient toutes les qualités pour poursuive son œuvre, les voilà seules en charge. Nous leur souhaitons de nombreux grands millésimes.


Valentin Leflaive, nouvelle maison de Champagne

On nous le dit, c’est une affaire d’amitié, la rencontre de deux vignerons, la passion d’un troisième, tonnelier de son état, c’est beau comme tout à regarder. La maison s’appelle Valentin Leflaive, est détenue majoritairement par Olivier Leflaive, vigneron à Puligny-Montrachet. L’autre actionnaire opérationnel est Érick de Sousa, de la maison éponyme à Avize. Valentin est le fils d’Olivier. À la différence d’Olivier et de Marc Veyrat, il ne porte pas de chapeau noir quand France3-Régions débarque au chai.
Pour le reste, on ne sait pas encore tous les détails, les gens sont pudiques, mais on apprend qu’il s’agit d’une nouvelle maison, tournée vers l’excellence, avec un marketing de circonstance et un prix en rapport, 49 euros. Champagne Valentin Leflaive annonce l’étiquette, sur laquelle flotte une sorte de feutre à la Raymond Chandler, on ne sait pas très bien où ils veulent nous emmener…

lire la suite ici sur le blog bonvivant


Domaine Le Fay d'Homme, Terre de Gneiss 2014 Muscadet


 

Terre de Gneiss 2014

LE VIN :
1899 bouteilles produidets et 172 magnums pour cette cuvée plantée à Monnières en 1954 et vinifiée en cuve béton ovoïde. On est avec ce Terre de Gneiss 2014 sur une juste maturité. On apprécie sa subtilité aromatique qui décline la coquille d’huître et les fleurs blanches, la bouche offre un sillage marin d’une grande pureté avec une cohérence du début à la fin de bouche. Grande digestibilité.

16/20


LE DOMAINE :
Vincent Caillé s’est lancé avec enthousiasme dans la démarche Monnières-Saint-Fiacre, fruit d?une réflexion de reconnaissance en cru communal sur un terroir de gneiss ou orthogneiss, recouvert par une couche de surface mêlée de graviers et d’argiles, sur son vignoble de vieilles vignes.

domaine-le-fay-d-homme-vincent-caille-muscadet-sevre-et-maine-terre-de-gneiss-2012


Le Saillans


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2, lieu-dit Cardeneau Nord
33141 Saillans

Menus à 25 et 35 euros
Du jeudi midi au lundi soir

Téléphone : 05 57 50 72 11

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Depuis le 22 Mars 2015, Gilles Udron et Sophie Leduc contribuent au succès continu de cet établissement. Les tonalités néobistrotières des salles mettent en joie dès le premier coup d’œil. Cette douceur de vivre se révèle aussi sereine que la bonne humeur ambiante. Toutes les têtes couronnées des vignobles de Fronsac et Canon Fronsac s’y retrouvent et la municipalité y tient conseil après les délibérations faites en mairie. L’ardoise donne la tonalité du marché du jour. La carte voit plus loin que le bout de son enseigne :magrets séchés maison, foie gras, encornets aux agrumes, dos de cabillaud aux légumes de saison, travers de porc, on se plonge dans tous ces plats aux saveurs franches avec la plus grande des gourmandises. La carte des vins décline les bonnes adresses du Fronsadais avec un excellent rapport qualité/prix ; on tient là, l’esprit d’une vraie auberge du vignoble.

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