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Douze vins pour la raclette ou la fondue

Il n’est jamais trop tard…

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Domaine de La Pinte – Jura

Arbois Pupillin – Melon à queue rouge Blanc 2010 – 16,5/20 – 19,50 euros

Variété de chardonnay, ce melon-là ne prend pas la grosse tête ! Bien au contraire, il a su garder (et développer, par rapport à l’année dernière) une tension et une fraîcheur admirables. Les sensations tactiles exquises, la finesse d’ensemble et la petite touche de noisette en font un vin enjoué et subtil.
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Domaine Ganevat – Jura

Côtes du Jura – Chardonnay Les Chamois du Paradis Blanc 2012 – 16,5/20 – 21,90 euros

Les vignes plantées en 1949, sur des graviers de terre rouge donnent naissance à un jus tonique et salin, de grande envergure, sur la châtaigne et les fruits bien mûrs. D’une franchise impeccable.
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Domaine Labet – Jura

Côtes du Jura – Fleur de savagnin En Chalasse Blanc 2012 – 16,5/20 – 20 euros

Mélange de savagnin vert (un peu plus acide) et de jaune ouillés, ce blanc juteux et filant, au confit fin, sur les fruits jaunes, affiche une belle dimension, un grain de bouche exaltant et une sensation de facilité. La version sans soufre et non filtrée, récolté une semaine plus tard et 100 % savagnin vert, a un peu plus de largeur et de charnu.
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Gilles Berlioz – Savoie-Bugey

Vin de Savoie – Chignin-Bergeron – Les Filles Blanc 2012 – 16,5/20 – 20 euros

Sur une parcelle veinée d’argiles, les filles livrent leurs plus beaux atours. Robe dorée, jus droit et effilé, sur l’abricot chaud sans excès, avec du punch et de la richesse. On a du fruit, de l’élan, de l’intuition. Les filles sont toujours les meilleures.
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Domaine des Ardoisières – Savoie-Bugey

IGP d’Allobrogie – Schiste Blanc 2012 – 16,5/20 – 29 euros

Jacquère, roussanne, mondeuse blanche et pinot gris forment un quatuor de grande dimension, alliant gras et tranchant. Un jus pur, droit, finement salin en fin de bouche, qui ne demande qu’à poursuivre sa route.
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Domaine Jacques Puffeney – Jura

Arbois – Chardonnay 2012 – 16/20 – 16,50 euros

Issu de différents terroirs marneux et argilo-calcaires, ce chardonnay charnu, profond, déroule des accents d’abricot et d’amande, de noix fraîche aussi, dans un grand élan généreux, un jus fin et réjouissant.
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Domaine Boeckel – Alsace

Alsace grand cru – Zotzenberg sylvaner Blanc 2012 – 16,5/20 – 15 euros

Forte expression minérale, arômes de sous-bois et de feuilles séchées, riche, droit, salivant, un expression originale mais fort intéressante du cépage, avec beaucoup de puissance. Un vin à ne pas servir trop frais.
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Domaine Agathe Bursin – Alsace

Alsace – sylvaner Éminence Blanc 2012 – 16,5/20 – 12,8 euros

Jolie note fumée, bouche pure et enlevée, la rondeur est mieux intégrée que dans lutzental, c’est la force du terroir qui parle, finale onctueuse.
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Domaine du Cellier des Cray – Savoie-Bugey

Vin de Savoie – Chignin-Bergeron – Grand Zeph Blanc 2012 – 16/20 – 21 euros

Ce bergeron négocie bien son année de plus, avec une bouche fraîche, ample, au caractère anisé, restant assez crémeuse et élégante. Le 2013 suit avec conviction, un peu plus gras et doré, généreux sans excès.
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Domaine Rijckaert – Jura – Jura

Côtes du Jura – chardonnay Les Sarres Blanc 2011 – 16 – 12

Sur un haut de coteau exposé à l’est, ce chardonnay minéral, sur des notes d’agrumes mûrs et d’abricot, offre un beau grain de matière, du dynamisme et une bonne densité d’ensemble.
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Domaine Jean-Pierre et Jean-François Quénard – Savoie-Bugey

Roussette de Savoie – Anne-Sophie Blanc 2013 – 16/20 – 12,3 euros

Élevée en cuve et en foudres Stockinger pendant un an, cette altesse allie tranchant, allonge et salinité subtile. Sur un côté plus frais que ses comparses, elle reste droite et très filante. Les 2012 et 2011 sont plus en fruit et en chair et montrent une très belle et gourmande évolution.
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Domaine Cauhapé – Sud-Ouest

Jurançon Sec – La Canopée Blanc 2012 – 16/20 – 22,70 euros

Grande matière, vin généreux, noblement bouqueté, boisé fondu, maturité exceptionnelle du raisin, et surtout maîtrise rare de l’élevage des mansengs !
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Du Perrier dans mon sauternes. Pardon ?

Le drame de la communication, c’est qu’avec un accès internet n’importe qui vient polluer ta boîte mail avec la première idée stupide qui lui passe par la tête. C’est éprouvant.
La dernière « idée » qui a atterri sur mon écran, c’est le lancement d’une nouvelle manière de consommer du sauternes : mettre du Perrier dedans.

On le sait, le sauternes vit des années sombres. Ce vin d’or est mal compris (comme on dit dans les agences de pub) et se vend peu et pas cher. Ce vin si difficile à élaborer, ce miracle issu d’une nature fragile, ce bel ami voluptueux ne correspondrait plus aux canons du monde en marche. À cause du sucre pour l’essentiel. Cette société fainéante qui campe depuis si longtemps sur des positions obsolètes n’a toujours pas compris que les sauternes contemporains n’ont plus rien à voir avec leurs glorieux aînés. Que la tension, la fraîcheur, la palette aromatique ont pris largement le pas sur le caractère sucrailleux qu’un public sourcilleux refuse désormais (tout en faisant du burger le plat le plus consommé des Français avec la pizza, mais bon)…lire la suite sur le blog bonvivant

Ventes aux enchères,<br>bilan 2014 et perspectives 2015

Tout juste disponible, le baromètre annuel des ventes aux enchères de grands crus publié par iDealwine contient une analyse des indices WineDex établis par la société et détaille les tendances qui se dessinent pour l’année 2015. Ce rapport sur les ventes aux enchères de vins en 2014 est destiné aux acheteurs mais également aux « amateurs désireux de gérer leur cave avec discernement » grâce à des outils exclusifs qui les guideront dans leur choix à l’achat comme à la revente (répartition des ventes par région, domaines à suivre, millésimes les plus recherchés, Top 20 Bordeaux, Bourgogne, Vallée de la Loire, Champagne, vins étrangers, évolution des cotes sur 5 ans, etc.).

Au cours de l’année 2014, vingt-deux ventes aux enchères en ligne ont été organisées par iDealwine et administrées par sa filiale International Wine Auction. Les trois étiquettes qui se sont vendues le plus cher sont Romanée nbso online casino reviews Conti 1990, Domaine de la Romanée Conti (11 400 €), Château Mouton Rothschild 1945 (9 081 €) et Romanée Conti 2010, Domaine de la Romanée Conti (9 000 €).
Le domaine de la Romanée Conti est encore en tête du trio des lots adjugés le plus cher avec l »assortiment de onze bouteilles du millésime 2010 en photo ci-dessus (31 372 €). Viennent ensuite douze bouteilles de Château Haut Brion 1945 « retrouvées intactes dans une cave de la région de Fontainebleau (…) avec leurs paillons d’origine » (30 000 €) et une caisse de magnums « Carré d »As » Bordeaux 2000, constituée lors de la commercialisation des primeurs (23 588 €).

Créé en 2000, iDealwine propose une gamme exhaustive de grands crus français et étrangers via deux ventes aux enchères en ligne et trois ventes à prix fixes par mois. « Compte tenu de la diversité offerte en termes de produits (régions représentées, gamme de prix, millésimes) et du caractère mondial de la couverture de ces enchères qui se déroulent exclusivement on-line, attirant plus de 40 pays acheteurs, les ventes organisées par IWA Auction sur iDealwine constituent un baromètre des grandes tendances du marché des ventes aux enchères de vin et, au-delà, des perspectives qui se dessinent sur le marché des grands crus pour les mois à venir. »

L'album de famille de Langlois-Chateau

L’album de famille vous ouvre les portes et la mémoire des crus, humbles ou prestigieux.
Nous demandons chaque semaine à un grand producteur de nous ouvrir son album de famille
au travers de cinq souvenirs emblématiques de sa propriété.

Baladez-vous sur les images, qui seront dévoilées quotidiennement, et découvrez l’histoire du domaine.

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La journée de la Provence


A l’occasion de l’édition 2015 de son salon parisien « Un jour en Provence », réservé aux professionnels et aux journalistes, le Conseil interprofessionnel des vins de Provence (CIVP) donnera une conférence aujourd’hui au Pavillon Gabriel. Il y sera question du millésime 2014 et de la situation « saine » des trois appellations regroupées au sein de cette interprofession, côtes-de-provence, coteaux-d’aix-en-provence et côteaux-varois-en-provence, qui représentent 96 % des volumes AOP de la région. Leur récolte 2014 « s’élève à 1 385 500 hl, soit une augmentation de l’ordre de + 15% par rapport aux deux récoltes précédentes, particulièrement faibles. »

Pour cette nouvelle récolte, « le rosé reste bien entendu largement prépondérant. » Il représente 89 % du total (voir ici une vidéo sur son élaboration et ses couleurs), les vins rouges et blancs représentant respectivement 7,5 % et 3,5 %. Ces vins ont donc retrouvé en 2014 un volume qui leur permettra « d’approvisionner convenablement le marché domestique et de poursuivre leur développement à l’export. » Enfin, s’il est constaté depuis 2007, le mouvement de transfert des volumes « des circuits les moins valorisés vers les plus valorisés » s’accélère nettement depuis deux ans, notamment avec l’augmentation des exportations des rosés de Provence vers les Etats-Unis, + 40 % entre 2012 et 2013.

Château La Martinette, cuvée Caviar Blanc, côtes-de-provence blanc 2013

 

Cuvée Caviar Blanc, côtes-de-provence blanc 2013

LE VIN : Vin énergique, stylé et profond, aux accents floraux, d’anis, de poivre blanc et une finale saline très précise. C’est l’un des vins du millésime sur la Provence.

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LE DOMAINE : L’aventure moderne de La Martinette, née en 1620 et acquise en 2011 par trois associés russes, est pilotée par Alexei Dmitriev, un Moscovite fin gourmet, amoureux de la culture française et remarquable connaisseur en vins. Elle se poursuivra bientôt par l’installation d’un nouveau chai conçu par un spécialiste bordelais de l’architecture viticole, Bernard Mazières. Mais le bilan présent est déjà très satisfaisant.

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Primeurs pour tous

Secouant quelque peu les traditions bordelaises qui veulent que les dégustations en primeur soient réservées aux professionnels, le grand public des amateurs devant attendre « que le vin ait terminé son élevage, soit mis en bouteille et commercialisé pour avoir un premier aperçu des qualités d’un millésime », le syndicat des appellations bordeaux et bordeaux supérieur invite à nouveau cette année les curieux à venir découvrir en avant-première le dernier millésime.
Le dimanche 29 mars, entre deux dégustations réservées aux professionnels, Planète Bordeaux (site œnotouristique situé à Beychac-et-Caillau, à mi-chemin de Libourne et Bordeaux, plus d’infos ici) sera accessible de 14 h à 18 h à tout amateur « curieux de déguster un vin “brut”, juste vinifié, pas encore affiné par l’élevage.»

Shanghai Wine Experience #3

Après avoir participé à la première grande dégustation de vins chinois à Pékin (nous vous en avons parlé ici), Michel Bettane et Thierry Desseauve sont à Shanghai pour la troisième édition dans cette ville de la « b+d wine experience » qui se tiendra aujourd’hui et demain au Park Hyatt (plus de photos ici). Les 80 producteurs présents pour ces deux jours de dégustation à destination des professionnels et des amateurs sont à découvrir ici.

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Visiter Chasselas

Rappelant qu’aux dernières nouvelles* l’œnotourisme draine 10 millions de visiteurs par an, dont 39 % sont étrangers, le château de Chasselas annonce le lancement de ses visites privées pour 2 à 12 personnes. Exploité depuis 1999 par Jean-Marc Veyron la Croix et Jacky Martinon, ce domaine situé entre Bourgogne et Beaujolais, à une dizaine de kilomètres de Mâcon, a toujours vu depuis son activité viticole s’accompagner de celles liées à l’accueil des visiteurs de passage.

Dans ce lieu gorgé d’histoire bâti en 1325, qui a pour cadre le village préservé de Chasselas, son église du XIIe siècle et ses maisons en pierres sèches, et les forêts à l’entour, de nombreuses propositions sont faites aux amateurs de vin (on produit ici sur 12 hectares de vignes du pouilly-fuissé, du saint-véran, du crémant de Bourgogne) comme de belles promenades.

Pour Jean-Marc Veyron la Croix, « c’est un réel plaisir de pouvoir partager notre métier et notre passion avec des touristes du monde entier. Outre un parcours dans la vigne, nous proposons une découverte de Chasselas et du château sous l’angle historique. Une visite du cuvage et de la cave à fûts permet de mieux connaître nos vins et cette dualité Beaujolais-Bourgogne qui contribue à la richesse du domaine. »

Pour parfaire ces très complètes prestations, le château offre à ses visiteurs la possibilité de séjourner sur place dans un gîte à découvrir plus amplement ici.

Gîte@Chasselas
*Etude «Tourisme et Vin», Atout France 2010.


Qu'est-ce qu'on faitce week-end ?

Dès aujourd’hui et pour trois jours, les vignerons indépendants tiennent salon à Bordeaux. Nous vous avions annoncé ici le lancement du site de vente en ligne de cette fédération dont les 7 000 adhérents travaillent selon une charte commune et qui a toujours considéré la vente directe comme faisant partie de son ADN. Si vous n’êtes pas dans le secteur ce week-end, sachez qu’après Bordeaux (6-8 mars) viendront Lyon (13-15 mars) et Paris (27-30 mars). Toutes les infos concernant le salon bordelais sont là, pour les suivants cliquez ici.


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Pendant ce temps, Pékin accueillera pour la première fois une grande dégustation de vins issus d’une dizaine de régions chinoises. Michel Bettane et Thierry Desseauve seront présents avec un panel de dégustateurs basés en Chine afin de sélectionner ceux qui intégreront la deuxième édition de la version chinoise de leur guide du vin. L’événement démarre par une soirée en forme de « Voyage à travers les terroirs chinois » et la dégustation professionnelle à l’aveugle, supervisée par le sommelier français Nicolas Carré, aura lieu demain. En lire plus ici.


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A Pauillac, le château Cordeillan-Bages (Relais & Châteaux****) a rouvert ses portes en début de semaine et la nouvelle carte de son restaurant gastronomique** conçue par le chef Jean-Luc Rocha a été dévoilée ce mercredi. En ce début de saison et jusqu’au 30 avril, un séjour « Récolte d’Hiver » est proposé aux amateurs à partir de 299 € en chambre supérieure. Il inclut une nuit avec petit-déjeuner buffet, la visite guidée de Château Lynch-Bages et une dégustation de ses vins.
Capture d’écran 2015-03-06 à 16.37.47 On termine avec les Portes ouvertes départementales de l’enseignement agro-viticole de Bordeaux-Gironde. Les lycées, les centres de formation d’apprentis, de formation continue et leurs exploitations, à Blanquefort, Libourne-Montagne, La Réole, Pugnac et Bommes (Ecole de viticulture et d’œnologie de La Tour Blanche) accueilleront les jeunes et leurs familles ce samedi de 9 h à 17 h afin de les informer sur les formations et diplômes dispensés dans leurs établissements.
Situé au coeur du vignoble, L’EPLEFPA de Bordeaux-Gironde (Etablissement public local d’enseignement et de formation professionnelles agricoles) réunit les plus anciennes écoles d’agriculture, de viticulture et d’œnologie et propose un enseignement scientifique, technique, professionnel, du cycle secondaire à l’enseignement supérieur. Plus d’informations ici.

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